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  • Décroissant 9 octobre 2024 12:04

    @Yaurrick

    Il y a bien des questions qu’on évite d’aborder : ainsi la vérification de l’efficacité des politiques économiques poursuivies. Il semblerait que le contrôle de gestion soit une notion inconnue de nos technocrates. Qu’une politique de l’offre conduise à augmenter le déficit public de 50 % sans résultats notables en matière de redressement économique, aucune remise en question, on continue…

    (https://www.nouvelobs.com/economie/20240917.OBS93690/pourquoi-macron-ne-devrait-pas-trop-pavoiser-a-propos-de-son-bilan-sur-l-emploi.html)

    J’entendais hier, à propos de la mise à contribution des retraités, les vociférations de Christophe Barbier claironnant qu’il était anormal qu’un salarié de 23 ans touche moins qu’un retraité, comme si les retraités étaient responsables de la politique salariale des entreprises, de la trappe à bas salaires créée par les aides indifférenciées accordées, question connue de tous que l’on se garde bien de solutionner.

    Une mise à plat (dépenses et recettes) du budget de l’état serait indispensable mais passablement longue et dérangeante pour les petits avantages de tout un chacun, donc la voie de la facilité et du moindre effort va conduire à piocher à droite et à gauche (surtout à gauche) sans se soucier outre mesure des effets induits.

    Et comme le dit Eric F, haro sur le retraité, bouc émissaire idéal pour focaliser les frustrations.





  • Décroissant 7 octobre 2024 13:11

    @Eric F

    Pour compléter votre information, le fondateur du cabinet Asterès (décrit par Arrêt sur images comme un cabinet de lobbying) est le journaliste thuriféraire de l’ultralibéralisme Nicolas Bouzou : tout est dit.

    Cela dit, chapeau bas l’artiste : inventer un loyer virtuel pour démontrer l’insoutenable aisance matérielle de l’ensemble des retraités, il fallait oser.

    On assiste ainsi à la revitalisation d’une politique de fracturation de l’opinion publique, faisant s’opposer l’une à l’autre des fractions de population pas forcément favorisées, alors que la dégradation sans précédent des comptes publics devrait inciter à questionner la politique économique qui a mené à ce marasme (et qui selon toute probabilité va se poursuivre) et à se demander à qui profite le crime !

    Qu’autant de crédules tombent encore à pieds joints dans le panneau me surprendra toujours !





  • Décroissant 6 octobre 2024 15:27

    @titi

    « Le fait que les retraités n’aient pas eu à subir la hausse de CSG en début de mandat de Macron est un scandale »

    Mes respects dominicaux,

    Considérer qu’une loi n’est pas advenue au motif qu’elle a été par la suite modifiée en faveur des retraités modestes, relève de la casuistique, pas de la rigueur analytique.

    Tout à votre esprit de polémique, vous ne vous apercevez pas que nous ne parlons pas de la même chose, en l’occurrence il ne s’agit pas de mécanique comptable publique, mais de dénoncer une entourloupe au demeurant assez grossière relayée par des médias serviles. Quant on est capable d’augmenter de 50 % la dette publique en 7 ans tout en se proclamant les meilleurs à leurs postes, c’est de la petite bière !

    Depuis 1996, et la première loi de financement de la sécurité sociale, les objectifs de dépenses et les prévisions de recettes de la Sécu sont rattachés au budget général par le biais de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale ou LFSS.

    La jonction entre les deux budgets (celui de l’Etat et celui de la Sécu) se fait au niveau du déficit public qui alimente la dette, ledit déficit, devant rester dans la marge définie par les traités européens, peut donner lieu à des arbitrages comme celui que je décrivais : la baisse du déficit de la Sécu due à l’augmentation de la CSG venant compenser la suppression de recettes du budget de l’État stricto sensu (ISF et rabotage Flat-tax), à l’image des compensations s’établissant dans les bilans consolidés. Dans le cas présent, j’estime que cela tient du bidouillage qui ne rend pas hommage à ses concepteurs et brouille un peu plus la question du financement de la Sécu.

    Mais il est avéré que l’intérêt général et le service de la nation sont des valeurs démonétisées, et ça c’est pas du pipeautage !



  • Décroissant 6 octobre 2024 00:04

    @titi

    « Le fait que les retraités n’aient pas eu à subir la hausse de CSG en début de mandat de Macron est un scandale  »

    Et donc sur la scandaleuse absence selon vous de hausse de la csg sur les retraites en 2018, toujours aussi affirmatif ?

    Que valent une succession d’affirmations s’appuyant sur une prémisse fausse ?

    Je constate que la technique qui consiste à ne pas répondre sur le sujet pour introduire d’autres affirmations toutes aussi contestables a encore des adeptes du côté des zélotes du pouvoir.

    Ben désolé, la baisse des APL et la hausse de la csg sur les retraites ont bien contribué comptablement à compenser la suppression de l’ISF et le rabotage opéré par la Flat-tax en 2018 quelles que soient les arguties que vous sortirez de votre chapeau. Sur ce ruissellement à l’envers digne de la pompe à phynance du père Ubu, la sagesse populaire ne s’y est d’ailleurs pas trompé, parlant dès lors de « président des riches » !



  • Décroissant 5 octobre 2024 16:29

    @titi

    L’esprit de contradiction vous incite à inventer une vérité alternative !

    J’ai pourtant le souvenir de fort nombreuses manifestations en 2018 contre la hausse de la csg sur des retraites déjà malmenées lors du précédent quinquennat de « l’ennemi de la Phynance ». Et d’une campagne de la presse mainstream stigmatisant le « revenu » des retraités qui aurait été selon un agrégat statistique opportunément cé « en moyenne » supérieur à celui des actifs : injustice sociale qu’ il importait, toutes affaires cessantes, de réparer sur le champ !

    Le sous-texte est édifiant : seuls les riches sont fondés à accumuler, le salarié qui aurait réalisé des économies à l’issue d’une vie de travail doit immédiatement rendre gorge.

    Qu’est-il advenu : les retraités ont vu leur pension nette baisser sans que les actifs reçoivent le moindre fifrelin supplémentaire ! Il s’agissait derrière cette arnaque sémantique de compenser à l’euro près dans le budget de la nation le trou béant créé par la suppression de l’ISF et de la Flat-tax, une opération strictement comptable pilotée par Bercy.


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