« Et oui cher monsieur le Peuple se durcit et il y a de plus en plus d’incompréhension entre votre monde d’intouchables qui se permettent tout (monde de carlita....) et le monde des citoyens ordinaires justiciables, imposables, écoeurés de tous vos excès !Et c’est à nous de payer la note..... » ----------------------
Tu parles ! On n’avait encore jamais vu un peuple si faible, si lache et si soumis que le peuple français en ce début de 21ème siècle...
Chaque jour plus humilié, bafoué, pillé, la seule chose qui soit pourtant capable de heurter ce ramassis de vieilles bigottes que vous appelez le « peuple », ce sont ... les excentricités sexuelles d’un ministre !
1/ Un écrit littéraire n’est pas un procès-verbal de déposition enregistré par un officier de police judiciaire. Le livre de Monsieur François Mitterand n’est donc pas de nature à prouver quoique ce soit, hormis la complexité de sa sexualité, ce qui n’est pas encore un délit
2/ De surcroît le terme de « garçon » peut viser tout aussi bien un jeune homme de plus de 18 ans qu’un enfant ou un adolescent et, même pris au pied de la lettre, le livre dont il s’agit ne démontre donc rien.
3/ Le « tourisme sexuel » est parfaitement autorisé par la loi française, qui admet qu’on se lasse vite de l’érotisme dégagé par nos Marine Le Pen nationales, du moment qu’il ne concerne que des prostitué(e)s majeur(e)s. Il est donc tout à fait licite pour un Français adulte de financer les études d’un étudiant thaïlandais majeur, quelle que soit leur différence d’âge.
4/ Qualifier de « pédophile » un individu qui n’a manifestement jamais touché un enfant de sa vie constitue une diffamation qui devrait amener ses courageux auteurs devant le Tribunal correctionnel.
« Il est un moyen simple pour Frédéric Mitterrand d’être lavé de l’accusation de pédo-criminalité lancée par Marine Le Pen : porter plainte pour diffamation ou/et dénonciation calomnieuse. Cela provoquerait une enquête judiciaire propre à laver son honneur. » --------------------
Monsieur Frédéric Mitterand n’est pas victime de dénonciation calomnieuse mais de diffamation.
En matière de diffamation il n’y a pas d’enquête judiciaire ou d’instruction. C’est au diffamateur seul de prouver la vérité de ses propos.
« En tout cas, le durcissement de la loi à ce niveau-là est indispensable, car ce ne sont pas des criminels comme les autres, comme le montre leur récidive quasi systématique » ------------------
Vous avez des références à nous donner au sujet de « leur récidive quasi systématique » ? Ou est-ce seulement l’opinion communément répandue dans votre bistrot habituel ?
« ...le légal n’est pas forcément légitime en toutes circonstances... »
Propos vraiment curieux de la part d’un avocat !
Vous pourriez préciser ?« ----------------
Comme cela a déjà été dit Monsieur Bilger n’est pas un avocat mais un avocat général, c’est à dire un magistrat du parquet.
En le droit français le parquet (le Procureur si vous préférez) n’est pas obligé d’engager des poursuites lorsqu’un délit ou même un crime est commis. C’est le principe dit de »l’opportunité des poursuites".
Le législateur a toujours estimé en effet qu’il existait des cas limites dans lesquels, malgré la violation de la loi, il valait mieux que la justice s’abstienne de sévir.
Le magistrat du parquet doit donc s’assurer, en théorie du moins, que les poursuites sont non seulement légales mais également légitimes et que le procès ne provoquera pas des dommages encore plus graves que ceux qui motiveraient la procédure.
Je suppose que c’est dans l’esprit de cette règle française que M. Bilger raisonnait.