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Eurasien
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  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Derniers commentaires



  • easy easy 13 octobre 2008 14:39

     A L’auteur,

    Tu écris que le problème des banques (US au départ) n’est pas dû au fait qu’elles ont des avoirs toxiques mais au fait qu’elles manquent de liquidités.

    Je pense que tu n’as pas saisi que c’est le couple emprunteur + banque qui crée de l’argent, et cela ab nihilo.
    Contrairement à la légende ce n’est pas l’argent économisé par Fourmi que la banque prête à Cigale (ce principe pourtant logique et sain, ne vaut plus que pour une très faible part lorsque le système financier s’emballe, ce qui est le cas depuis très longtemps)
    Certes, il est possible de dire que depuis quelques mois, les banques manquent d’argent de Fourmi. Mais le système audacieux fonctionnait très bien sans argent épargné et ce qui l’a mis en berne c’est que le couple emprunteur + banquier est apparu soudain beaucoup moins crédible. Soudain des tas de crédits s’avèrent pourris, jamais leurs emprunteurs ne pourront payer leur dette (surtout quand, par effet papillon, l’immobilier gagé s’effondre et que l’économie réelle s’écroule)

    Au fond, il faudrait ajouter un troisième larron au couple emprunteur + banquier ; il faudrait ajouter le personnage "perspectives écologiques" ou "durabilité" Ce troisième personnage martelant qu’il est sans avenir, il n’aide pas les deux autres sbires à croire en leur futur.



    Il aurait suffit que les emprunteurs US aient été (ou soient restés) solvables sur la durée et/ou que leurs maisons hypothéquées aient conservé leur valeur pour que l’accident actuel n’ait pas eu lieu et on n’aurait jamais parlé de crise des liquidités. 
    Hélas par l’effet conjugué du grand nombre de ces naïfs emprunteurs et du manque de perspective de redressement de tous ces cas, le déversement en masse de leurs maisons sur le marché en a fait écrouler le prix.

    Les banques qui leur avaient accordé un prêt se sont retrouvées d’abord avec des emprunteurs incapable d’assumer leurs obligations puis avec des maisons récupérées ne valant plus rien. Alors certes, maintenant que l’illusion de ces obligations pourries a cessé, chacun court à l’argent réel, à l’argent économisé, à l’argent de la Fourmi. Certes maintenant on hurle partout au manque de liquidités.
    Mais ce n’est pas la cause. Ce n’est pas parce que dans un an on hurlera au manque de riz que ce manque aura été à l’origine de la crise.

    Notre système, notre croissance folle n’a été possible que par notre audace folle.
    Déjà depuis l’Antiquité, on s’est mis à spéculer sur des gains futurs, sur la confiance en autrui de produire des richesses dans le futur.
    Mais si autrefois on prêtait de l’argent vrai (car il n’y avait pas de banques et encore moins de système bancaire) à un aventurier c’était sur une durée de un an et avec un taux de 100%
    Aujourd’hui, il y a un système banquier (dont les dirigeants sont convaincus qu’il leur revient le destin de gouverner le monde sur ses profondeurs) A partir su moment où un réseau banquier couvre le monde, il n’a plus vraiment besoin de valeurs réelles pour fonctionner. Il peut créer des valeurs virtuelles établies d’abord sur des documents engageant quelqu’un à livrer de vraies richesses dans le futur, et aussi sur la confiance entre elles. Ce qu’une banque crée comme argent virtuel, les autres banques sont tenues d’y croire.


    Lorsqu’une banque considère qu’un emprunteur peut payer pendant 30 ans les remboursements d’une sommme empruntées, elle crée cette somme. La banque crée une ligne de crédit à partir de l’obligation de l’emprunteur de la rembourser. A l’instant où quelqu’un s’oblige en signant un papier, ce papier a une valeur et il est généralement échangeable, tant qu’à faire.
    C’est exactement au moment où je signe mon obligation à fournir plus tard des richesses, que je crée un document valeur. Et le banquier accepte en contrepartie de mon obligation transférable, à m’ouvrir une ligne de crédit en "espèces"

    Les banques fabriquent de l’argent et bien davantage que les imprimeries de billets. Mais elles en fabriquent en se fondant sur la solvabilité des emprunteurs. C’est lorsque la solvabilité des emprunteurs chute que les banques ne peuvent plus créer de l’argent virtuel et que l’argent réel redevient soudain capital, dans tous les sens du mot.

    Le volume de l’argent papier (pourtant déjà très important ./. à une contrevaleur plus concrète) est très insuffisant pour faire tourner l’économie mondiale actuelle. Ce qui la fait tourner c’est l’argent virtuel créé par anticipation sur des produtions de valeurs futures

    Ce système de création d’argent sur la foi des possibilités futures d’un emprunteur tient bon tant que toutes les banques pensent qu’elles ont toutes le courage de refuser de se faire plus de fric en osant dire NON aux emprunteurs sans perspective.
    Mais sont arrivées des "banques" opportunistes, créées sans le moindre dépôt, avec pour unique vocation de dire OUI aux emprunteurs habituellement refoulés. Ces "banques" qui jouent sous la ceinture ont ramassé à la pelle des obligations de gens à l’avenir particulièrement incertain, elles les ont piégés avec des formules séduisantes puis elles ont cédé ces obligations à d’autres banques et au bout de quelques rotations tout le monde a perdu de vue qu’elles détenaient des obligations pourries, en très grand nombre.

    En acceptant le principe de la création d’argent instantané fondé sur la production de biens à venir, on a finalement permis aux plus opportunistes d’aller encore plus loin en créant de l’argent sur des richesses futures hautement improbables

    N’avons-nous pas été nombreux à avoir été surpris de nous voir accorder un crédit alors que nous ne nous le serions pas accordés ?

    "Comment se fait-il que mon banquier soit à ce point sûr que je pourrais lui verser 1000 € tous les mois pendant 20 ans, alors que moi j’en doute ?" Question que nous nous posons certes mais que nous ne creusons pas, surtout pas avec notre banquier. C’est tellement agréable d’avoir la preuve tangible que quelqu’un croit en votre avenir radieux !
    Le ver est quelque part là.

    Si les banquiers A, B, C, D, E, ont refusé mes obligations à les rembourser et si le "banquier" V comme véreux accepte mes obligations de clodo, pourquoi les banquiers A, B, C, D, E devraient-ils reconnaître mes chèques émis sur V ?

    Pourquoi une banque dont les clients seraient tous des Rothschild ou des Rockfeller devrait-elle accepter les chèques d’une banque de véreux ?
    Elle tue pas mal les pauvres que nous sommes cette question, n’est-ce pas ?
    Désagréable, on ne se la pose pas et pourtant, elle est à la base de tout le système économique et financier





    Imaginons qu’il n’y ait désormais qu’une seule banque créatrice d ’argent virtuel, toujours fondé sur des remboursements futurs des emprunteurs (donc sur le risque). Imaginons que tous ses agents appliquent à la lettre les consignes pour un certain niveau de sélection des emprunteurs. Et bien cette banque unique reconnaîtrait toujours les chèques en circulation et il n’y aurait pas de déconvenue à grande échelle.

    Même si on créait une telle banque unique aujourd’hui, il resterait tout de même à résoudre le problème de la grande disparité des critères de sélection des emprunteurs ayant actuellement des crédits en cours, et pour 30 ans encore.

    Fondamentalement et tant qu’on trouve jouable de créer de l’argent sur les possibilités de création de richesses futures d’un individu, il faudrait aujourd’hui examiner tous les crédits en cours et les renoter selon une grille standardisée en laquelle tous les banquiers auront confiance. Il y aura certes pas mal de mauvaise surprises mais ensuite, on pourra repartir sur des bases claires.

    Et cela en ne perdant pas de vue que dès les premiers coincements de la machine, les emprunteurs les plus sûrs le deviennent moins. Toutes les notations des obligations (privées ou d’Etat) sont suceptibles de glissement, vers le bas comme vers le haut, en fonction du niveau de confiance général.

    Dans le contexte actuel, il est certain que toutes les décisions qui vont dans le sens de la centralisation du système financier sont bonnes. Certes les Etats n’ont pas le droit de saisir toutes les banques et les fondre en une seule mais ils peuvent déjà en nationaliser un certain nombre et ils peuvent surtout leur imposer les mêmes critères d’évaluation de la solvabilté des emprunteurs. Harmonisation idéaliste qui irait à l’encontre des principes naturels de la concurrence et de la course au toujours plus risqué pour essayer de gagner plus, autant le souligner.



    De la mésaventure actuelle pourrait émerger (ou mieux se caractériser) un système financier à plusieurs vitesses, cloisonné (ou mieux cloisonné).
    Trois catégories de banques : Des banques pour très riches, des banques pour riches et des banques pour fauchés. Les chèques des banques de niveau inférieur n’étant jamais acceptés par les banques de niveau supérieur. 

    Il y aura des cartes de crédit valables uniquement chez Tati et Lidl, d’autres valables partout.
    Seul l’argent papier restera sans odeur.
    L’argent virtuel en aura.





  • easy easy 13 octobre 2008 00:22

    Quelque part plus haut, quelqu’un s’est étonné ou offusqué qu’un article de son cru, publié sur différents sites, s’est vu approprié par Wikipédia qui réclame dessus des droits d’auteur (ou en tous cas de propriété)

    Et bien de mon côté j’ai constaté que cette appropriation de nos livraisons était pratiquée par quasiment tous les sites.

    Sur bien des sites, votre présence, votre activité (par exemple forumique) profitera au webmaster en terme d’animation, de fréquentation et donc de revenus publicitaires ; vous serez censuré ; vous pourriez être banni mais en aucun cas vous ne pourriez récupérer vos petites affaires (par exemple en effaçant ou en rééditant blanc, car pas de fonction réédit ou limitée dans le temps)

    Généralement, les sites se réservent le droit de poursuivre tout intervenant qui dérogerait à leur charte mais affirment aussi leur droit de propriété sur tous les écrits.

    Il est vrai que si un auteur retire ses interventions dans une file où il a été très actif, ça laisse des trous qui rendent le thread incompréhensible. N’empêche que sur la base de ce bel argument, les sites profitent de nos millions de dons et se les approprient.

    Agora Vox n’y fait pas exception.





  • easy easy 12 octobre 2008 20:23

    Et à partir de là, les photos ne sont plus jamais des éléments susceptibles de servir la cause du "cow-boy ou celle de l’ "indien" ?

    Le noir n’est pas le rouge, n’em !pêche que l’argumentation selon laquelle il peut être considéré comme le contraire du blanc n’en reste pas moins valable.

    Les photos ne sont que des reproductions de l’image d’une chose (et je n’ai dit autre chose que dans ta tête) ce qui n’empêche qu’elles sont pertinentes, plus fiables que bien des bla-bla et peuvent servir d’argument ou de preuve (à charge comme à décharge)



  • easy easy 12 octobre 2008 01:22

    Tout vient d’être dit par les précédents intervenants sur le fond du sujet évoqué.
    Comme tous, je suis révolté. Moi aussi j’aurais bien tenté le coup d’aller y prendre des photos de manière très ostensible pour me battre contre cette interdiction.

    Mais hormis l’aspect "droit à l’image" qui a déjà été bien discuté ici, ce qu’il est possible d’ajouter c’est que pour mille et une raison, celui qui tient un appareil de capture d’image peut représenter une menace. Menace pour qui ? En principe uniquement pour celui qui crée ou qui gère ou qui est responsable du sujet dont l’image est capturée.

    Ainsi, même un directeur de collège, même un directeur de piscine, même un patron de bar ou de tabac, peut voir une menace en toute personne saisissant des images de son précieux.

    Essayez pour voir et vous ne serez pas déçus.
    Essayez de prendre en photo n’importe quoi (en ciment, en fer, en fleur ; en viande, en chemise ou à poil) sous les yeux de la personne (physique ou morale) qui en a la charge, la garde, la propriété et vous verrez que vous l’irriterez.





    L’appareil de capture d’image, peut être une arme.

    L’image capturée, ça a été des millions de fois prouvé, peut servir à nuire.
    De mille et une manières.
    Si l’on est dictateur, alors les images saisies par quelque espion dans nos salles de torture posent problème
    Si l’on est propriétaire d’une maison alors les images saisies de notre bien peuvent servir à préparer un cambriolage
    Si l’on est proprétaire de voiture alors les images de notre caisse peuvent servir à nous impliquer dans un accident.
    Si l’on est pris en photo devant la tour Eiffel en compagnie d’une autre personne alors ces images pourraient servir à un détective privé cherchant les preuves d’adultère

    Etc.




    Soyons de bonne foi

    En somme, un appareil de capture d’image peut aussi devenir une arme (avec différents degrés de nuisance) contre des "indiens" ou contre des "cow-boys" et il est étonnant que personne ici ne l’ait rappelé.

    Nous savons tous que les intentions d’un paparazzi équipé (devrais-je dire "armé" pour mieux enfoncer le clou ?) d’un méga téléobjectif sont contraires aux intérêts du sujet qu’il va capturer. Alors nous devons reconnaître que le fait de se promener équipé d’un outil qui fait penser aux grands prédateurs d’image tout en exigeant des "gardiens" qu’ils n’y voient aucune mauvaise intention est au minimum provocateur ou égocentrique.

    Est-il vraiment honnête ou empathique de se promener parmi des biches avec un fusil et d’exiger d’elles qu’elles nous considèrent comme non dangereux ?





    Gros calibre / Petit calibre.

    Si rares étaient les personnes équipées d’appareil photo, alors un gus photographiant même avec un petit appareil serait suspect aux yeux des gardiens. Or les personnes se promenant partout avec des appareils photo de petite taille sont innombrables. Comme cette énorme masse c’est nous-mêmes, comme cette énorme masse ne semble pas être celle qui fait de méchantes choses, nous tolérons que des gens en bermudas prennent des photos avec leur petit appareil.

    Se fera singulièrement et très négativement remarquer par les gardiens du temple, celui qui se pointera avec du gros matériel ; celui qui semblera -en raison de son gros investissement en matos- attendre beaucoup de chose de ses prises.
    Il va donc de soi que, pour rassurer ls gardiens, les "méchants" éventuels se débrouilleront avec de "petits" appareils très performants, porteront des tongues et se feront prendre en photos en bande de rigolards devant leur grave cible.

    Mais gentil ou méchant, il suffit d’exhiber un gros calibre pour éveiller la méfiance. Est-ce illogique ?



    BNF bien public

    La BNF a beau être un bien public, il y a un certain nombre de personnes qui sont responsables au premier rang des misères qui pourraient lui arriver. Et il n’est pas anormal qu’elles crisent quand elles voient des gens capturer des images de cette chose dont elles ont à répondre.

    Il est donc tout à fait normal que les responsables d’un site (forêt, mer, iceberg, piste de ski, ponton, gare...) aient des craintes devant des photographes et il est tout à fait normal que chacun de nous se batte pour préserver la liberté des honnêtes gens de capturer les images qui les inspirent (sans dégradation ni usure de la chose photographiée)

    Mais comment vérifier l’intention des photographes, leur sincérité ?
    C’est impossible n’est-ce pas ?
    Et puis la bonne intention d’un Palestinien est-elle bonne aux yeux d’un Israélien ?
    La bonne intention d’un militant de Green Peace est-elle bonne aux yeux de Total ?




    Saine bataille

    Alors on interdit. Et interdisant, on réduit davantage notre espace de liberté.
    Du coup nous nous révoltons car nous avons le devoir de nous révolter simplement pour dire, pour énoncer que des photographes animés de bonnes et loyales intentions existent (même si on ne sait qui ils sont, d’où ils sortent et où ils vont) et ces honnêtes gens revendiquent le droit de photographier (ou dessiner ou peindre ou sculpter) ce qui les inspire.

    Cette bataille entre sédentaires et nomades est saine et normale.

    La situation ne deviendra vraiment grave que le jour où même les batailles les plus logiques seront interdites.




  • easy easy 11 octobre 2008 13:09

    Bonjour Michel,

    Ton article est probablement intéressant mais quand je vois qu’il y est question d’argent, que tu y cites des montants importants et que tu argumentes aussi bien de "milliard" 1 000 000 000 selon l’échelle longue chère à la majorité du Monde, que de "trillion" qu’il faut probablement comprendre 1 000 000 000 000 selon l’échelle courte anglo-saxonne (et non 1 000 000 000 000 000 000 selon notre échelle longue), je fuis.

    Et je vois ce genre de légèreté rédactionnelle partout.
    Comme quoi on peut être plutôt bon visionnaire ou bon didacticien ou bon rhéteur tout en étant très approximatif ou très vague ou très faux sur les réalités.

    Surtout depuis un an, il doit bien y avoir dans les 100 000 000 d’individus qui, dans le Monde, émettent leur avis sur l’état ou les maux ou les remèdes de notre système. Et chacun de resservir des chiffres glanés ici et là dans l’énorme marmite babélienne, avec davantage d’intérêt pour leur aspect fascinant que pour leur exactitude.

    Comment pouvons-nous tirer quelque lumière d’un tel foutoir ?

    Je remarque aussi que dans tous ces articles disons économistes, on cite des nombres énormes, mais jamais on n’y voit la moindre opération, la moindre proposition de calcul.
    A la limite, BHL écrirait lui aussi son avis sur l’économie mondiale, lui aussi nous jetterait des chiffres énormes mais ma main au feu que jamais il ne proposera le moindre calcul. Même pas une simple division. Trop peur de se tromper. (Sauf s’il me lit en ce défit car, piqué, il fera p’tet un ti effort contrariant)

    Alors ne parlons même pas de la règle de trois, qu’aucun politicien du monde n’ose jamais aborder. (J’ai remarqué qu’en Justice c’est pareil, on y cite souvent des chiffres mais on y fait rarement des opérations)

    Quoi qu’il en soit, on ne doit pas utiliser les mots billion, trillion... sans préciser dans laquelle des deux échelles on se situe.

    Voilà, mon intervention est exactement hors sujet, quoique...




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