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.Je vis à la campagne, dans l'argoat, .. Je viens peut être d'un autre temps, bien que je regarde toujours avec plaisir par la fenêtre ce monde qui bouge. L'âge donne un certain confort un détachement, et une ironie, envers le monde des courtisans et des futiles. L'essentiel est ailleurs ! 
 

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  • eugene eugene 22 juillet 2016 00:32

    @César Castique

    Que le vélo soit dur, très dur même c’est un fait. Mais personne ne vous force à montre dessus. D’ailleurs cette souffrance est aussi un plaisir. On parle maintenant des endomorphines, secrétés par l’effort, et qui passés un certain seuil d’effort inhibe la souffrance, et vous font même un peu planer. Ce qui explique l’addiction des sportifs à leur pratique. 
    Les propos de Rudi Altig sont quelques peu sulfureux. Ils font date, et datent le discours qui passait encore à l’époque. C’est vrai Anquetil ou Simpson ne diront pas autre chose. Le public est séduit par la franchise, et se fait complice, indulgent, manipulé en fait par des margoulins qui prétendent que le dopage est obligé. On dira la même chose pour la torture en Algérie, par exemple..... Il faut prendre ces propos avec beaucoup de recul et d’analyse.
    Un bémol : Non, il n’y a pas besoin de se doper pour faire un Paris Brest, ou un tour de France . N’importe quel coureur du peloton a au moins une centaine de victoire à son actif, et ceux qui sont pros, contrairement à d’autres sports où la technique peut être déterminante, ont forcément un physique hors norme, avant même d’être monté sur un vélo. En vélo, on ne devient pas un champion, on l’est déjà avant de monter dessus.....Le reste, l’entrainement, la passion, vous faisant passer ou non devant les autres
    Si un coureur se dope, ce n’est pas pour faire la boucle, c’est pour aller plus vite que les autres, et en trichant, point barre. 
    Les propos d’altig sont là pour le déresponsabiliser. Il nous dit qu’il n’a pas le choix, qu’il serait « obligé ».....Et puis, dans cet histoire de juste milieu, que c’est lui qui le détermine, qu’il fait donc les règles. Une sorte de coup d’état. sportif, où il se fait arbitre de ses pratiques honteuses.
    Ce genre de langue de bois, s’apparente à une pratique mafieuse, de mal nécessaire, et évolue le plus souvent sous le sceau du secret. Ses propos prennent sens dans un créneau historique. Quelques années plus tard, il mordrait sa langue. Le discours n’a pas changé, remarquez ; on entend ainsi des cyclises expliquer qu’ils ont été dopé « en dépit de leur propre grès » ou « qu’ils font le métier » euphémisme pour dire qu’ils font le pire, et qu’ils ne s’en excusent pas. 
    Tant pis pour les autres. Ils n’ont qu’à faire comme eux. 



  • eugene eugene 22 juillet 2016 00:01

    @Aristide
    Je connais tout de même un peu le milieu. Ancien coureur amateur moi même dans les années 70, j’ai côtoyé pas mal de coureurs qui sont passés pros. .Un paris risqué, car si tu te débrouillais pas mal en amateur, le risque était grand de gagner beaucoup moins d’argent ensuite. Et oui, sport populaire par essence, le vélo et la boxe étaient les deux seuls sports où l’on gagnait des sous, enfin un peu...Pas assez pour ne pas faire garçon de course ou laveur de carreaux l’hiver. Un champion s’achetait en fin de carrière une ferme, ou un magasin de cycles et il était content. . C’est l’avènement de « la vie claire » pas si claire que ça ,d ’ailleurs, avec Bernard Tapie à sa tête, et L’émergence de Lemon, l’américain, qui furent déterminantes. ...Le dopage est effectivement une vieille histoire, et si vous lisez « les forçats de la route », d’Arthur londres, Pelissier, un coureur de l’époque en parle déjà en terme éloquent, se décrivant « comme une cornue ». Cependant il faut relativiser ; si ces pratiques existaient, elles étaient très souvent empiriques, et parfois contre performantes, Les cocktails divers aboutissaient à des catastrophes, telle celle de Simpson, auquelle vous faites allusion, victime d’un abus d’amphétamines et d’alcool....C’est L’EPO, qui a tout changé. Avec ça, terminé, la hiérarchie a été bousculé comme jamais. On pouvait cette fois ci faire gagner un tocard, faire grimper un sprinter, des choses impensables auparavant, avec le dopage de l’époque.

    Nostalgie d’une époque, de sa jeunesse, ou regret de joutes homériques ?..
    .Il est vrai que les dernières ont disparu, que les tours sont devenus barbants au possibles, sub humains, avec des types dont on ne parvient même pas à savoir à quoi ils ressemblent, avant qu’ils ne descendent de leur machine. 
    Machines étranges elle même, dont parfois on saisit un exemplaire équipé d’un moteur miniaturisée. On parle même de roues pourvues d’électroaimant induisant une dynamique..Un usage qui serait réservé par son coût astronomique qu’à quelques uns...N’en jetez plus....Comment retrouver son regard d’enfant ; On est loin des combats épiques et hasardeux, qui firent le bonheur d’Antoine Blondin, et les analyses de Barthes.
     Ce vélo n’est pas un vélo, dirait Magritte. 
    On a réussi à enlaidir et à falsifier un objet parfait, en rajoutant au fil des années l’argent, de plus en plus d’argent, de technologie, jusqu’au moment on l’on se demande en les voyant grimper, si ce n’est pas une cours e de cote de grosses motos....
    Il n’y a aucune d’amertume. Juste la comparaison de deux époques qu’ont a traversées , et qui ont de moins de choses à voir l’une avec l’autre, le vélo faisant office de révélateur, et de machine à explorer le temps. 
    Les années 60 tenaient en elles encore de la grâce de l’après guerre ! L’actuelle s’apparente à un univers orwellien, normalisé, ultra médiatisé, ou tout hasard, et incertitude est de plus en plus gommé. La chute représentant le seul risque.. . 
    L’essentiel est de garder l’émerveillement, le même qui faisait pianoter Yvette Horner sur son accordéon, dans des étapes de 250 kms.
     L’usage du vélo permet cette grâce. La petite reine vous rend au centuple vos coups de pédales. J’ai fait 70 kms cet après midi, et n’ai pas pensé une seconde regarder cette étape de robots se battant contre la montre.


  • eugene eugene 21 juillet 2016 20:28

    Mais mon pauvre monsieur, ce tour est à l’image même de notre époque. Le rendement augmente,mais l’ennui aussi, à force d’avancées technologiques, qu’ils disent, de menagment, de préparation, de stratégie, d’oreillette. Le monde sur deux pédales est lui aussi connecté. Rien ne dit d’ailleurs que les pédales ne sont pas juste là pour la décoration, le moteur étant dans le cadre, et pourquoi pas téléguidé à distance. Le ver est dans le fruit, on a même réussi à transformer en catin notre petite reine. 

    Des robots casqués, dont le visage apparaît identique derrière leurs lunettes de soleil défilent comme un corps d’armée, derrière le robot chef, c’est à dire le leader, en relation direct avec son directeur sportif, lui même en relation avec le sponsor. Il faudra être vu au km 112 par la télévision, montrer son maillot en passant la ligne d’arrivée. 
    Quelques moments de grâce parfois, à voir le paysage, les gamins hurlant sur le bord de la route, inchangés pour le coup, identiques à ce qu’ils étaient il y a 50 ans. 
    Pour restaurer le tour, retour au paradigme des années 30 : quatre vitesses, pas de ravitaillement, le boyau de rechange sur le dos des coureurs. Pourquoi pas quelques étapes en vtt à travers les coupes feu et les chemins forestiers. L ’aventure. 


  • eugene eugene 21 juillet 2016 12:20

    Puisqu’on vous dit qu’on a appliqué les textes...

    Dommage qu’elle n’est pas été coiffeuse, elle aurait pu se faire des extras à l’elysée. 
    Mais à propos des textes, connait on vraiment les lois du travail en haut lieu, quand le fauteuil de coiffeur est levé ?...
    Rien n’est moins sûr !...
    Le canard nous apprend que ce fameux coiffeur payé à 10000 euros relèverait d’une convention collective qui limiterait son travail effectif à 35 heures par semaine. 
    Hors, comme notre homme est disponible pour endiguer la pousse capillaire 24 heures sur 24 de notre président beatnik, il serait en droit d’exiger réparation en heures supplémentaires, au prorata de son salaire...... 
    Coiffeur, un métier qui rapporte. Tout dépend où l’on met un coup de ciseau. Dans le budget, ou dans le cheveu terne ? Du pareil au même. 


  • eugene eugene 21 juillet 2016 12:08

    Votre article est très intéressant et montre bien l’origine du mal, la perte de repères et de sens, la loi du marché ne pouvant suffire à structurer des individus lachés dans la nature, avec la loi de darwin pour seule morale. 

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