Attendrissant le petit cours de droit constitutionnel. Je crois néanmoins que la réaction du commentateur ne portait pas sur le contenu du mandat d’un membre de la représentation nationale. La tarte à la crème du mandat non impératif n’empêche pas cependant de s’interroger sur la responsabilité politique de l’élu, qui est une question distincte. Je pense que c’est celle-ci qu’évoquait le commentaire.
Intéressant de constater combien la confusion s’instaure vite, dans la plupart des commentaires, entre « aimer/ne pas aimer le travail » et « être pauvre/ou riche ». L’ouvrage (hélas un peu cul-cul la praline si on en juge par les extraits dont nous gratifie la rédactrice de l’article) se veut un propos sur « la valeur du travail ». La plupart de ceux qui commentent escamotent aussitôt le propos pour le transformer en : « la valeur que l’on retire du travail ». C’est une chose d’énoncer ce truisme que sans travail point ou peu d’argent (en tous cas pour la majorité). C’en est une autre de s’interroger sur le phénomène qui, dans nos sociétés, consiste à sur-valoriser le travail alors que, dans le même temps, si on pouvait parvenir au même résultat financier sans rien foutre, qui, sincérement, s’en priverait ?
Cet escamotage du propos, certes involontaire, est le signe du formidable tabou qui continue (et ça s’aggrave ces temps-ci)à entourer cette question du « travail ».
Je crains qu’il n’y ait eu une petite confusion informatique dans l’inscription de « commentaires » et « réponses au commentaire » car vos réponses agacées ne concernent manifestement pas ce que j’ai écrit et qui réagissait, d’ailleurs positivement, à votre article sans vous mettre le moins du monde en cause.
Je crois que vous devez être un peu fatigué (jet lag ?). Qui vous parle de rendre des comptes ? ou je me suis mal exprimé ou vous avez lu un peu hâtivement mon propos.