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eugene

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.Je vis à la campagne, dans l'argoat, .. Je viens peut être d'un autre temps, bien que je regarde toujours avec plaisir par la fenêtre ce monde qui bouge. L'âge donne un certain confort un détachement, et une ironie, envers le monde des courtisans et des futiles. L'essentiel est ailleurs ! 
 

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  • eugene eugene 2 août 2016 23:20

    @attis
    Je ne partage pas votre étrange rhétorique manichéenne et paranoïaque, dirais-je..Pas plus que les polissonneries sadiennes qui m’ont toujours fait gerber, juste propres à emoustiller des adolescentes boutonneux, et voyant la philosophie par le petit trou de la serrure, à hauteur de braguette. 

    Faut pas confondre idoles et modèles. La seule chose finalement à laquelle j’adhère dans votre discours, c’est au sujet de la prose du caporal adolph, qui ne vaut pas une bille.
     Elle a tout de même séduit des ballots. Et les salles cons qui n’attendaient que l’aboiement d’un cabot pour passer à l’acte. 
    Plus le style et les idées viennent du caniveau, plus elles sont répugnantes,et plus les psychopathes et les pervers y voient une possibilité de transgression.
     Voyez Daesh, par exemple....Voilà bien plus de 120 jours que ces frappés sans style ont commencé leur empire autour de sodome. Au moins si on ne sait pas toujours où est le bien, ces gens nous montrent clairement le mal absolu. 


  • eugene eugene 2 août 2016 10:47

    @attis
    Il y a des gens plus lumineux que d’autres, et Orwell ne m’a semblé jamais être un suppôt du diable, ni dans ses écrits, ses engagements, et sa propre vie. « An old fellow ! ».... 1984 et la ferme des animaux restent des livres immenses, le second pouvant être lu par des enfants, comme un conte philosophique. Je ne sais pas la raison de votre ressentiment à son égard ? Avez vous lu la très bonne biographie de Bernard Schlink ? ...

    L’homme possédait beaucoup d’humour et le sens de l’autodérision, mais peut-être est ce aussi votre cas. Entre Orwell et Huxley, un monde de classe de différence. Si les deux fréquentèrent les collèges anglais huppés, Orwell fut simplement boursier et eut à souffrir de ce postulat ; ce qui provoqua chez lui la défense des exclus, et entretint l’esprit de révolte envers la classe dominante, et la capacité à décrypter sa tendance à manipuler, à instrumentaliser, à cliver, dans un bel exercice de gouvernement. Voilà la genèse de « 1984 », et de « la ferme des animaux. Ses souvenirs de collège, à Saint Cyprian, montrent cette capacité à comprendre les mécanismes de l’oppression, et sa très grande résilience. S’il y avait un livre à faire à Orwell, ce serait intéressant à mon avis, d’exploiter ce ressort un peu névrotique qui l’a fait mettre sans cesse en danger, dans des expériences extrêmes, au point de mourir avant 50 ans.
    Pas le cas de Zweig, qui se suicida, et suicida aussi sa jeune compagne, si l’on peut dire ainsi, en raison de l’ascendant moral et intellectuel qu’il possédait sur cette jeune secrétaire.
    Si Stephen Zweig , dans »Le monde d’hier« , regrette le monde d’avant 14, et ses prétentions progressistes et universelles, il parle de son monde protégé, le Vienne de la belle époque où il vivait sous une cloche de verre. 
    Pas le cas d’Orwell, qui, après la révolution soviétique, se demandait ce qu’avaient pu devenir les fis d’aristocrates russes ; Ceux qui lui demandaient dédaigneusement quand il avait 13 ans, combien son père avaient de voitures, et de palais. Ce regard croisé, dichotomique, sur le monde d’avant, entre les perceptions de Zweig, nostalgiques, enfant couvé, et celles d’Orwell, révolté, marginalisé, dépend avant tout de leur expérience propre !
    D’une façon générale je cherche ce qui peut sauver les gens, et pour certains auteurs, c’est très difficile à trouver : Rien dans leur oeuvre, ou leur engagement, passé l’effet de mode de leurs écrits opportunistes et maniérés...Les bons auteurs se ramassent à la pelle, et jaunissent comme les feuilles mortes. Il y en a peu de vivaces.. 
    Au moins quand leurs écrits possèdent un tant soi peu de la grâce, et provoque débat, questionnement, fascination et engagement, par le fait des bandes de billard à trois boules, malgré le temps passé, on peut dire qu’ils n’ont pas écrit en vain.
     C’est le fait de tous les auteurs dont on parle : Des humains, mais qui comptèrent pour les autres, en raison de leurs engagements et de ces quelques livres qui comptent dans un siècle, et qui continuent à faire référence.
     C’est le cas, aussi, me direz vous, de »Mein Kampf", écrit par un vrai psychopathe indiscutable, et chez qui on retrouve des idées du divin Marquis, en l’occurrence celle du droit des forts de disposer des faibles, que Sade défend en rapport à ce que la nature nous livre en exemple ce fait brut tous les jours. Nous arrivons ici dans les vues de l’ultralibéralisme, et ses sophismes, qui envoie directement le monde en enfer. : Les gueules noires de wigam, et le monde des exclus, qui a changé juste de quai.


  • eugene eugene 1er août 2016 22:30

    Votre article est sans doute intéressant par bien des aspects. On arrive toujours à sortir le coté déplaisant et sombre d’un auteur, si l’on s’applique à soulever les meubles qui recouvrent les nids à poussières qu’on a planqués...J’ai lu dernièrement des pages sur Dickens et sur Zweig où ces types ne sortaient pas grandis. Ne parlons pas de Freud...En fait bien peu s’avérèrent lumineux dans leur vie, et même dans tous leurs écrits. Georges Orwell fera pour moi exception, mis à part le fait qu’il ai exécuté un éléphant en Birmanie. Mais c’était à l’époque où il était officier, et puis cet éléphant était fou.

     C’est quand même une tâche. Un éléphant même s’il est gros et fou reste un animal sans défense. Mais le devoir d’un officier anglais et tout ça font que vous claquez la porte un jour à vos obligations et à votre réserve. Une chose dont Huxley ne se départit jamais. Ce coté rigide et un peu froid, amoureux pourtant des couleurs chaudes des impressionnistes, louchant vers le décolleté des belles dames, comme un entomologiste. Mais il reste toujours en dehors du cadre. Ses mots et ses concepts ne seront jamais ceux d’un artiste, mais d’un intellectuel, formaté par la science des salles de dissection et d’expérimentation. 
    Voilà Huxley, avec les mots qui jaillissent en vrac de mon clavier, 40 ans plus tard après avoir lu « la traversée des apparences », un nom évocateur.
    Tout de même, Orwell berça mon adolescence, et Wells ( un satyre) aussi. Huxley m’a fait beaucoup réfléchir, comme tant d’autres. Un homme qui voyait donc d’une façon un peu froide, malgré tous ces efforts, formaté par sa classe. 
    Mais enfin l’homme était pratiquement aveugle. Je lui pardonne beaucoup pour des livres que personne ne lit plus, et qui sont restés un peu en moi, m’ont fait ce que je suis. Un peu snob, un peu happy few, dissertant sur les rivages de la vieille europe, du monde qui nous attendait. « Contrepoint » et« la paix des profondeurs » m’avaient tant plu, du moins je tentais de m’en convaincre, comme face à quelqu’un qui possède le verbe et la manière, que j’avais souligné bien des passages. Je ne pense pas qu’il est traité le fait religieux, enfin pas à la façon dont tout cela a mal tourné, bien loin des querelles métaphysiques, et des vues de Malraux.
     Au delà du débat sempiternel, Orwell ou Huxley, arnaque politique ou scientifique, préfigurant notre avenir, Peut être après tout que Lovecraft avec ces créatures dingues venues de l’espace, et leurs prêtres et disciples psalmodiant des choses, pour tenter de prendre notre place sur terre, était le vrai voyant des temps à venir. 


  • eugene eugene 1er août 2016 21:57

    @tashrin
    Je vous rejoint. Je précise que je suis ancien fonctionnaire moi-même, donc que mes propos ne sont pas inscrits dans un registre de « jalousie », ou de « mesquinerie », dont l’auteur a tort de se référer, pour contrer toute contradiction. On n’a pas l’obligation toute sa vie de se sentir lié à un esprit de corps, et de nier toute problématique, sinon au risque de renforcer le problème en le niant. D’emblée, « fonctionnaire », ne veut rien dire, si ce n’est qu’être agent de l’état ou des collectivités locales. Mais quid d’être dans la haute administration, ou femme de service dans une cantine ?....On sent que certains tentent de se cacher derrière les autres, comme les producteurs céréaliers tentent de faire dans les manifs, en mettant devant les ramasseurs de châtaignes...

    .Il y a bien des différences de traitement entre privé, et public, non justifiés, d’une façon éclatante chez certains corps de fonctionnaires, beaucoup moins dans d’autres ( infirmier à l’hôpital public n’est pas une planque et ne fait pas beaucoup d’envieux, juste des admirateurs....) 
    Ce ne sont ni l’amertume ni l’envie qui font s’attaquer certains aux privilèges des autres, mais le sens de la justice, et le souci de l’égalité....Certains nobles en 91 votèrent contre les intérêts de leur classe, et en sortirent grandis. 
    Vouloir garder des privilèges en se donnant une posture morale est au bas mot une hypocrisie, au pire une forfaiture. 
    Ceci dit, il faut à tout prix défendre le secteur public. Mais ce n’est pas craché dessus que de dire qu’il faut l’améliorer. En disant cela je déplore la logique actuelle, qui privilégie les administratifs aux gens qui sont sur le terrain. Ceci étant vrai pour la plupart des secteurs, de l’hospitalier, de la sécurité et de la justice. Un mieux disant démagogique qui s’accompagne de nominations n’ayant qu’un plan : Faire des économies sur l’intérêt commun, mais surtout pas sur la fonction administrative qui se justifie dans ce travail de sape à la soviétique et son politbureau autistique. 
    Ne parlons pas des nominations étonnantes, qui vont provoquer par retour de balancier la suppression de postes sur le terrain : Je parle par exemple de celle de Didier Lepaon, nommé ambassadeur des pôles....Ah non, à la tête d’une commission luttant contre illettrisme. Voilà qui va conforter un peu plus le malaise, après ce coiffeur décoiffant à 10 000 euros. Pour Lepaon, on ne sait pas le prix de plumage de ce bel oiseau, qui a souffert lui même du problème, et écrit toujours en faisant des bâtons. Espérons qu’il a d’autres mérites !


  • eugene eugene 30 juillet 2016 20:16

    J’ai vu ce film encensé par la critique, et à mon avis il n’arrive pas à la cheville de vraies réussites, comme « small is beautiful » par exemple, d’agnes fouilleux, qui se finança elle même, et le film de Coline serreau « solutions locales pour un désordre global »...Des films dérangeants et impertinents. .

    « Demain » veut tout brasser, et finalement n’étreint rien de consistant, de fouillé, préférant privilégier le ton, forcément optimiste. « Très bobo », avec ces longues complaisances visuelles et musicales, qui m’ont tapé sur les nerfs, avec cette équipe de pieds nickelés, échappés de leur loft parisien pour faire la leçon cool la planète. 
    A quoi bon aller au bout du monde pour trouver des interlocuteurs qu’ils auraient pu trouver dans l’hexagone. ?...Sans doute pour faire universel...Mais c’est un leurre qui est à l’origine de la plupart de nos problèmes, précisément, et qu’on se gardera de traiter....
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