On remarquera aisément, sans s’offusquer, les inégalités d’accès aux différentes filières du Bac selon les origines sociales. Les fils d’ouvriers s’orientent moins facilement vers un bac scientifique que les fils de cadre. Lien . Quelle qu’en soit la raison, il vous sera difficile d’invoquer dans ce cas précis, un facteur naturel de réceptivité à la logique mathématique. C’est un fait culturel qui octroie aux plus favorisés l’accès à la filière la plus « payante ». Parler d’égalitarisme eut été mal venu si j’avais dénoncé ce phénomène... Or, une étude similaire, dont les catégories sont hommes et femmes, aboutit à un constat équivalent. Lien. Les femmes sont moins nombreuses dans la filière scientifique. Est-ce-vraiment nécessaire, dans ce cas, de crier à l« égalitarisme maladif » ou au « féminisme inutile » ?! Êtes-vous vraiment certain, après relecture attentive de l’article, d’avoir bien saisi le message de l’auteure ? Les filles, osez et passez votre bas S ! (je ne parle que de l’article et ne cautionne pas ses différentes interventions )
« Y pas de femme en formule 1, ça doit être un complot machiste !!! » Oui, nul doute, c’en est un. A moins que vous démontriez le contraire, sans tomber dans un sexisme abjecte concluant à une aptitude toute masculine à la conduite de véhicules à grande vitesse...
Je suis d’accord avec le Péripate quand il dit : "L’important est que chacun, individuellement, puisse faire les choix
selon ses inclinations, ses attentes et ses capacités. Toutes ces choses
sont incommensurables car ce que nous croyons être bon est différent
pour chacun." Du moins j’aimerais que ce soit vrai...
« Bref, comme l’immense majorité des articles féministes, c’est un article d’un sexisme malsain qui agresse les hommes. »
C’est justement ça le problème, cher M. Tikhomir ! Se sentir agressé quand le risque existe de se voir contester sa supériorité... Comme vos analyses dépassent rarement le seuil du préjugé, du lieu-commun, je ne saurais trop vous conseiller, afin d’enrichir votre discours, la lecture de Bourdieu, dans ce cas précis. L’étendue de la dite « domination masculine » a ceci de pervers qu’elle légitime une position telle que la vôtre, faisant passer, entre autre, l’orientation scolaire des femmes pour des choix délibérés, et qui ne concernent que lui... Votre analyse ne vaut pas mieux que ce torchon, qui nous emmène vers la conclusion que c’est la peur qui inhibe le choix des femmes à l’apprentissage scientifique, la peur de devoir faire un choix entre carrière et vie de famille. Je cite Julia Kempe : "Elles (les femmes) n’osent pas, parce que la recherche a la réputation d’être très
prenante, donc difficilement conciliable avec la vie de famille. Mais la
science, c’est avant tout de la liberté et du plaisir, les femmes sont
faites pour ça !« Cet argument, je n’arrive pas à le comprendre. Quel peut bien être le rapport entre science et assiduité à la pratique de la science ? N’est-ce-pas confondre rendement et pratique ? Et puis, l’auteure n’admet-elle pas implicitement que la vie de famille est une affaire de femmes ? Y’en a marre de cette différenciation malsaine ! »Pourquoi ne pas encourager les garçons à se diriger vers les séries L ?" par ce ke cé pa dé pédé ?J’ai bon ?