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Lachésis

Je suis étudiante en master de bioinformatique à Paris-Sud 11.

Mes passes-temps sont le jeu de rôle, la lecture de science-fiction ou de fantasy et de manière générale, j’aime bien parler de ce que j’étudie.

Tableau de bord

  • Premier article le 17/02/2009
  • Modérateur depuis le 10/04/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique












Derniers commentaires



  • Epeire 11 mars 2009 14:37

    C’est quand même malheureux. On a de plus en plus de signe en faveur de notre grande proximité avec les chimpanzés et bononos, et voilà qu’on parle d’émasculer l’un d’eux alors même qu’il en donne des preuves de ces liens !

    ça ne serait pas plus cher de tendre un filet le long de l’enclot comme pour une volière tout de même ?



  • Epeire 9 mars 2009 17:20

    encore faudrait-il retrouver le cratère... et les preuves que l’être humain a joué un rôle dans l’extinction de nombres de bestioles (même si on ne peut pas dire qu’il soit la seule cause pour chacune des espèces concernées) sont quand même solides.

    En comparaison, pour ce qui est des dinosaures, on a retrouvé un cratère en Amérique du Sud qui colle joliement bien à l’histoire.



  • Epeire 8 mars 2009 19:57

    pas vraiment. Tout au-dessus de la notion d’espèce (et encore... Vous avez du voir sur mon précendent article le bordel sur lequel on risque de tomber) est purement une conception de l’esprit. ça ne veut pas dire que ça n’a aucune utilité, mais c’est de la théorie, parfois très instable.

    De nombreux cas sont sujet à contentieux plus ou moins importants (notamment pour un groupe d’animaux appelé lophophorates avec un gros débat : est ce que ce sont des protostomiens ou des deutérostomiens ? Dans un cas, chez l’embryon la bouche se forme en premier, dans l’autre c’est l’anus. ça a l’air de rien comme ça ? Dans le premier cas, c’est le camps de la plupart des invertébrés, dans l’autre, celui des vertébrés et des échinodermes... et si un de mes profs lit ceci je me ferais taper sur les doigts car il faudrait parler de chordés, groupe un peu plus large que les vertébrés !)

    D’ailleurs de nombreuses personnes en leur temps, dont Buffon, se sont opposé à Linné en disant que son système ne servait à rien "Dieu a créé, Linné a classé"... Dixit Buffon. Mais ce système à certainement mit Lamarck puis les autres transformistes sur la piste pour l’évolution.

    De nos jours, on les regroupes soit selon la physiologie ou de préférence (mais ce n’est pas fait pour toutes les espèces) par apparentement génétique. Mais je n’arriverais pas à vous dire pourquoi on choisit de mettre deux espèces dans le même genre ou pas. (en plus il existe au moins de 3 méthodes de calculs différentes donnant des résultats parfois divergents !) Stricto sensu j’imagine qu’on devrait mettre seulement deux espèces dans le même genre mais ce n’est pas le cas.

    Quand au livre de Vercors dont je parle, c’est l’histoire de scientifiques qui découvrent une nouvelle espèce de singe mais si proche de l’humain qu’ils ne savent pas à quoi ils ont affaire. Comme un danger d’origine humaine les menace, ils inséminent artificiellement quelques femmes, les ramènent à Londres et une fois l’un des petits nés, ils le tuent puis l’"assassin" se dénonce à la police pour obliger le gouvernement à se décider. Certains passages sont un peu daté (notamment la place que nombre des protagonistes attribuent aux noirs hélas, le roman date des années 1950) mais l’ensemble reste très intéressant.



  • Epeire 8 mars 2009 19:33

    Disons que là où ça se corse, c’est que la forêt européenne a à peu près le même âge que les humains d’Europe (puisqu’avant le climat était trop froid), les arbres que nous connaissons dans nos forêts (hêtres, chênes, etc) étant alors cloisonné dans des zones refuges où le climat était moins dur. Rien qui soit immuable donc.

    Le problème de la forêt entretenue, c’est que les arbres ne sont pas forcément ceux qu’on trouverait à l’état naturel (il y a tout une branche de la biogéographie qui consiste à se demander "quel arbre aurait poussé là si l’Humain n’était pas intervenu" ? Et comme la forêt elle-même altère légèrement le climat, ça devient vite du sport !), qu’il y a moins de bois morts sur le sol (moins de choses à recycler pour les insectes xylophages, de cachettes pour d’autres animaux...) comparez avec Bialowieza qui est très étudiée par les écologistes (enfin, maintenant j’ai noté que mes profs disaient écologue pour éviter la confusion avec les amis de José Bové). Il y a une grosse quantité de bois morts au sol. Hélas, ce site ne reflète qu’un type de forêt et ne donne pas d’indication sur ce qu’à dû être le reste de l’Europe.

    Par exemple, il ne devrait pas avoir un seul conifère hors des zones montagneuses en France (et autres exceptions microclimatiques) car ces arbres ne sont pas adapté.
    Sans parler des arbres malades et autres que l’on abat ne serait-ce pour éviter qu’ils ne tombent sur la tête des promeneurs, alors qu’ils peuvent attirer certaines créatures. Je ne parle même pas des "champs"’ d’arbres où ils sont littéralement planté en rang d’ognion en attendant la tronçonneuse, vous devez voir de quoi je parle.

    pour le bocage, la page de wiki est assez bien faite. Là je n’ai pas mes cours sous la main (faut attendre demain pour ça) si vous voulez que je retrouve le nom de quelques espèces.



  • Epeire 8 mars 2009 15:43

    (pardon pour le temps de réponse, je voulais réagir plus rapidement au 1er commentaire de graysop, mais ça demande le temps de s’y poser. Merci à pour cette remise à plat de certaines choses pourtant élémentaires)

    Que les bocages ou la déforestation aient multiplié par cent ou mille les effectifs d’une espèce donnée, ça reste quand même une seule espèce. Ça embellit peut-être momentanément le paysage, mais ça n’ajoute rien à la biodiversité, ça ne crée pas d’espèce nouvelle (on ne peut pas créer d’espèce nouvelle). Au mieux on a sauvé cette espèce, si elle était en danger. Au pire, on a entraîné l’extinction d’autres espèces.

    Si on parle des forêts "primaires", il y aura plus de dégâts que de bien. Mais en France où la couverture forestière est réduite à pas grand chose, la situation est différente : comme les forêts sont entretenue, il n’y a plus de bois au sol et donc des possibilités en moins pour certaines créatures. Le boccage tient à la fois de la praire et de la forêt par les arbres/haies qui servent de barrière entre parcelles. Ce n’est pas une, mais plusieurs espèces qui peuvent en bénéficer avec de nombreuses interactions. ça n’a rien de négligeable. De plus, s’il n’y a probablement pas eu le temps d’évoluer en de nouvelles espèces depuis l’apparition de l’être humain, des plantes sauvages ont cependant pu "caler" leur cycle de reproduction sur celui des plantes cultivée pour terminer leur cycle de vie avant la moisson. (bon ok, ce que je raconte suppose une agriculture bio et sans open fied... C’est pas non plus gagné d’avance). A noter aussi que le boccage en bord de rivère (ripysylve) retient une bonne partie des polluants et des engrais.

    (pour ce qui reste de forêt vraiment sauvage en Europe, il y a un tout petit bout de terrain en Pologne, la forêt de Bialowieza qui a été épargnée un peu miraculeusement de la hache en devenant successivement une zone de chasse royale, une réserve de chasse pour les nazi puis un parc ensuite. En France, un morceau de forêt (de Fontainebleau si je ne plante pas) a été préservé depuis le 19eme par des peintres qui en avaient ras-le-pinceau de voir abattre l’arbre qu’ils étaient justement entrain de peindre. Il me semble que c’est l’une de nos plus vielles réserves).


    Vous opposez ensuite droit des humains et droit des animaux, identifiant la question de la biodiversité avec ce dernier. Pourtant, la biodiversité n’a rien à voir avec le droit des animaux, et les deux entrent même souvent en conflit. Le droit des animaux, c’est, en gros : il faut éviter de faire souffrir un animal inutilement. Ça s’applique à un animal individu, pas à une espèce animale. Une espèce ne souffre pas, elle ne ressent rien en disparaissant. La biodiversité n’est donc pas un droit des animaux, et ce serait en fait plutôt un droit des humains. Un droit de nos descendants, qui souhaitent peut-être vivre dans un univers peuplé d’autres chose que d’humains et de pigeons (même s’il y a cent milliards de pigeons).

    Merci pour cette revue de certains principes. Entre les défeuseurs des animaux et ces principes, effectivement, je m’y perds un peu. Le risque que je vois avec le droit des animaux, c’est la subtilité assez mince entre traiter les humains comme des animaux ou les animaux à l’égal (sur certains points) ça peut amener très loin... La dernière fois qu’on a fait bouger la limite homme/animal ça s’est mal terminé.

    mais je trouvais que laisser planer un doute sur l’intérêt de sauver des espèces c’était déjà beaucoup

    Ne dit-on pas qu’on doit toujours douter de tout ? Sans ça nous n’aurions sans doute pas eu cette discussion. Là encore c’est l’aspect droit homme/animal qui me gênait surtout, cf paragraphe précédent.

    Je ne crois pas non plus être un écologiste apocalyptique. Je ne pense pas que vous le soyez en effet. smiley


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