Les forces de l’ordre obéissent aux politiques qui eux-mêmes ont l’opinion publique dans le rétroviseur. En dernière analyse, l’attitude des forces de l’ordre est à l’image de ce que l’opinion publique versatile en attend.
Lorsque les policiers et CRS laissent une manifestation dégénérer, on trouve les éternels pleurnicheurs qui, si les forces de l’ordre étaient intervenues, nous auraient gratifier des mêmes pleurnicheries.
Bref, l’usage ou l’absence d’usage de la force est toujours à double tranchant : soit on préfère des magasins et des bâtiments brûlés et pillés au risque de bavure lorsque les CRS chargent, soit on accepte le risque de bavure au nom de l’ordre public, c’est à dire de la protection des biens et des personnes présent sur place.
Contrairement à ce que pensent les éternels niais et pleurnicheurs faisant office d’électeurs, on ne peut pas avoir le maintien de l’ordre public sans la bavure et on ne peut avoir des forces de l’ordre passives sans inciter les casseurs à aller toujours plus loin dans la violence. Il faut donc choisir : on appelle ça un raisonnement d’adulte ce que beaucoup de pleurnicheurs pseudo-citoyens ne sont visiblement toujours pas.
Le fait qu’on parque les étrangers pauvres loin des centres villes dans des banlieues à l’architecture inhumaine et qu’ils n’aient quasiment pas accès au marché du travail a certainement à voir avec beaucoup de problèmes de notre société mais je ne mettrais pas ça sur le compte des différences culturelles.
Allez, encore un brave type qui nous ressort pour la nième fois la légende urbaine des pauvres immigrés placés dans les ghettos par les vilains Dupond Lajoie. Sachez, jeune homme, que j’ai passé une dizaine d’années dans ces cités que, dans les années 70, tout le monde était ravi de rejoindre car pour beaucoup de gens c’était une opportuité nouvelle pour vivre dans un appartement qui serait grand, chauffé à discrétion en hiver, avec des espaces en bas de l’immeuble pour faire du vélo, et moyennant voiture les hypermarchés et même le centre ville pas si loin que ça. C’était dans les années 70, années durant lesquelles cohabitaient ouvriers, petits cadres, fonctionnaires, postiers, instituteurs, immigrés de deuxième et troisième génération, c’était inespéré à l’époque.
Et puis les choses on lentement mis à se dégrader. Rackets, insultes, crachats, attaques en bande, les parkings à vélo qui se transforment en mosquée, les sous-sols d’immeuble où il ne fallait raisonnablement plus descendre, les pneus crevés, les profs insultés etc. etc. Beaucoup de gens ont fui ces quartiers vers la fin des années 80 car petit à petit ces quartiers tendaient à se transformer en ce qu’ils sont désormais : des ghettos à immigrés. Cependant, ce n’est pas "on" ou je ne sais qui qui a délibérement parqué des immigrés dans des ghettos, mais bien des quartiers au départ agréables et recherchés qui se sont petit à petit transformés en poubelles où l’on se sent ni chez soi, ni en sécurité.
Or je retiendrais tout de même de ces années que le social n’explique pas tout, en fait peu de choses. Il y a bien incompatibilité culturelle et incompatibilité d’humeur entre certains groupes humains, poussant certains à la fuite et d’autre à la concentration, et voilà comment nous en sommes arrivés là aujourd’hui.
Je répète donc que vous parlez d’un sujet que vous ne connaissez pas, ce qui explique la naïveté confondante de vos propos.
Le fait qu’on parque les étrangers pauvres loin des centres villes dans des banlieues à l’architecture inhumaine et qu’ils n’aient quasiment pas accès au marché du travail a certainement à voir avec beaucoup de problèmes de notre société mais je ne mettrais pas ça sur le compte des différences culturelles.
Allez, encore un brave type qui nous ressort pour la nième fois la légende urbaine des pauvres immigrés placés dans les ghettos par les vilains Dupond Lajoie. Sachez, jeune homme, que j’ai passé une dizaine d’années dans ces cités que, dans les années 70, tout le monde était ravi de rejoindre car pour beaucoup de gens c’était une opportuité nouvelle pour vivre dans un appartement qui serait grand, chauffé à discrétion en hiver, avec des espaces en bas de l’immeuble pour faire du vélo, et moyennant voiture les hypermarchés et même le centre ville pas si loin que ça. C’était dans les années 70, années durant lesquelles cohabitaient ouvriers, petits cadres, fonctionnaires, postiers, instituteurs, immigrés de deuxième et troisième génération, c’était inespéré à l’époque.
Et puis les choses on lentement mis à se dégrader. Rackets, insultes, crachats, attaques en bande, les parkings à vélo qui se transforment en mosquée, les sous-sols d’immeuble où il ne fallait raisonnablement plus descendre, les pneus crevés, les profs insultés etc. etc. Beaucoup de gens ont fui ces quartiers vers la fin des années 80 car petit à petit ces quartiers tendaient à se transformer en ce qu’ils sont désormais : des ghettos à immigrés. Cependant, ce n’est pas "on" ou je ne sais qui qui a délibérement parqué des immigrés dans des ghettos, mais bien des quartiers au départ agréables et recherchés qui se sont petit à petit transformés en poubelles où l’on se sent ni chez soi, ni en sécurité.
Or je retiendrais tout de même de ces années que le social n’explique pas tout, en fait peu de choses. Il y a bien incompatibilité culturelle et incompatibilité d’humeur entre certains groupes humains, poussant certains à la fuite et d’autre à la concentration, et voilà comment nous en sommes arrivés là aujourd’hui.
Je répète donc que vous parlez d’un sujet que vous ne connaissez pas, ce qui explique la naïveté confondante de vos propos.
Allez vivre quelques années en Seine Saint Denis et vous aurez gagné votre droit à parler d’un sujet que manifestement vous n’observez que de très loin. Comparer le voile de votre grand-mère et le hijab, faut vraiment vivre dans le monde des bisounours pour ne pas saisir la différence entre les deux. Le fait d’habiter loin de la Seine Saint Denis ou d’autres banlieues chaudes de France pourrait expliquer votre manque de peur de l’autre et votre enthousiasme benêt quant aux joyeusetés du multiculturalisme.