J’avais l’intention de suivre mon fric en Suisse, or que vient-on de m’apprendre ?
Un truc absolument horrible ! Figurez-vous que les Suisses ne sont pas disposés à m’accueillir ! Ils prétendent qu’ils sont chez eux en Suisse et qu’il n’ont pas l’intention de permettre à n’importe quel connard de français de venir s’installer chez eux.
Un scandale !
Je leur ai pourtant dit qu’on était plus sympa en France car nous, non seulement on accueille tout le monde, mais en plus on régularise a posteriori tous ceux qui n’ont pas cru nécessaire de demander une autorisation d’entrée au préalable (et qui ont eu diablement raison, semble-t-il, pourquoi toute cette paperasse à faire au Consulat avant de prendre l’avion ou le bateau ?).
Les Suisses m’ont répondu qu’ils s’en foutaient et que les français avaient le droit d’être con.
Ils ont même ajouté que si je venais m’installer chez eux sans visa d’entrée, il me foutraient dehors à coup de pied au cul comme un vulgaire arabe.
Bon, je crois que je vais tenter ma chance avec le Canada. Je vous raconterais le résultat.
2) Et que l’on a le droit de décider, par son vote, qui a le droit de porter le même passeport que soi.
Si l’identité française n’existe plus, il faut le dire et en tirer les conséquences, chacun pour ce qui le concerne.
En ce qui me concerne je transfèrerais illico mon pognon en Suisse. Car si les frontières sont poreuses, alors elles doivent l’être dans les deux sens.
Nous assistons à un effondrement des pays issus de la décolonisation, en Afrique et au Moyen-Orient, qui est dû à l’échec historique de l’idéologie funeste de la décolonisation, dont on voit les conséquences ravageuses s’étendrent tous les jours davantage.
Les populations de nos ex-colonies de France ou d’Angleterre se lancent dans une fuite éperdue, souvent au risque de leur vie, afin d’échapper aux conséquences de la faillite économique, mais aussi intellectuelle et morale, qui frappe leurs pays d’origine, pour venir se réfugier chez nous.
Or, le but que nous recherchions en leur accordant l’indépendance n’était certainement pas qu’ils viennent ensuite s’installer en Europe, sans autorisation préalable, afin de ne pas crever de faim.
Comme toujours la misère et la faim accroissent la violence de sociétés, déjà violente par nature, et on peut parler de faillite intellectuelle et morale, lorsqu’on voit avec quel entrain ces gens, ravalés au rang des bêtes sauvages, s’entretuent.
Et de quelle façon : attentats à la bombe sur des marchés à l’heure d’affluence, attentats à la bombe sur les lieux de cultes, attentats à la bombe contre les processions funéraires, massacres religieux ou ethniques, dont la liste s’allonge chaque jour davantage.
Et les trêves et les traités de paix que l’on signe ne sont que des torchons de papier signés par deux menteurs !
Et comme toujours ce sont les plus faibles qui trinquent, les femmes par exemple, que l’on opprime, que l’on bat et que l’on tue comme du bétail.
Face à cette faillite, l’Occident, associé aux pays civilisés d’Asie, devra intervenir. Ce droit d’ingérence est bien sûr une limitation, sinon une remise en cause, de l’indépendance politique de ces pays. Il s’agira d’une mise sous tutelle et d’une surveillance étroite.
D’ailleurs quel potentat oriental peut aujourd’hui massacrer son propre peuple sans être aussitôt mis sous les feux des projecteurs : Saddam Hussein a sans doute été le dernier de son espèce et les tueurs de Karthoum ne bénéficieront plus longtemps de l’impunité.
Ensuite, il faudra s’attaquer aux racines du mal : réformer les structures sociales, éradiquer les croyances traditionnelles qui sont un frein au développement.
Un vaste programme que le Monde va devoir entreprendre, car sinon ces peuples seront en grave danger.
La nomination de BK, l’inventeur du Droit d’Ingérence, est un signe qui ne trompe pas.
« L interventionisme humanitaire ne devrait il pas s attacher plus a prevenir qu a guerir, a engendrer un cercle vertueux de long terme plutot qu a entretenir un statut quo generateur de pauvrete recurrente ? »
Sans aucun doute. Mais à l’intervention humanitaire il faudrait alors ajouter l’interventionnisme politique.
Vaste débat !
Vaste débat qui se posera cependant tôt ou tard, à partir d’un constat très simple : la décolonisation a échoué, elle n’a débouché que sur la misère et le sang.
Elle a provoqué une fuite éperdue des populations décolonisées en direction de leurs anciennes métropoles coloniales. Or ce n’était sûrement pas le but de la décolonisation.
Comme les anciennes puissances coloniales n’ont certainement pas envie de recoloniser maintenant, la seule solution est un rassemblement de l’ensemble de la communauté internationale pour mettre en place un programme de développement massif des pays « en voie de développement », comme on dit pudiquement.
Le développement phénomènal de l’Asie que l’on observe aujourd’hui, qui faisait pourtant partie des zones les plus pauvres de la Planète, rend cette intervention de plus en plus inévitable. Car enfin, pourquoi l’Asie se développe-t-elle et non l’Afrique et le Monde musulman ?
Vous avez raison de signaler au passage que c’est d’une sorte de « révolution culturelle » dont ces pays ont le plus besoin, car ce sont leurs structures sociales et leurs racines idéologiques et religieuses qui sont à remettre en cause.
En attendant, il faut parer au plus pressé et mettre à l’abrit les populations qui font l’objet d’une tentative de génocide, en plus d’être accablées par la misère. Notamment au Darfour.