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IanO

Communisme et cultures populaires, lutte des classes et lutte des charts, féminisme, émancipation humaine...
https://twitter.com/RedandRude
 

Tableau de bord

  • Premier article le 20/01/2012
  • Modérateur depuis le 08/03/2012
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Ses articles classés par : ordre chronologique












Derniers commentaires



  • IanO 2 février 2012 12:05

    Les mots ont un sens, il est parfois mieux de ne pas le baffouer. C’est pourtant ce que fait cet article en qualifiant Eva Joly de « candidate d’extrême gauche voire d’ultra gauche ». Le terme extrême-gauche à une histoire et un sens. Extrême, est un qualificatif relatif, on est extrême par rapport à autre chose, en l’occurrence, l’extrême-gauche était sensée l’être par rapport à ce qui servait de référence en France comme étant la gauche, à l’époque il s’agissait non pas du PS, mais du PCF, largement majoritaire dans la gauche française (il est ainsi particulièrement stupide de passer son temps à parler d’extrême-gauche pour qualifier Mélenchon... qui est le candidat du PcF !). Cet anathème servait notamment souvent (à l’origine surtout aux staliniens) à qualifier les mouvements communistes non staliniens, surtout les groupes trotskystes, parfois les maoïstes, plus tard aussi la gauche du PSU et certains mouvement auto-gestionnaires. Le terme ultra-gauche est plus récent (années 70) et servait à définir ceux qu’on voulait encore démarquer de l’extrême-gauche ; tous les mouvements révolutionnaires qui contrairement aux grands groupes trotskystes et maoïstes refusaient le cadre légal de militantisme, refusaient de participer aux élections et parfois aussi refusaient les cadres légaux d’organisations (partis, syndicats...). Ce terme s’applique donc notamment aux mouvements autonomes (tous les groupes comme les NAPAP, le Gari, Action Directe), les organisations maoïstes plus ou moins clandestines (comme la Gauche Prolétarienne) les groupes anarchistes trouvant les grandes organisations anarchistes trop modérées, certains groupes conseillistes...
    Pour ce qui est d’Eva Joly, le « voir d’ultra-gauche » est donc absolument hors de propos, concernant ce parti légal, se présentant aux élections, en appelant toujours à la loi, à la république... Quant au qualificatif d’extrême-gauche, peut-on réellement penser que Eva Joly est plus à gauche que le PcF ? Cette qualification sous-entendrait que comme le PC, elle se revendique du communisme et du socialisme, mais que contrairement au PcF elle serait claire sur la nécessité d’une révolution, qu’elle ferait son possible pour abattre le capitalisme et instaurer les soviets. A la lecture de son programme socialdémocrate, c’est quand même dur à imaginer. D’ailleurs le crédo d’Eva Joly, c’est le capitalisme vert !



  • IanO 27 janvier 2012 15:36

    Je suis loin d’être d’accord avec beaucoup de choses du « programme » de ce MAL.
    Mais voir égalité et réconciliation s’en prendre à eux m’amène à quelques remarques :

    • E&R n’a pas grand chose à faire en politique pour utiliser son énergie et son temps à démonter le programme d’une organisation encore plus petite que personne ne connait.
    • Quand E&R s’en prend à ce programme, c’est pour afficher ses penchants les plus réactionnaires, son homophobie viscérale (il faut avoir un problème d’identité important pour autant se déployer contre les homosexuels) et se faire le défenseur de la morale bourgeoise la plus éculée et réactionnaire.
    • Voir E&R s’offusquer de la récupération de symboles révolutionnaires telle l’internationale me fait doucement rigoler. En terme de récupération fallacieuse, ils s’y connaissent. Sous prétexte que Soral a été un vague compagnon de route du PcF (et non membre comme il le prétend), E&R serait gardien du temple révolutionnaire ? Mais E&R n’a rien à voir avec le mouvement ouvrier ; son slogan « gauche du travail, droite des valeurs » les rapproches bien plus des idéologies nationales-socialistes et sa recherche d’une troisième voie entre capitalisme et communisme du fascisme italien. Ce qui ne signifie pas qu’E&R est nazi ou fasciste (ce serait leur accorder bien trop d’importance) mais que c’est bien dans ces courants historiques qu’E&R puise ses références politico-culturelles.


  • IanO 26 janvier 2012 12:36

    Bon, ce n’est sûrement pas moi qui irait traiter une personnalité politique de « salope » (non seulement c’est nul et en plus c’est insultant pour celles qui se revendiquent comme telles, autour des sluts-pride). Cela-dit, je me marre toujours autant du petit jeu de victimisation du Front-National. N’importe quel personne faisant du militantisme politique de terrain s’est déjà fait insulter, bousculer... Si tu crois à tes idées, t’en fais pas un plat, ça fait parti du jeu, la politique n’est pas un repas de gala. Et puis quand on connait les méthodes de « débat » du FN et de son DPS, ils me font bien marrer de s’outrer.



  • IanO 26 janvier 2012 12:30

    Oui, Meyssan c’est fait connaître comme de gauche (PRG), militant de la cause homosexuelle et contre l’extrême-droite. Mais est-ce que ça empêche pour autant d’être d’extrême-droite ? Pour en juger, il ne sert à rien de se demander qui est cet homme ou quel est son parcours mais il faut voir ce qu’il dit et ce qu’il fait aujourd’hui.
    On trouvera quelques infos utiles sur cet homme ici : http://www.conspiracywatch.info/Dossier-L-imposture-Thierry-Meyssan_a296.html
    Par ailleurs, Meyssan, issu de la gauche, militant de l’extrême-droite cachant l’antisémitisme derrière l’antisionisme, n’est pas un cas isolé, c’est même le cas de toute une branche de l’extrême-droite, relativement proche de ce qu’on appelait rouge-bruns et parmi laquelle il compte pas mal d’amis (Dieudonnée, le pourtant très homophobe Soral...), pour plus d’infos là-dessus,
    lire à tout prix ce livre, présentation et .



  • IanO 24 janvier 2012 11:26

    Ce qui est dit dans cet article n’est pas faux, mais entre en contradiction avec une part du fond de commerce de Mélanchon. Comme dit dans cet article, Mélanchon est un républicain, fidèle au socialisme historique français (entendre le mitterandisme qui n’a rien de socialiste). Comme dit dans cet article, Mélanchon est un député européen, ancien sénateur, ancien ministre. Or Mélanchon essaye souvent de récupérer (avec un certain succès) les sympathisants d’extrême-gauche, et pour cela, il n’hésite pas à se faire passer pour un antisystème, fustigeant le capitalisme. Or, Mélanchon a tout de l’enfant du système, il ne le remet nullement en cause. Son modèle, ce n’est pas la révolution, l’aspiration au changement de société, à une forme quelconque de société sans classe ni Etat, débarrassée des oppressions. Son modèle ce n’est pas la commune mais ses fossoyeurs (voir l’hommage qu’il a rendu pour l’anniversaire de la 3ème république qui, avant d’être celle de la colonisation, était celle de la semaine sanglante, des assassins d’environ 30000 communards).
    Surtout, cet article a raison de comparer JLM à Marchais, il ressuscite le social chauvinisme (voir son discours à Pétroplus qui s’est terminé par un vibrant vive la république, vive la France, voir les drapeaux tricolores et la marseillaise à chaque meeting).
    Bref, je suis d’accord avec la majorité de cet article, mais pas avec sa conclusion, car personnellement, ça ne me donne absolument pas envie de voter pour lui.

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