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Frédéric Alexandroff

Frédéric Alexandroff

Juriste de formation, écrivain non reconnu (et sans doute non reconnaissable), je suis, pour reprendre les superbes mots que Henri Verneuil met dans la bouche de Jean Gabin dans son film Le Président,« un mélange d’anarchiste et de conservateur... dans des proportions qui restent à déterminer. » Passionné de politique, et accessoirement de littérature fantastique, histoire d’oublier la grisaille et la médiocrité de notre misérable époque, je pense aussi qu’avant l’argent, Dieu ou le sexe, ce sont les mots qui gouvernent le monde. Aussi bien tenterais-je toujours de trouver les mots justes.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/04/2007
  • Modérateur depuis le 26/10/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 5 novembre 2009 18:04

    « Mais Léon, c’est tout à fait ce qu’écrit Alexandroff. A ceci près qu’il concède que Mahomet fut un guerrier, mais que s’il le fut, ce fut la faute à ceux qui refusèrent de l’entendre, ne lui laissant d’autre choix que la vengeance sanguinaire. Donc, pas de problème !
    Frédéric Alexandroff nous dit en effet que le Coran, contemporain du prophète, élabore une morale sociétale, est laïc (cf. réponse à Péripate), progressiste avec les femmes et tolérant... »

    Preuve s’il en fallait une que Cosmic n’a pas lu mon article, ou l’a lu à la lumière de ses préjugés.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 5 novembre 2009 17:55

    Oh la la, voilà qu’on me répond par article interposé, maintenant... me voilà bien. Je sens que mes migraines ne vont pas s’arranger, foutu ordinateur...

    Mon cher Fouad,


    Tout d’abord, merci de vous être donné la peine d’écrire une réponse aussi complète. J’arrive un peu après la guerre, et je m’en excuse : déjà pas loin de 200 réactions, mais je vais éviter de les lire et de les commenter, pour me concentrer, autant que faire se peut, sur vos remarques.



    I) Le nom du Prophète



    Effectivement, Mahomet est une retranscription un peu bancale... en toutes circonstances, la traduction est une trahison, et bien plus encore lorsque l’on passe de l’arabe à une langue comme le français. Néanmoins je me suis déjà expliqué sur mon choix : Mahomet est la forme courament utilisée en français, et, étant du genre traditionaliste en ce qui concerne la langue, je me tourne vers l’Académie française, qui n’a pas invalidé cette retranscription.

    Je sais que selon certains Mahomet dériverait d’une formule juive « ma houmid », le « non béni », mais je n’ai aucune intention de me lancer dans des querelles sémantiques. Le jour où les dictionnaires rayeront le nom « Mahomet » de leurs pages, je le rayerai de ma mémoire dans la foulée.



    II) Les persécutions



    Comme je m’en suis déjà expliqué dans les commentaires de mon article, le premier jet de mon article faisait une petite quinzaine de pages, et j’avais déjà essayé de faire court. C’est la partie strictement biographique, notamment concernant l’enfance et la jeunesse, qui me posait le plus de soucis, aussi bien ai-je été contraint à des coupes sombres et, oui, arbitraires. S’agissant de l’épisode que vous mettez en exergue, je ne vois pas bien en quoi il invalide mon propos : le fameux Otba fut effectivement envoyé par les Mecquois pour qu’il persuade Mahomet/Mohammed de renoncer à ses prédications, lui proposant en retour argent et femmes quoiqu’en des termes peu amènes, proposition que ce dernier rejeta.



    Et, quant à la citation en gras : “ses prêches lui valent également bon nombre de railleries, puis l’hostilité pure et simple de nombreux habitants de La Mecque, notamment parmi la classe dirigeante qui redoutait sans doute de voir le prédicateur isolé se muer en un chef politique de premier plan", je vous invite à consulter les différentes sources bibliographiques indiquées dans mes commentaires, et notamment les ouvrages de Dominique Sourdel.



    III) La triple fonction politique, militaire et religieuse du Prophète



    L’accent mis sur le politique et le militaire, au détriment du religieux, relève d’un choix, choix qui constitue le prolongement de mon refus de citer le Coran. Je m’explique à nouveau brièvement sur ce point : je tenais à éviter une guerre des citations, que bon nombre de commentateurs, bréviaire du parfait petit islamophobe en main, n’ont pas manqué d’essayer de démarrer. Oui, le Coran contient des appels au meurtre, mais il n’est pas le seul texte religieux dans ce cas, et là n’est justement pas mon sujet. C’est davantage la pratique et l’histoire de l’Islam qui m’intéresse, non la théologie musulmane. De ce point de vue, il était donc logique que je me concentre sur l’homme politique et le chef de guerre, laissant de côté le religieux. Je veux bien croire que la fraternisation entre les premiers musulmans exilés de La Mecque et les bédouins de Yathrib fut un « acte d’amour » mais, en toute honnêteté, cet aspect des choses m’intéresse bien peu : non pas dans l’absolu, n’allez pas croire que la psychologie ne m’intéresse pas, mais je devais restreindre mon champ d’étude afin de conférer à la suite de portraits un semblant de logique et d’unité. Cela devrait aussi vous permettre de comprendre pourquoi je n’ai pas cherché à faire la psychanalyse posthume du Prophète : je n’ai pas les compétences ni les éléments pour le faire, et une telle analyse ne présentait guère d’intérêt dans le cadre de ma démarche.



    A noter également que vous exagérez un peu, me semble-t-il, lorsque vous m’accusez d’être injuste en taxant d’impitoyable le Prophète. Il me semble justement -cela m’a d’ailleurs été assez reproché- essayé de relativiser certains actes de violences, tels que, effectivement, le massacre des hommes du clan juif des Qurayzah après la bataille du Fossé, en les replaçant dans leur contexte historique, celui de la guerre entre La Mecque et Médine. « Impitoyable » n’est pas, en ce qui me concerne, une injure, à l’inverse de « barbare » ou « sanguinaire ». Deux termes que je n’ai pas employés.



    IV) Les rapports avec les juifs



    Là encore, votre interprétation de mes propos me semble un chouïa sévère : je n’ai pas prétendu que Mahomet/Mohammad avait exterminé tous les juifs d’Arabie, et j’ai bien montré que les rapports évoluèrent dans le mauvais sens du fait de la loyauté « fluctuante » de certains grands clans juifs, notamment les Qurayzah. Je n’ai en revanche pas trouvé trace, dans mes ouvrages, de cet arbitrage que vous évoquez. Je ferai donc des recherches supplémentaires, car ce sujet m’intéresse.



    Concernant la prière, je vous renvoie là encore à ma bibliographie.



    V) Islam, religion et totalitarisme



    Je regroupe sous cette dernière section le reste de mes réponses à votre article.



    Vous contestez l’usage du verbe « imposer » s’agissant de l’expansion de l’Islam. Outre le fait que l’on peut imposer quelque chose sans nécessairement recourir à la force -ce que j’ai précisé dans mon article- je m’inscris en faux sur ce point. Est-ce à dire que, selon vous, l’Islam ne fut jamais, ô grand jamais, imposée par la force, celle des armes ou même de la seule autorité gouvernementale ? La Mecque elle-même fut bien convertie au terme d’une guerre, n’est-ce pas ? Et les sultans ottomans -guère des extrémistes, contrairement à une idée largement répandue- n’ont-ils pas inventé le devshirme , ce système consistant à retirer des enfants chrétiens à leur famille pour les convertir à l’Islam et en faire des esclaves tout dévoués au service de la Sublime Porte ?



    Par ailleurs, j’ai contesté l’idée que la séparation du spirituel et du temporel n’était pas intrinsèque à l’Islam, pas plus en tous cas que la laïcité serait la conséquence logique du Christianisme, et qu’elle découlait avant tout d’une pratique : celle du Prophète et de ses successeurs. Je peux bien sûr me tromper, mais il me semble que le Califat n’est pas mentionné, en tant que tel, dans le Coran, son institution ne découle donc pas d’un commandement religieux. De fait vous écrivez que le Califat fut institué par le Prophète lui-même, alors que j’ai jusqu’ici toujours lu qu’il était le fait d’Abu Bakr et des trois autres Râshidûn, Omar, Othman et Ali, tous trois élus selon des procédures diverses et non intangibles, ce qui contribua au schisme entre sunnites et chiites.



    Et l’Islam n’induit pas le totalitarisme, en effet. Il n’est pas une idéologie qui aurait vocation à assurer un contrôle, absolu et total, sur les masses afin d’assurer la domination d’un homme ou d’un groupe. Et je vous rejoins là-dessus : toute idée politique, économique, religieuse ou philosophique contient en elle les germes d’un totalitarisme, même mou. Cela vaut pour la démocratie. Notre beau pays en est la preuve.



    En conclusion, je vous dirai ceci : quoiqu’on pourra dire, je suis avant tout un républicain -au vrai sens du terme- et un défenseur de la laïcité, et c’est en tant que tel que j’écris. Mon intérêt pour l’Islam, hautement suspect aux yeux de certains, est ancien, profond et sincère, si bien que j’ai toujours essayé de me départir de tout préjugé susceptible de me pousser vers cet ethnocentrisme que pourtant vous semblez avoir détecté chez moi. Je ne calque pas l’histoire européenne sur celle du monde musulman pour voir « ce qui ne collerait pas » en terre d’Islam, bien que, n’étant qu’un homme j’analyse aussi à partir de certains automatismes hérités de mon éducation et de mon instruction. J’espère cependant qu’au terme de mes Portraits d’Islam j’aurai réussi à vous convaincre du sérieux de ma démarche.



    En vous remerciant encore pour votre article,



    Bien cordialement,



    Frédéric Alexandroff



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 4 novembre 2009 20:08

    « Ah bon et le post le mieux noté qui trône en tête de gondole, croyez vous que les gens l’ont apprécié pour d’autre raisons que la dénonciation par l’humour de vos falsifications ? »

    Je ne doute pas que vous trouviez aisément un auditoire pour vos déclarations enflammées, calomnieuses, infectes et purulentes, Big Mac. Et la mobilisation bat son plein, c’est certain.

    De l’humour, dites-vous ? Hum... j’en reste coi.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 4 novembre 2009 18:27

    Incomplet ? Ah bah, c’est sûr que si vous voulez une biographie complète, il va falloir me trouver un éditeur ! Et même en faisant très court et très concis, c’est plutôt coton de faire moins de quinze pages sur un sujet pareil...

    Cordialement

    Frédéric Alexandroff



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 4 novembre 2009 18:24

    « Non c’est l’auteur qui invite ses mensonges pro-Mahomet dans mon pays la France. »

    Je ne relève plus l’accusation de « mensonges » qui s’épuise elle-même à force d’en être grotesque, mais je constate avec amusement l’usage du possessif « MA France ». Dois-je en conclure qu’après m’avoir dénié tout droit de parler de Mahomet au motif que j’étais un mécréant ignorant (comparé à vous qui êtes « né dans l’Islam ») vous prétendez à présent m’exiler métaphoriquement en m’accusant d’être un mauvais Français ? est-ce là votre contribution au débat sur l’identité nationale ?

    « Vous oubliez en plus tout le débat où l’auteur trollant son propre article, allait de fuites en diversions pour parler de Sarkozy ou de Mitterand. »

    J’ai évoqué une fois Sarkozy, et je ne trollais rien du tout. Et l’évocation de F. Mitterrand était une petite pique qui ne vous était pas adressée.

    « Vous oubliez qu’il a été coincé plusieurs fois en flagrant délit de mensonges et qu’ n’a pu que plâtrer en incitant à lire un ouvrage qui expliquerait ses contradictions. »

    Ah bon ? Pas le souvenir d’avoir été flaché, pourtant... ni mensonge ni contradiction, et j’ai fourni des références littéraires à des commentateurs qui me les réclamaient à cors et à cris. J’ajoute que je n’ai pas non plus sombré dans les injures gratuites. Il faut dire que concernant ces dernières, vous avez le monopole.

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