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Gnagnagna

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  • Gnagnagna 24 mai 2016 15:01

    @Joseph DELUZAIN
    Vous avez raison, certains corps spécialistes que vous citez qui oeuvrent pour le bien de la population ne sont pas concernés par les critiques.
    Je pense que l’auteur n’a pas voulu les inclure dans l’objet de son article et pensait plutôt aux corps dont le seul objet est d’ordre milicien (CRS, gardes mobiles et quelques autres) qui ne pensent qu’à la castagne.
    Je me souviens à ce propos que pendant mon service militaire, un adjudant-chef qui était une plaie pour tout le monde, qui ne raisonnait qu’en termes de castagne (il avait d’ailleurs été dégradé de lieutenant pour plusieurs faits de ce genre auprès des appelés) était entré un soir au foyer de la troupe (où il n’avait pas à aller car il y avait un mess pour les sous-officiers) pour faire ch... quelques appelés. Mais il est tombé sur un réunionnais de souche bâti en armoire à glace qui lui avait copieusement cassé la figure.
    La plainte pour coups et blessures du connard a été refusée par le chef de corps qui, on l’a su plus tard, l’a mis en demeure de démissionner ou de demander sa mutation.
    Devinez où il a demandé à être muté : dans les CRS !
    En quittant le régiment, il a dit « maintenant, je vais pouvoir cogner sans craindre les réprimandes de mes supérieurs ! »
    Révélateur...



  • Gnagnagna 24 janvier 2016 16:12

    Un article d’inconnu parut en 2010 :

    "La France vit un paradoxe. D’un côté, la technologie médicale, dont nous sommes souvent les artisans-inventeurs-metteurs-au-point, progresse bien et est très pointue. D’un autre, les Français sont de moins en moins bien traités dans leur système médical jusqu’alors un des meilleurs du monde.

    En médecine comme en sécurité publique, la technologie et les machines ne peuvent pas remplacer complètement l’humain. Elles l’aident, l’assistent, le rendent plus efficace mais ne le remplacent pas. On n’a pas encore inventé le robot-infirmier qui fait les soins et qui rassure par sa sollicitude, sa veille et ses paroles aimables.

    En diminuant voire supprimant l’humain, on diminue la puissance de la technologie voire on l’annule. A quoi sert le défibrillateur cardiaque si l’unique infirmière en service à l’étage est occupée par une autre urgence ailleurs ? A quoi sert d’avoir cinquante lits si on est obligé de fermer le service faute d’effectif ?

    Par manque ou par une mauvaise organisation et par manque d’effectifs, les Français sont globalement de moins en moins bien soignés. Pourtant, grâce à des appareils de plus en plus performants, grâce à la recherche pointue de gens mal payés et mal considérés, on a des moyens technologiques plus efficaces. Mais on a moins d’hôpitaux, moins de personnels, moins d’accueil et de service de qualité, moins de réactivité (plusieurs mois pour un rendez-vous chez un spécialiste).

    Cela n’est pas lié à la qualité des personnes et à leur compétence ou à leur implication qui est grande mais au fait que la capacité d’action de chacune a une limite. Celle-ci est très souvent dépassée et entraîne une diminution de la qualité globale de la santé et mène parfois à des accidents dramatiques.

    La gestion strictement comptable, ce qui est peu intelligent, reconnaissons-le, par les politiques est LA cause de cette diminution de qualité. Ils vous répondront les poncifs habituels : qu’ils sont comptables devant le peuple des deniers de l’État, qu’ils se doivent d’en être économes, … 

    De ces deniers, ils se montrent particulièrement pingres quand c’est la population qui doit en bénéficier (pas seulement dans le domaine de la santé), mégotant, grignotant les millions d’euros par ci ou par là, alors qu’ils se montrent scandaleusement généreux par milliards d’euros pour eux-mêmes et certains complices riches et influents.

    Notre service de santé, l’un des meilleurs du monde, et notre protection sociale, que même les États-Unis, champions du libéralisme outrancier, nous envient, sont en danger. Tant que nous aurons des politiciens corrompus au pouvoir, tout ce que nos parents ont construit, en travaillant dur, en luttant, parfois en versant leur sang, se verra détruit petit à petit, cette destruction étant masquée par un paravent de paroles d’arracheur de dents, de boniments de camelot et de postures de matamore. "

    J’ajoute mon commentaire :

    On peut aussi ajouter une cause, humane cette fois, à la baisse de qualité de notre service de santé. Le harcèlement de l’administration sur les professionnels de santé contribue à démotiver ces derniers. Il devient difficile voire impossible de se faire prescrire une analyse ou un examen de précaution. Les médecins doivent sans arrêt répondre du bien fondé de leur prescription, ils doivent prescrire le moins possible s’ils veulent toucher leur prime à la fin de l’année. Donc, on ne prescrit que pour les affections déclarées… c’est-à-dire quand les patients sont malades de n’avoir pas été l’objet d’attention pour rester en bonne santé. La médecine préventive n’existe pas et ceux qui la pratiqueraient seront sanctionnés. Vous manquez de calcium, de magnésium, de vitamine D, … on s’en moque. Mais si ces carences vous rendent malade et même gravement, alors, peut-être, on s’intéressera à vous et encore avec parcimonie.

    Évidemment, les dirigeants, président, ministres, et tout l’aréopage des courtisans et profiteurs de haut vol, eux, n’attendrons pas un an pour obtenir un rendez-vous, auront dans la demi-heure, leur examen même compliqué… !

    Dans ma ville, trois médecins généralistes partent en retraite dans l’année qui commence. Aucun n’arrive à trouver un remplaçant. Vous vous installez dans une ville, aucun médecin généraliste ne veut être votre médecin traitant. Encore heureux s’ils veulent bien vous recevoir car de plus en plus refusent de prendre de nouveaux patients !

    Le médecin que je voyais ne prenait jamais ma tension, ni à moi ni à ma famille. J’ai dû changer de médecin pour que ce dernier s’aperçoive que je faisais de la surtension depuis un an.

    Le découragement entrainant le manque de sérieux, de respect de leur serment, de leur rôle et de leurs patients de certains médecins contribuent aussi à la baisse de la qualité de santé des Français.

    Il faut aussi parler des laboratoires pharmaceutiques. Ils se servent maintenant de la population comme d’un réservoir immense de cobayes sur lesquels on peut tester toutes sortes de produits tout en s’enrichissant fabuleusement - cf. le problème des vaccins, du cholestérol, du diabète, …

    Quant aux décideurs gouvernementaux… leur corruption associée à leur incompétence éblouissante ne nous laisse rien présager de bon non plus, dans ce domaine comme dans d’autres…



  • Gnagnagna 25 octobre 2015 23:54

    Désolé, mais mon banquier et par extension les assureurs avec qui il s’est acoquiné, la NSA et ses homologues de la planète, en passant par le gouvernement, ... n’ont pas besoin de savoir comment je dépense mon argent.
    Personne n’a besoin de savoir ce que j’achète au supermarché et dans lequel, personne n’a besoin de savoir si je vais souvent chez le médecin et lequel, le pharmacien, le marchand de chaussures, ...
    En payant en espèces, personne ne le sait. En payant avec ma carte, tout le monde ou presque peut le savoir : les assureurs qui pourront me refuser un prêt parce qu’ils trouvent que je vais trop souvent chez le médecin, les entreprises commerciales qui me pourriront la vie avec leurs publicités ciblées, la police qui peut consulter mes comptes bancaires, les administrations qui auront une idée (sans doute erronée) de qui je suis et en tiendront compte dans leurs façon de me traiter, ...
    La monnaie anonyme est aussi indispensable que le vote à bulletin secret.

    « Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être. »
    Johann Wolfgang von Goethe

    « Un monde gagné pour la technique est perdu pour la liberté. »

    Georges Bernanos

    « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.
     »
    Benjamin Franklin



  • Gnagnagna 8 octobre 2015 00:03

    Il n’y a jamais au départ de problème avec la seule couleur de la peau.
    Les problèmes viennent toujours des mentalités, et des comportements qui en résultent.
    Évidemment, quand une communauté - ou la majorité de ses membre - se comporte irrespectueusement envers une autre (manières, coutumes, religion, lois, ...), le signe de reconnaissance le plus aisé est celui qui est le plus visible.
    Il est alors facile pour les malhonnêtes ou les sots, leurs complices, de prétendre que le rejet est basé sur la seule différence physique. Ce que ne manquent jamais de faire nos dirigeants pour tenter de nous imposer un mode de vie différent.
    Les Français ne sont pas racistes mais sont intolérants aux mauvais comportements de certaines communautés tentant de s’imposer en France.
    Dans un discours, si on entend fustiger à l’aide du mot « racisme », tout comme du mot « xénophobie », méfiance... la malhonnêteté s’exprime.



  • Gnagnagna 7 octobre 2015 23:22

    On a, avec cette tempête, une excellente carte des zones où il ne faut plus habiter.
    Au lieu de donner des milliards à l’UE qui les gaspille ailleurs et s’en sert pour nous pourrir la vie (normes, réglementations imbéciles, ...), il faudrait les utiliser à indemniser honnêtement les propriétaires des habitations dévastées qui ont reçu un permis de construire et empêcher leur utilisation future (détruire ou à tout le moins murer les RDC des immeubles et des parkings inondés) et détruire les pavillons. Sans oublier d’entretenir les rivières et fleuves et aménager des canaux d’écoulement, ...
    Gouverner, c’est prévoir.
    Les élus ont, seuls, la responsabilité des dégâts et plus encore des victimes. La nature n’en a aucune.
    Les élus ne l’ont pas été pour nous dire comment penser et vivre comme s’ils étaient nos directeurs de conscience mais pour se mettre au service de la population.
    S’ils n’ont pas cet état d’esprit, alors démettons-les et nommons d’autres gens honnêtes, compétents et pas corrompus, si c’est possible dans un système de 5ème république qui l’est jusqu’au trognon.

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