Je m'appelle Florian, dessinateur industriel de profession
Passionné d'histoire et de géographie depuis l'enfance
Je m'intéresse principalement à la géopolitique, à l'ethnologie et à l'évolution du monde en général
L’Union européenne et le Royaume-Uni s’affaiblissent de concert pour les mêmes raisons mais qui sont autres que les explications conventionnels en vogue sur ce site.
Comme il ne semble l’avoir déjà dit, le divorce souhaité par une partie non négligeable de l’élite britannique est surtout motivé par l’intention d’échapper à l’orbite de l’Allemagne, le reste c’est du bla-bla.
On est plus dans les années 1980 ou la dame de fer donnait des leçons de néo-libéralisme à ses partenaires, tandis que l’Allemagne était encore coupé en 2.
Il faut bien comprendre que la tournure prise par la mondialisation commence à inquiéter les Anglos-Saxons ( USA et GB ). Les règles du jeu économique qu’ils ont élaboré et encouragé favorisent de plus en plus les pays mercantiles que sont la Chine et l’Allemagne.
D’où la tentation du repli avec la ferme intention de réécrire les règles à leur profit, Les Yankees et les Rosbifs sont beau joueur, sauf quand ils sont menés.
Et ceci bien avant l’émergence du coronavirus qui risque d’alourdir la note d’une politique économique tourné vers le libre échange et le sabrage de l’industrie, c’est à dire à contre courant du reste du monde.
Nous sommes embarqués pied et points liés par des personnes atteints de troubles pathologiques à tendance suicidaire.
Il faut vraiment être fou pour vouloir s’assimiler à une société malade, ce qui est plutôt rassurant concernant l’état d’esprit des arrivants.
Les bien-pensants et les moralisateurs responsables de la décadence du pays et qui ne cessent de se revaloriser en pointant du doigt les conséquences du racisme devraient se regarder dans la glace.
J’ai lu 2 ouvrages de Christophe Guilly « No Society, la fin de la classe moyenne occidentale » et « le crépuscule de la France d’en haut »
Je suis globalement d’accord avec le tableau dressé, mais je pense que la métropolisation n’est pas seulement un choix idéologique.
C’est avant tout un choix de contrainte exercé par le déclin des ressources couplée à la nécessité d’entretenir une attractivité apparente vu de l’étranger dans un contexte de forte concurrence économique à une échelle mondialisé.
En effet, quand les étrangers atterrissent dans un aéroport en tant que touriste et homme d’affaires ou qu’ils visionnent un reportage sur le pays en question, les grandes villes, les zones touristiques et particulièrement la capitale occupent le devant des projecteurs, l’aménagement des lieux, la qualité de vie, les moyens de transport et le bon accueil des locaux de ces grandes bourgades est crucial pour l’attractivité et donc l’image du pays.
Quand les chinois veulent montrer une bonne image de leur pays, ils mettent en avant la toute nouvelle modernité de Shanghai qui tranche pourtant avec le reste du territoire.
La cote touristique tunisienne est jonchée d’hôtel de luxe et de routes entretenue alors que plus on s’enfonce à l’intérieur des terres, plus on constate le délabrement des infrastructures.
A contrario, personne ou presque ne portera attention sur la capacité de se faire porter assistance sur le plateau de Langres ou sur le moyen de rejoindre Decazeville en transport en commun.