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ERANOVA

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  • ERANOVA 16 juillet 2018 11:27

    @Cateaufoncel2
     

    Rien n’est insurmontable, sur la couche heureuse des passionnés, ne vous déplaise. Vous parlez de chimères, avec vos « VOUS » et vos « NOUS ». Cherchez bien et vous vous trouverez bien un ancêtre « négro-caucasoïde » (ou inversement) quelque part. Un peu d’ouverture d’esprit ne nuit pas à l’intelligence. La doctrine des « à-croupetons », en revanche…


  • ERANOVA 16 juillet 2018 09:58

    @Jonas

    Vous dites : «  C’est un pays plus sûr et plus stable que la France.  » : 

    Il ne faut tout de même pas dire de sottises  ! Retour sur la 3e guerre balkanique entre 1991 et 1999 : 

    plus de 150 000 morts tous camps confondus  ; 
    - plus de 4 millions de déplacés (en particulier en Europe de l’Ouest : on ne parlait pas alors de migrants, mais de réfugiés. Voyez comme le langage change selon les préférences.) —, à 80-90 % des femmes et des enfants, les hommes tant trop occupés à s’entre-étriper — ; 
    - un pays totalement annihilé et des infrastructures civiles totalement détruites après la guerre la plus féroce depuis la Seconde Guerre mondiale et l’une des plus atroces que le monde ait connues  ; 
    - de multiples génocides qui hantent encore les personnes dotées de conscience.

    Un pays sûr  ? Vraiment  ? Aujourd’hui, peut-être, pour les Croates, après les atrocités interethniques, peut-être, mais à quel prix  ? Plus sûr que la France ? Mais pourquoi n’y migrez-vous pas ?

    Vous avez décidément la mémoire (et la vue) bien courte(s). 
    Le racisme est une maladie honteuse, l’une des pires ; seule la bêtise lui dame le pion.



  • ERANOVA 6 juin 2018 17:59

    @Zolko

    Ah, ces sophistes… De grands enfants, n’en déplaise à Russel.

    Pardon pour le ton légèrement condescendant de ma réplique (à fins purement pédagogiques, soyez-en assuré), mais s’il fallait faire nôtre votre propre assertion, en l’absence de la moindre preuve de votre intelligence — conséquence fâcheuse — nous considérerions a priori qu’elle n’existe tout simplement pas — non plus que l’esprit qui s’en croit doté. Une théière de Russel en quelque sorte. Tout effort, en somme, consistant à débattre avec vous, relèverait de la plus grande absurdité. 


    En physique quantique, je me sais assez néophyte pour devoir rester à ma place, c’est-à-dire, aux côtés de toutes les goutte-la-science qui, munis seulement des cuillères de leur curiosité, ignorent certes les arcanes secrets des disciplines de haute volée, mais ne demandent qu’à goûter au savoir. Or, justement, humble contemplateur du génie d’autrui (je ne parle pas forcément de Russel), je ne m’en fais pas le contempteur, à votre différence.


    Scène culte de Matrix : 

    Le petit garçon doué de psychokinésie : « N’essaie pas de torde la cuillère, car c’est impossible. Tu dois essayer de te concentrer pour faire éclater la Vérité. 


    – Néo : Quelle est la Vérité ?


    - Le petit garçon : La cuillère n’existe pas,


    –Néo : La cuillère n’existe pas…


    – Le petit garçon … Et là, tu sauras que la seule chose qui se plie, ce n’est pas la cuillère ; c’est seulement ton reflet.

    –néo : … "


    Fort heureusement, tous les esprits ne se plient pas du côté dogmatique dont vous affectez d’être l’expert. Le mien consent, encore qu’avec une hauteur salutaire, à vous répondre : preuve que même quand il n’existe pas, il est doté d’une certaine mansuétude ; quoi que l’on puisse dire du vôtre. Il y a plus absurde.


    Car enfin, réfléchissez : lorsque la Terre n’était pas encore prouvée comme étant oblongue  ; était-elle pour autant plate ? Vous ne pouvez sérieusement, même à l’altitude modeste d’où fusent vos objections, penser que notre planète fut discoïde, mais changea du tout au tout aussitôt que l’on fit la preuve qu’elle était autrement ! Si ? 


    En dérivant de votre côté  ; celui où, en définitive, la forme de la Terre dépendrait surtout de la suprématie rhétorique de ceux qui la décrivent — la preuve, en science, est contextuelle, c’est-à-dire, d’une puissance relative et d’une portée susceptible d’être remise en cause et de résulter en un changement paradigmatique — , nous nous rendrions coupables d’une sacrée forfaiture : une science qui censure les nouvelles hypothèses n’est pas même une religion, quoiqu’amputée de toute véracité et de la moindre poésie (la vraie science n’en est pas du tout dépourvue sauf pour les terre-à-terre).


    Mais pour commencer, il n’est pas plus légitime, pour quiconque, en l’absence de preuve, de déclarer qu’une théorie est fausse a priori, que d’avancer le contraire. On se doit d’ailleurs, si l’on ne s’en tient qu’à des preuves, de les exiger de tous les points de vue. C’est tout l’intérêt [et la limite] de la démarche dite de la « Science » [entendu que des sciences, il y en a de bien des sortes, en bien des lieux étrangers à notre civilisation], à ne pas confondre , en dépit de la ressemblance que je viens de dire, avec une démarche juridique. Car, pour votre édification, la présomption d’innocence n’a pour fonction que de geler temporairement le statut de celui qui est soumis à instruction [vu que les effets d’une décision de justice sur sa personne sont rarement réversibles et en considération de l’injustice que constituerait un jugement hâtif] : mais, point d’interdire l’instruction ou même l’accusation ! 


    Il n’y a, enfin, pas de quoi rester coi, serait-ce devant un Russel ou même, un Einstein. Après tout, ce dernier n’avait-il, pour un parterre d’experts, promulgué sa théorie de la relativité sans d’abord être en mesure d’aller jusqu’au bout d’une démonstration (qui n’était — faut-il le rappeler ? — qu’une fraction des résultats de Henri Poincaré et de Lorenz, qu’il avait lus, mais guère cités [le coquin !]) ? On le crut donc sur parole, la preuve de son innocence, en toute présomption de celle-ci, ayant dû attendre quelque lendemain que, malheureusement Poincaré ne put attendre (mais en avait-il besoin ?)…


    On le voit nettement ici : « comparaison n’est pas raison ». Dépêchons-nous donc d’oublier celle que vous avez commise quelque part, entre le processus épistémologique et la démarche judiciaire. 


    Voilà, à votre décharge, par vous posé superbement, non seulement le problème de la pertinence de toute théorie nouvelle face à une doxa et la fragilité des preuves antérieures quand survient un changement de paradigme, mais encore celui de la définition du « vrai ». 


    À cet égard, je vous recommande chez n’importe quel bon libraire, l’essai de Marcel DÉTIENNE : « Les maîtres de vérité dans la Grèce archaïque ».



  • ERANOVA 23 mai 2018 12:09

    @MagicBuster 

    Que les populations occupant momentanément un territoire (c’est ainsi que du moins — n’en déplaise aux fanatiques de la doctrine Westphalienne —, les paléontologues, anthropologues et ethnologues parlent de la présence et du trajet des êtres humains sur la terre) soient, par abus de langage ou par erreur sémantique, qualifiées de «  blanches  », passe encore : on peut toujours pardonner une erreur. 


    Mais que la contrée  ; c’est à dire, les éléments même du paysage — montagnes, ciel et rivières compris —, soient avec le plus grand sérieux qualifiés de «  blancs  », révèle toute l’absurdité qu’il y a à parler de son pays de la sorte la sottise de ceux qui le font. 


    Rectifions donc : quant à la complexion  ; les «  blancs  » ne sont pas vraiment blancs, il faut bien l’admettre  ; pas même blanchâtres (sauf en des cas extrêmes et rares) — ne faut-il pas même s’en réjouir  ? —, mais quelque peu rosâtres… Beigeâtres peut-être, avec toutefois, ici ou là, quelques touches brunâtres plus ou moins prononcées, selon des différences de latitude pourtant infinitésimales  ; voire en dépit du bon sens. La couleur «  blanche  » de ses occupants passés ou actuels n’est donc tantôt ni plus ni moins qu’une métaphore  ; tout au plus, un mythe auquel chacun est libre de croire ou non  ; mais en aucun cas, une réalité corroborée par les faits.


    À propos de croyance justement, l’on peut tout juste dire que la religion chrétienne — moyennant, même ici, une coupable approximation, et il est vrai aussi, une adhésion aveugle à la narration biblique  ; c’est-à-dire, de grossières omissions par les tenants de cette religion et de ses variations, des emprunts aux cultes lointains qui l’ont précédée, de l’antique empire africain d’Égypte à la Mésopotamie — est originaire du Moyen-Orient, mais n’est en aucun cas issue des sombres contrées germaniques d’où vinrent les Francs ou du creuset celtique où s’étaient établis «  nos ancêtres  » depuis longtemps inhumés sous une épaisse chape romane, elle-même composée de nombreuses strates que l’historien émérite seul sait nommer  ?


    L’origine d’un pays (pour autant qu’une telle formulation ne soit pas seulement digne d’un enfant de cinq ans et qu’il faille d’ailleurs absolument qu’il n’y en ait qu’une)), est justement la chose la moins définissable du monde. 


     Je vous recommande à cet égard, l’immense Marcel DÉTIENNE (Comment être autochtone  ?, Paris, Le Seuil, 2003).




  • ERANOVA 13 novembre 2017 00:35

    @Cateaufoncel

    Nonobstant les frasques des personnes dont il est question, il n’aura échappé à personne que l’on peut tout à fait être Français ET né de parents immigrés ; tandis qu’une crinière blonde et un regard d’azur ne signalent nullement la France ou la culture. la toute dernière phrase de votre remarque est donc tout à fait infondée ; ce qui me fait fait dire que, décidément, la bêtise — elle —, n’a pas de nationalité ; ou si vous préférez, qu’elle les as toutes à la fois.

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