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Fuchinran

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J’anime Esprits Libres www.forumdesforums.com, site de débats généralistes et passionnés à découvrir d’urgence ! Nous recherchons des animateurs et des contributeurs. Voyageuse passionnée, je suis curieuse de tout, j’aime les échanges et les débats. Je termine une thèse en anthropologie sociale et ethnologie sur les communautés virtuelles marchandisées. Parmi les autres éléments essentiels de ma vie, Kafka, l’actualité et la politique, l’Europe de l’Est, centrale et Balkanique, la culture japonaise, la littérature et le cinéma...

Tableau de bord

  • Premier article le 06/08/2005
  • Modérateur depuis le 29/01/2007
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Derniers commentaires



  • Fuchinran Fuchinran 30 janvier 2007 12:52

    « pas d’accord sur »la relative simplicité des intrigues« , au contraire. Mais comme vous allez développer plus tard je vous sauterai dessus à l’occasion »

    Je vais en effet le développer, mais je note dès à présent que relatif a un sens important qui signifie bien que cette norme courante n’est pas systématique, de la même manière qu’on ne peut pas estimer que la simplicité soit simpliste. Il en va de même pour les codes d’universalité des émotions qui sont utilisés par d’autres supports de manière différente mais avec les mêmes objectifs. Je pense notamment aux nombreux points de raccord entre les collections Arlequin et la plupart des shojo (du point de vue des ressort, pas des figures féminines évidemment ; les manga correspondent davantage aux romans classiques « féminins » qu’aux Arlequin).



  • Fuchinran Fuchinran 30 janvier 2007 12:49

    « Je trouve que l’offre mangas est tellement plethorique, que c’est hyper dur de trouver la perle rare. C’est une bonne chose car chacun y trouve son compte, mais il faut un certain courage pour affronter la jungle. »

    C’est un point de vue que je partage. Cette démocratisation a un revers, d’autant qu’elle a tendance à entraîner un renforcement des normes. Autrefois, quelques éditeurs seulement s’intéressaient aux manga et leurs cibles étaient plutôt faciles à cerner. On se doutait qu’un manga édité chez Casterman serait de bonne voire très bonne qualité, alors que les éditeurs de « superproductions » étaient orientés sur le très très grand public et les manga très médiatiques. Aujourd’hui, c’est plus compliqué, même si cela permet de donner un meilleur relai aux sites de spécialistes qui ont fleuri un peu partout avec leur lot de références et leur travail d’équipe qui ne se limite plus aux fanzines locaux, bien plus couteux et moins diffusables !



  • Fuchinran Fuchinran 30 janvier 2007 09:50

    « tout cela me semble une bonne introduction, même si publier maintenant un article écrit en 2000 sans le remanier profondément (le réécrire même) me parrait un peu maladroit compte tenu du veritable boom de l’édition de manga depuis quelques années : »

    Ca ne l’est pas, parce que précisément, le boom ne fait pas partie des débuts de la passion en France ou même de l’historique au Japon, quoiqu’estiment certains, probablement experts ici, comme l’un des lecteurs qui parle de tant d’erreurs sans argumenter !

    Disons que le phénomène a débuté ainsi et depuis il a évolué vers une démocratisation de la culture populaire des manga depuis 7 ans que j’exposerais par ailleurs...



  • Fuchinran Fuchinran 29 janvier 2007 17:42

    Vous avez raison, ce sont les références de quelques fans que j’avais rencontrés il y a dix ans. Ils étaient alors trentenaires, d’où le fait qu’ils avaient connu ces dessins animés et les avaient énormément appréciés pour leur fond, plus que pour leurs qualités graphiques. Je ne l’ai pas fait, simplement parce qu’à l’époque où j’ai écrit cet article, il était surtout question de retracer les grandes lignes selon les témoignages recueillis auprès des fans et lecteurs. Aujourd’hui, si je l’avais repris, j’aurais effectué des modifications, bien que j’ai trop peu de temps pour réviser certains points.



  • Fuchinran Fuchinran 29 janvier 2007 13:24

    « En France, ça a pourtant marché, car les éditeurs ont remarqué que le jeune lectorat était beaucoup moins marqué par l’habitude du sens de lecture et était capable de changer selon qu’il lisait des BD dans le sens occidental ou des mangas dans l’autre sens. »

    C’est évident, sur mon site, une personne qui a la cinquantaine faisait la remarque et expliquait en partie le fait qu’elle ait du mal par cette obligation de lire dans le sens inverse qui la dérange et lui pose problème. Maintenant, il est aussi vrai que pour les fans ou les lecteurs qui ont fait partie de la « tendance manga », le sens de lecture joue un rôle décisif dans le plaisir et le sentiment d’exotisme attaché à la lecture. C’est pourquoi les éditeurs généraux ont accepté aussi de respecter ce sens et de respecter ainsi l’oeuvre, car il y avait un sacré gâchis avec les inversions à l’occidentale. IL est aussi à noter que les premières oeuvres en manga ont été proposées par des maisons d’édition très spécialisées en bd franco-belges. Il leur semblait probablement que leur public, exigeant et déjà plus âgé, serait plus réceptif si les manga étaient proposés dans des formats proches de ce qu’ils connaissaient. Seul Tonkam - conduit par des spécialistes du Japon et des amateurs éclairés - a respecté d’emblée la logique japonaise.

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