Simple homo sapiens en cours d’hominisation ou de co-naitre, sur terre dans ce monde, avec les autres de la même espèce. Neanderthal ou l’homme universel, qui des deux est plus humain ?
Concernant notre ami commun, bientôt je vais sortir un article un peu plus détaillé sur son site. Je n’ai pas envie de le faire ici, car trop de certitudes basées sur la logique d’identité qu’adorent les grenouilles de bénitiers, de toute sorte de temples laïques ou ecclésiastiques, rendent l’échange impossible.
C’est vrai que mes raisonnements sont un peu « tordus » mais le fond est la question de « vivre ensemble ». Il est aussi vrai qu’il n’est pas aisee de faire de l’analogie entre la science dure et la science humaine aux fins de changement de paradigme, surtout, si l’on veut que les gens des deux champs le partagent. Mais j’ai la conviction (la Foi ?) que le jour du changement est tres proche. Merci pour le lien « la trilectique ».
Quant à la langue commune, je ne suis pas d’accord car c’est une uniformisation au détriment de la diversité. Imaginez tout simplement si tout le monde joue uniquement de la musique - pour ne froisser personne -, du canton de tataouine ! L’important, a mon avis, c’est que chaque langue évolue en intégrant des mots et des concepts clefs issus des autres et qui font sens. C’est un enrichissement mutuel, « gagnant-gagnant ». Remarque que je n’aime pas trop cette expression a cause de l’odeur de poudre dans le mot « gagnant ».
Le 6 et 7 octobre prochain, en prélude du Sommet Euro-chinois, il y aura le premier Forum Euro-chinois de la Culture, organisé par l’Institut Transcultura, à Bruxelles. Le but de ce forum est l’échange des regards sur les mots et les concepts clefs. Je serai heureux de vous y rencontrer. On se contactera par email privé si vous êtes d’accord.
Or il n’empêche pas de constater que toutes les contradictions aux quels nous sommes soumis, notamment concernant le sens du mot « patriotisme », sont issus de la logique d’identité, bien imprégnée dans la langue indo-europenne et qui formate la pensée occidentale.
Mon metiers de chercheur en science dure, consite à trouver des universels - des invariants spatio-temporels. Or même dans ces phénomènes « simples » car non vivants - mécaniques au sens classique -, par exemple le cas de la turbulence, doit être pris en compte par une interaction « triadique » - car non linéaire -, à travers les interactions entres les différentes échelles spatio-temporelles. Et depuis que je m’interesse aux problemes de la société humaine, je m’apperçois de plus en plus, que la langue nous formate la pensée, que les logiques sous-jaccents dans chaque langue, nous guident dans les raisonnement afin de voir une réalité « unique et cohérente ».
Une langue, est un savoir, une connaissance et une description du monde - peinture et/ou analytique. Elle comprend tout, science dure, molle, théologie, ...
Le probleme de Belgique, se retrouve à une autre echelle dans la Chine, ou encore dans le monde globalisé. Universalisme ? Multiculturalisme ? Diversité ? Mixité ? Transculturalisme ? Si nous ne basons plus notre raisonnement - la construction des rationalités - sur les logiques, sur quoi nos langues vont elles pouvoir continuer à former des raisonnements et donner sens ? Si nous ne faisons plus d’analogie, en combinaison des écoles naturaliste, tôtemiste et aniministe, comment pourrons nous mieux nous comprendre par nous même ?
Les problemes d’un pays ne peut se resoudre par simple « patriotisme » ou « nationalisme », ou par la logique d’identité. L’histoire des deux geurres mondiales nous l’ont enseigné. Il y a des circonstances bien differentes (ou le tiers, ou le relationel) selon l’evolution de l’histoire, les logiques, l’etat de l’economie, l’etat geographique, les tensions ou les relations amicales avec son voisinage immédiat ou lointain, les échelles démographiques, ....
Puisque vous n’aimez pas le mot Trinité, j’empoie alors le mot trilectique.
Je pense à la logique du tiers-inclus car elle est omniprésente dans la trilectique - Yin/Yang/Qi -, dans la langue chinoise. Il y a des mots privilegiers ou mis en valeurs pour expliquer cet element tiers, le relationnel. Ces mots là ne trouvent pas d’equivalent dans la langue indo-europenne. Inversement, des mots pour décrire l’identité, sont très riches dans la langue indo-europenne, et sont difficiles de trouver leurs equivalents dans la langue chinoise. Je rappelle que le mot Nous, en chinois, se traduit littéralement par le « Je au pluriels ».
Ni F. Jullien, ni JF. Billter, ni aucun « sinologue » digne de ce nom, n’ont bien capté cette logique du tiers-inclus car ils ne sont pas, hélas, géomètres - au sens du Platon.
0 et 1 est certes une base, mais elle ne permet pas le développement de l’intelligence articielle - un analogisme. La notion de logique-floue a été justement formalisée à ce besoin de « par analogie ». N’oubliez pas non plus que le paradoxe de « rétroaction » existe en informatique. Elle met à mal le principe de causalité.
La logique du tiers-inclus a été formalisée par un philosophe français d’origine roumain, Stephane Lupasco, dans les années 50. Il existe acutellement des colloques internationaux sur le sujet dont la plus des participants sont des sociologues ou psy, mais aussi des logiciens. A mon humble avis, elle répond
à un besoin urgent : dialogue au lieu de conflit, et surtout, de trouver des méthodes qui permettent le dialogue. C’est la transendance de la dichotomoie afin de la fécondité ou une nouvelle ontologie.
La citation de Francois Cheng, n’est que partielle. Le texte complet est sur la page : http://www.fsa.ulaval.ca/personnel/vernag/REF/Textes/Cheng_valeurs.htm . L’article consacre à la recherche de l’universel. Mais dans l’ensemble de cet article, il y manque la logique du tiers-inclus. La recherche de l’universel, est elle-même, issue de l’analogie.
L’infiniment grand n’est pas la simple juxtaposition des particularités de l’infiniment petit, sans le relationnel (l’ordre ?). La société humaine n’est pas un simple rassemblement des individus irréductibles, bien distincts, sans aucune relation avec les autres. Sinon, c’est un jungle où règne la loi du plus fort. Qui plus est, un individu évolue ou se mue, selon des éléments exterieurs et recus en lui.
Mon exemple de couple Robinson/Tarzan, est pour moi une merveilleuse illustration symbolique quand on pousse la logique de l’identité à son extrême.
L’exemple de l’eau, symbolique également, doit être pris dans ce que la logique du tiers-inclus permet de définir : le « niveau de réalité », concernant tous ce qui est complexe et dynamique. Ou simple, de comprendre qu’un train, peut en cacher un autre...
Un journal d’un individu, n’a de l’interet que s’il est parté avec les autres. Sinon, il disparait dans la tombe avec son auteur.
Un blog sans commentaire possible, ou sans réponse de l’auteur, est là pour la propagande unilatérale, de « l’identification » faite par l’auteur.
Un forum - voila un interessant exemple -, est un lieu de discussions. Mais, une discussion où chacun cramponne à sa position, à sa logique d’identification, est stérile !
La Beauté jaillisse ou se révèle, quand le dialogue transcende la dichotomie : Nature/Culture, Sujet/Objet, Oeuvre / spectateur, individu/groupement, etc.
Le relationnel le plus précieux entre la femme et l’ homme - l’amour -, permet « de pousser plus loin son espèce, comme les prédécesseurs. » Ce relationnel est, pour moi, plus fort que toute considération matérielle basée sur l’espace-temps.
La logique du tiers-inclus, est une logique de Trinité ou triadique qui englobe la logique d’identité, de dichotomie. Quand le tiers est fixe, la logique de l’identité s’impose. Elle tient compte, non seulement la particularité de chaque entité, mais aussi, les relationnels entre les entités.