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Frédéric Degroote

Frédéric Degroote

Chroniqueur musical belge

Tableau de bord

  • Premier article le 29/12/2008
  • Modérateur depuis le 02/02/2009
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Derniers commentaires



  • Frédéric Degroote Frédéric Degroote 29 décembre 2008 18:17

    Oui, je n’ai pas compris pourquoi Zemmour défendait Abd Al Malik. Il a expliqué c’était dû à sa subversion, qu’il n’était pas dans la bien-pensance, contrairement à GCM. Il n’a pas glorifié pour autant la forme de ses textes.
    Moi je ne l’ai jamais lu, seulement entendu et ce serait bien malhonnête d’émettre un avis.

    Pour la chanson française, mon avis personnel, c’est qu’actuellement, on a très peu d’artistes qui allient textes et musiques avec la même puissance. Souvent ce n’est qu’un des deux. Et surtout, on est loin des Brel, Gainsbourg etc., ceux qui ont fait les lettres de noblesse de la chanson française.



  • Frédéric Degroote Frédéric Degroote 29 décembre 2008 18:08

    C’est très intéressant ce que vous dites, c’est un bon débat.

    A vous suivre, j’ai l’impression que toute critique est mauvaise. Or, on dit souvent que la critique fait avancer. Tout le monde critique tout le monde, que ce soit de l’habillement à la façon de parler. La culture n’y échappe pas.
    Si on ne peut pas critiquer, si on ne met pas des limites, alors on tombe, comme je le dis plus haut aussi, dans le n’importe quoi.

    Si je parle tant de fondamentaux, c’est pour qu’on n’assiste pas à une déculturation de masse. Comme contre exemple à ce que j’ai dit, je peux très bien trouver facilement des pièces écrites par Mozart avec aussi trois accords simples. Le problème actuellement, c’est qu’on en reste à ça. Plus c’est simple, mieux c’est et donc plus ça fait vendre ? Au fond c’est horrible, c’est dévoyer l’art.
    J’ai pas envie de faire l’éloge de la difficulté pour autant ni des septièmes diminuées, ça n’a pas de sens mais il me semble qu’on ne doit pas se laisser aller toutes les dérives sous prétexte d’élitisme.

    On est abreuvé de pseudos-artistes.
    Le talent semble à portée de mains, et pourtant on ne s’improvise pas compositeur ou chanteur après une voix jugée "belle". 
    Jordi Savall dit "La musique a toujours été un art. Aujourd’hui, elle est beaucoup plus superficielle. C’est un divertissement, un moment de vie sociale. Elle est devenue omniprésente, mais elle est comme vidée de ses éléments fondamentaux."

    Je ne vois pas de masturbation intellectuelle ici ou alors c’est purement et simplement en rester à des sens primaires, dont l’émotion. L’émotion c’est pas objectif, on peut tout justifier par elle et l’histoire nous a appris qu’elle intervient mais qu’elle n’est pas seule condition.

    Et je ne le dirai pas assez, je fais la différence entre simplement aimer et critiquer. On peut juger quelque chose "bon" et le détester personnellement comme on peut aimer un morceau "pauvre" artistiquement.
    Désolé, il n’y a pas de tout-créatif, mais une hiérarchie des choses.

    Je pensais aussi ; pour la masturbation intellectuelle, à mon sens c’est l’autre extrême, notamment "le contemporain classique". Là c’est de l’élitisme pur, on a l’impression d’entendre des instruments qui vont dans tous les sens et on nous justifie ça par des réflexions complètement déjantées.
    Si je n’aimais pas la musique, je ne serais pas entrain de militer pour que l’appauvrissement culturel s’arrête.



  • Frédéric Degroote Frédéric Degroote 29 décembre 2008 16:21

    Mais comment peut-on comparer le cubisme ou le surréalisme avec ce que l’on fait actuellement ? Oui le surréalisme n’avait pas toutes les faveurs de l’époque mais c’était un mouvement intellectuel avec des représentants comme Aragon. Je voudrais savoir aujourd’hui s’il y a des intellectuels qui sont a la base du mouvement des graffitis, je ne crois pas.

    Ala question "qui peut juger une oeuvre ?", je ne crois pas que les sentiments sont seules réponses, sinon c’est la porte ouverte au n’importe quoi. Je pense par exemple qu’avec des années de conservatoire, de pratique musicale (pas que classique, l’éclectisme est la meilleure des choses), quand on commence à acquérir et s’approprier la pratique, technique, l’interprétation, l’improvisation, bref les fameux fondamentaux de la musique, je pense qu’avec ce bagage, on a déjà plus une certaine légitimité pour critiquer une oeuvre musicale. Pas dans le sens de l’élitisme, où alors un élitisme positif.
    et justement la musique, qui est la première à traduire des émotions, ce n’est pas pour autant que l’on ne peut discuter du fond. Je suis scandalisé d’entendre parfois des chansons avec 3 accords, qui marchent et qu’on porte aux nues. Cela n’empêche pas d’aimer mais cela fausse l’image pour le novice. Quantités de jeunes qui ne veulent que "gratter" sur leur guitare et qui renie un Clapton ou un Jimi Hendrix... Emotions ou pas, le sens critique ne fait jamais de tort.




  • Frédéric Degroote Frédéric Degroote 29 décembre 2008 15:24

    Grand Corps Malade chez les intellectuels, mais on aura tout vu. Les mots n’ont plus leurs sens, on les dévoye à coups d’exemples de plus en plus absurdes.

    Vous n’avez pas bien compris la phrase de Finkielkraut. Si on peut mettre en cause les médias et les publicités qui tournent autour des mêmes produits, je suis d’accord, il ne faut pas oublier que les jeunes sont les premiers ciblés et les premiers touchés. Regardez ce que l’on trouve dans le TOP50 chaque semaine, c’est du divertissement certes mais cela n’a pas le même poids culturel. Je ne crois pas que Sheryfa Luna soit un exemple de la réussite musicale. C’est pourtant ce que l’on voudrait nous faire croire.
    Autre exemple, est ce que les graffitis peuvent être considérés comme de l’art ? Je ne saurais pas y répondre mais ce qui est certain, c’est que l’on voudrait les mettre au même pied d’égalité que la peinture car c’est de l’art de rue.

    C’est cela le "tout se vaut". On ne sait plus faire de différence entre le médiocre et le pertinent. Et je l’ai dit aussi, cela n’empêche pas d’aimer. Je n’ai pas la prétention de penser que seuls mes goûts font autorité de bonnes valeurs.
    La Beauté et la Vérité sont à prendre au sens des fondamentaux. C’est excessivement subjectif peut-être mais on en oublie trop souvent les véritables bases de chaque art. Ce n’est pas pour autant qu’il faut recomposer du Beethoven et ne lire que Victor Hugo. Ce n’est pas une question de dogmes, c’est une question de repères. Et si l’école ne les donne pas dès le départ, où va-t-on ? Il y a tellement d’auteurs contemporains à lire bien plus pertinents.

    Et Zemmour, on s’en fout. Il le dit et c’est suffisant. Pourquoi le mettre face à ses écrits ? J’ai rien écrit comme romans ou essais dans ma vie et je peux très bien penser la même chose.

    GCM fédéralise peut être, ça ne lui confère tout de même pas plus grande légitimité...



  • Frédéric Degroote Frédéric Degroote 29 décembre 2008 11:40

    Je crois que si je pars de cet exemple télévisuel, c’est justement pour en tirer quelque chose de plus général. On voit que vous m’avez lu...

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