Je m'appelle Florian, dessinateur industriel de profession
Passionné d'histoire et de géographie depuis l'enfance
Je m'intéresse principalement à la géopolitique, à l'ethnologie et à l'évolution du monde en général
Le problème est que le citoyen lambda conçoit la dictature comme il y a 1 siècle, un homme fort, une armée puissante, une police omniprésente, des pressions physiques, des hauts parleurs à chaque coin de rue etc...
Il n’a pas compris que les progrès de la technologie et de l’ingénierie sociale ont considérablement augmenter les possibilités de contrôle sur les individus en réduisant la pression apparente exercé sur lui.
Pas besoin d’homme fort grâce aux effets de la consommation de masse
Pas besoin d’armée puissante grâce à la fabrique du consentement
Pas besoin de police omniprésente grâce aux technologies de surveillance
Pas besoin de pressions physiques grâce à la culpabilisation psychique
Pas besoin de hauts parleurs dans les rues grâce aux petits écrans à domicile
De même est-il nécessaire de travailler dans les champs de coton comme au 19éme siècle pour être un esclave quand toute la société se retrouve prisonnier de l’endettement au 21éme siècle.
Il est temps de jeter ses vielles références historiques à la corbeille et apprendre à penser au présent
C’est triste de voir que ceux qui sont les plus conscients de l’absurdité du modèle agro-industrielle se révèlent être malgré eux les meilleurs appuis à l’entretien de celui-ci.
Tout ceci démontre la puissance du rouleau compresseur en cours qui a appris à retourner et à absorber toutes les contestations à son profit.
Et oui le protectionnisme n’a pas attendu l’avènement du « monstreux populisme » pour se remettre en marche.
Il est la conséquence de la fin de l’énergie bon marché et du tassement de l’économie réelle qui en résulte. Cet évolution ne peut mécaniquement qu’entrainer le repliement vers des chaines d’approvisionnement moins mondialisés, plus régionale et locale.
Sous cet angle, les évènements politiques, économiques et géopolitiques déroutants et surprenants de la décennie 2010 pour les esprits conventionnels sont en réalité des tentatives d’échappatoire ou d’adaptation de la part de ceux qui peuvent sentir à défaut de pouvoir entendre et de se faire entendre.
Ce qui exige moins de conformisme et de complexe de supériorité morale de la part de ceux qui pensent en terme d’horizon indépassable.
Tout cela démontre le peu de réalisme qui caractérise les chevaliers de la cause environnementale et animale.
Le petit bourgeois pourri gâté ne comprend pas qu’il vit dans un monde artificiel et que ses rêves de changement ne sont que des projections issu de cet environnement déconnecté du réel.
L’environnement de ces 75 dernières années en Occident a fait de chaque nouveau-né des êtres superficiels, déraciné des connaissances et de l’autonomie de bases de leurs ancêtres, condamné à se complexifier davantage pour survivre.
Ce regain d’intérêt pour la mystification d’une protection d’un environnement qui n’est plus, ne reflète finalement que le mal-être schizophrénique d’hommes et de femmes paumés qui ne savent plus à quoi se rattacher.
La correction finale écartera la majorité aliéné et récompensera la minorité qui aura su persévérer jusqu’au bout, c’est écrit depuis le commencement.
Comme me disait une missionnaire à Madagascar, "j’en apprend plus auprès d’un vieux paysan malgache analphabète qu’après d’un jeune startupper urbain ultra diplomé
Quand je voie l’obsession idéologique d’un grand nombre au détriment des compréhensions économiques et géopolitiques, je suis vraiment inquiet pour l’avenir de mon pays.
Donner les clés de leur maison à un banquier et distribuer les mauvais points aux autres, bonjour la schizophrénie.