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Lachésis

Je suis étudiante en master de bioinformatique à Paris-Sud 11.

Mes passes-temps sont le jeu de rôle, la lecture de science-fiction ou de fantasy et de manière générale, j’aime bien parler de ce que j’étudie.

Tableau de bord

  • Premier article le 17/02/2009
  • Modérateur depuis le 10/04/2009
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Derniers commentaires



  • Epeire 5 mars 2009 18:15

    invention du sexe : même les bactéries peuvent s’échanger des gènes assez simplement (sans cependant création d’un troisème individu)

    l’intérêt de la sexualité est de créer de nouvelles combinaisons de gènes permettant une plus large palette de variations (différentes combinaisons de caractères) : des "clones" ou individus à reproductions asexués seront tous identiques et plus sensibles aux mêmes parasites et maladies (ce qui pose d’ailleurs pas mal de problèmes aux bananeraies où les arbres sont issus du bouturage, donc identique). Avantage sélectif indéniable donc.

    Pour arriver à la sexualité tel qu’on la connait (rencontre de 2 êtres unicellulaires haploïdes (un jeu de chromosomes) => fusions => 1 être multicellulaire diploïde, il a une multitude d’autres possibilités et elles ont toutes été appliquées par un organisme ou un autre (les algues, notamment, ont des cycles avec des algues haploïdes produisant des cellules fusionnant redonnant des algues diploïdes... quelque chose qui ne va absolument pas dans le sens commun et franchement à faire peur. Les champignons font l’inverse des animaux : multicellulaires haploïdes, fusion des gamètes immédiatement suivit d’une méiose redonnant des êtres haploïdes...)

    Le "sexe" a commencé pour les animaux assez simplement : des gamètes de même taille mais nécessitant des "polarités" notée souvent + ou - qui évitent l’autofécondation (forme de consanguinité très poussées, en général évitée chez les animaux, c’est moins vrai chez les plantes). Ces gamètes èrent dans l’eau de mer jusqu’à rencontrer par pur hasard un gamète de polarité opposés (autant dire que ces animaux là en produisent des tonnes ! Cas des coraux) Puis la séparation gamète mobile petit et rapide/gros gamète avec toutes les ressources était efficace, cette solution a été pas mal favorisée (oeuf) encore plus si la fécondation avait lieu protégée dans les voies génitales de la femelle.

    1er poisson à sortir de l’eau : on connait quelque uns des "chainons pas manquant" de la transition, qui existent toujours : ces poumons primitfs sont des sacs assez simples mais richement irrigués qui récupèrent de l’oxygène. Ainsi le dipneuste africain se débrouille pour respirer de l’air et même se creuser un terrier où il peut rester très longtemps (compter des mois, voir davantage) sans retourner dans l’eau.
    Dans la continuité, les amphibiens ont une peau non kératinisée et les oeufs qui ont toujours besoin d’eau, ce qui les obligent à rester près des zones humides. Celles-ci respirent principalement par la peau (70%) et peuvent survivre à une ablation des poumons ! Le déplacement des salamdres a d’ailleurs des points commun avec l’ondulation de certains poissons.

    les ailes : pour les oiseaux, les plumes ont été sans doute antérieures au vol : de nombreux dinosaures, dont les oiseaux sont les descendants directs, avait des plumes. Il existe plusieurs théories explicatives (saut d’arbre en arbre comme certains mammifères capable de planer mais non de voler ; le vol plané existe d’ailleurs dans tout les groupes de vertébrés, ou de "filet" pour rattraper les insectes. J’aime moins cette dernière explication)
    les insectes : ça a été moins étudiés. Les ailes existent chez tout les insectes (les autres bestioles à six pattes comme les perce-oreilles ou les poissons d’argents ont été retoqués chez les hexapodes) mais on ignore quelles ont été les étapes de leur apparition. Les insectes se fossilisent très mal et ont été beaucoup moins bien étudiés.

    ADN et ribosome : les origines de la vie font énormément débats et les théories sont toujours très floues. Parmi ce qui est avancé actuellement, citons la théorie du "monde ARN" : apparition spontanée de micelles (double bulles de lipides) dans l’eau et à côté de brins d’ARN formés seuls à partir de nucléotides. Nombreuses lacunes, mais l’ARN est plus simple et peut former des ribozymes, structures en 3D ayant un rôle semblable aux ribosomes. Bref, on zappe les protéines et l’ADN, ce qui simplifie déjà beaucoup les choses.



  • Epeire 5 mars 2009 16:42

    du tout. Je suis en biologie des organismes et populations, dernière année avant la licence (voir mon cv) et je suis toujours aussi athée qu’au premier jour de mon entrée fac.

    De la biologie animale et les stratégies adaptatives, j’en ai quasiment tout les jours. Donc demandes-moi ce que tu voudras comme exemple et je pourrais sans doute trouver une explication qui ne fait pas appel à Dieu (sans oublier bien sûr, qu’il faut garder des pincettes et que les théories peuvent toujours changer, cela dit avant d’y introduire Dieu je vais attendre une preuve...)



  • Epeire 5 mars 2009 16:36

    Pourriez-vous retrouver les références du documentaires s’il vous plait ? Pardonnez mon septicisme mais j’ai vraiment du mal à croire des chiffres pareils sur parole.

    D’autant que pour "l’internaute moyen", on a la liste des demandes effectuées sur les moteurs de recherche comme google (voir ici) et le mot sexe ou terme associté n’arrive nulle part en première position.



  • Epeire 5 mars 2009 14:12

    C’est possible d’avoir des noms ? J’ai plutôt entendu parler dire qu’ils étaient souvent agnostiques, ça fait une sacrée différence si l’on ose dire...



  • Epeire 5 mars 2009 13:17

    Oui Actias, il y a des choses vraiment tordues qui se font pour étudier "l’écologie du rumen", la communauté des micro-organsimes qui y vivent.

    Mais le hublo n’est pas si traumatisant pour la vache (sur la première vidéo on voit bien que ça ne lui fait pas mal), moins en tout cas que des lavements d’estomacs régulier. Bien sûr on pourrait tout simplement revenir à des pratiques agricoles anciennes ou devenir tous végétariens, mais tant que ce n’est pas à l’ordre du jour, le pragmatisme qui reste consiste à limiter les dégâts de l’agriculture intensive.

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