Il est une chose que j’aimerais que l’on m’explique puisqu’on attribue au tabac la survenu de cancers. Il y avait , dans les années 50-60, un nombre plus important de fumeurs qu’aujourd’hui. L’armée fournissait même des cartouches de gauloises aux soldats chaque mois. Il y avaient aussi des cancers. Mais ce que je ne m’explique pas, c’est qu’alors que le nombre des fumeurs a diminué le nombre de cancers a été multiplié par 300. On nous enfume, et pas avec de la fumée de cigarettes, pour ne pas accuser les pollueurs en tous genres qui nous empoisonnent beaucoup plus surement que le tabac.
Si Spanghero a vendu son nom en même temps que l’entreprise, c’est qu’il y a trouvé un avantage. Pourquoi alors vouloir le « sauver » ? Parce qu’il a été en son temps une gloire du rugby ? Ou parce que dans ce monde pourri il convient d’excuser toutes les malhonnêtetés sous prétexte que les mis en cause sont riches ou célèbres ? Malheureusement ce sont les ouvriers qui vont faire les frais de cette course au profit à laquelle Spanghero a prêté son nom.
Depuis des années je me suis rendu compte que les « réformes » n’étaient jamais qu’une question de mode et une façon d’attacher, pour la gloire, le nom d’un quelconque politique à ladite réforme. Leur « nouveauté » ne dépasse pas la surface des problèmes et surtout ne les résolvent en rien. C’est du vent qu’on brasse pour faire croire qu’on fait quelque chose, quand on ne produit pas l’effet contraire à celui prétendument voulu, en nuisant encore plus à l’école.
Arrêtons de prendre les enfants comme prétexte : la journée des enfants n’en sera pas raccourcie pour autant. Beaucoup se lèveront tôt pour aller à la garderie en attendant l’ouverture de l’école, ils y retourneront après la classe où ils attendrons l’heure de la leçon de piano, le cours de danse ou de judo. Certains même resterons devant la TV après diner. Sûr qu’après de pareilles journées, ils soient fatigués. Mais à qui la faute quand en plus de la classe ils ont de multiples activités ? On parle des rythmes de l’enfant mais on s’acharne à vouloir les faire vivre comme des adultes. Ne cherchons plus d’où vient la fatigue !