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Dyck

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  • Dyck 11 juillet 2007 17:43

    Je trouve que c’est une bonne chose de s’acharner sur ce pauvre Lang. Je n’ai personnellement rien contre lui, j’éprouve même une certaine bienveillance (Jack Lang ce fut autre chose que, mettons, Jean Lecanuet ou Alain Peyrefitte, non ?). Mais franchement, cette fois il fait honte à tout le monde. A t-il, au demeurant, encore toutes ses facultés ? Manifestement le type panique à l’idée de la mort avec laquelle il va se colleter dans finalement pas longtemps ; sa carrière est finie, sa vie bientôt aussi, alors comme tout un chacun dans pareille situation, il s’accroche à n’importe quoi. Réflexe de panique du vieillard. Il se fout bien des conséquences de son sauve-qui-peut. Image classique et pitoyable du bonhomme qui piétine ses voisins pour s’assurer une place dans le canot de sauvetage. C’est dans la nature humaine et on l’excuserait presque, on détournerait presque le regard tant ce comportement minable suscite la gêne. L’ennui c’est que Jack Lang fait de la politique (du moins à ce qu’il affirme), qu’il est élu, qu’il a des responsabilités et que, last but not least, il prétend porter un idéal (on ne rit pas) politique. Par conséquent, il doit, plus que quiconque, assumer ses actes. Au nom de quoi ne pourrait-on en débattre ? A ce compte-là, considérons qu’il faut laisser Chirac couler une retraite bien méritée loin du cabinet du juge d’instruction puisque que nul ne soucie désormais de lui et que, ma foi, le passé est le passé. C’est tout de même formidable que, dans un démocratie, ce soient ceux qui sont théoriquement les plus comptables de leurs actes à qui on estime finalement déraisonnable d’en demander compte. Je ne vois donc pas pourquoi l’article qui est publié ici devrait susciter la réprobation et son auteur presque s’excuser de donner son opinion sur un fait que l’on peut juger mineur mais qui n’en est pas moins en lui-même digne d’être discuté.



  • Dyck 11 juillet 2007 16:56

    C’est en effet très savoureux. Hélas il est probable que cela ne démonterait nullement le bonhomme qui affirmerait, les yeux dans les yeux, la main sur le coeur, que, eh bien justement, voyez-vous, c’est pour cela qu’il accepte cette mission afin de réformer de l’intérieur ce système en dérive. Qui ira entarter Jack Lang ?



  • Dyck 10 juillet 2007 18:41

    Je ne sais pas bien ce qu’il faut penser de toutes ces choses. Il ne faut pas faire preuve d’une lucidité inouïe pour deviner que ça panique chez tous les vieux jetons socialistes (des gens qui ont plus de soixante ans : Kouchner, Lang, Strauss-Kahn, Védrine, qui d’autre ?). Rapide calcul : on a Sarkozy pour dix ans. Donc c’est maintenant ou jamais. Le dernier train avant la mort (politique). Vu sous cet angle, on peut les comprendre. D’autant que cela fait déjà dix ans que ces gens sont dans l’opposition. L’enrobage de ces défections dans « le sens du dialogue », l’ « ouverture d’esprit », l’ « intérêt de la République », qui peut y croire à part ceux qui essayent de s’en persuader ? Prenez un brave couillon d’électeur socialiste (il y en a, dit-on). Le même qui, durant la campagne a entendu les Strauss-Kahn, les Lang, les Fabius et les autres vitupérer contre l’horrible Nicolas Sarkozy (il serait savoureux -je pense que c’est assez facile- de reprendre les déclarations des mêmes appelant sans ménagement aux armes contre la menace que représentait alors l’élection du bonhomme), eh bien imaginez que ce brave couillon soit tombé dans le coma avant le premier tour de la présidentielle et en sorte, le bienheureux, à peine deux mois plus tard. Laissons-le récupérer ses facultés, descendre à la cafétéria de l’hôpital, y acheter le journal. Il le parcourt et il voit Kouchner ministre des affaires étrangères, Fabius pressenti puis finalement Strauss-Kahn proposé président du FMI par Sarkozy, Jack Lang bientôt chargé d’une mission par le même, pour s’en tenir aux plus gros poissons. A votre avis, le couillon fraîchement sorti du coma : 1)se dit « Youpi ! c’est formidable, la France est belle et unie sous l’égide de son nouveau et insurclassable président. J’ai voté socialiste mais, bon, c’était parce que je ne savais pas quoi faire d’autre » 2)demeure incrédule et se dit que Ségolène Royal a finalement été élue après recomptage des voix par le Conseil constitutionnel 3)remonte dans sa chambre, se recouche et en se concentrant de toutes ses forces essaye de retomber dans le coma.

    On peut penser que l’éloignement de ces névrosés de la politique va dégager le terrain au sein du parti socialiste. Mais pour quoi y faire ? On peut penser en même temps à l’effet ravageur de ces stratégies pitoyables auprès d’une bonne partie des électeurs de gauche et à l’avenir douteux de ce parti censé les représenter (c’est du reste un peu optimiste : finalement combien ont été réellement scandalisés ?). Strauss-Kahn et Lang ont été candidats à l’investiture par le PS. A ce titre ils prétendaient théoriquement porter un discours expliquant pourquoi il serait néfaste que N. Sarkozy fût élu plutôt qu’eux-mêmes. Il ne manque plus que François Hollande accepte d’être nommé ambassadeur de France en Pologne.



  • Dyck 9 mai 2007 19:52

    Bon article. La comparaison avec Berlusconi est manifeste. Elle est d’ailleurs signalée ici ou là. Le comique de l’affaire c’est que, une fois de plus, la France va après tout le monde essayer ce qui n’a marché chez personne. Question : Sarkozy fait un score comparable à celui du Non au referundum. En 2006 c’était : non au liberalisme. Alors cette année c’est oui ? Qui peut avoir sincérement envie de faire de la politique dans ce pays ?


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