La télévision est une sorte de machine géante à faire des sous, qui s’intègre parfaitement dans notre système de consommation frénétique... La pub a totalement envahi la télévision, et celle-ci se retrouve largement discréditée voir haïe par certains.
Pourtant je continue de croire que la télévision peut avoir un rôle positif et proposer des programmes sains et véritablement intéressants intellectuellement parlant...
Les deux chroniqueurs Eric Zemmour et Eric Naulleau ont un rôle à jouer dans la "requalification" de la télévision. A condition que la critique soit acceptée.
Tout d’abord je ne pense pas nécessaire la critique de l’article du monde. Le journaliste en question était probablement soumis à des impératifs en contradiction avec l’étude approfondie de la situation. Son récit est tout simplement factuel. Mais ne nous éternisons pas sur ce point...
Cette affaire, plus que le récit tragique des malheurs d’une jeune femme, de la violence de certains élèves et de l’incompétence de l’administration, a le mérite d’être révélatrice de la situation de l’éducation nationale.
Le problème que traverse l’enseignement actuellement, et plus particulièrement l’enseignement au collège est double.
D’une part c’est l’éducation dans son ensemble qui semble être en crise. Or cette éducation est tout premièrement la tâche de la famille, des parents. Souvent dans ces banlieues pauvres où les problèmes de la société se cristallisent, les enfants sont rapidement livrés à eux même et l’apprentissage se fait au contact d’autres jeunes plus âgés eux-même confrontés à la loi de la jungle en vigueur (attention cependant à ne pas généraliser à tous). Des parents sans réel emprise sur leurs enfants, et c’est l’éducation même qui se trouve inadaptée à la socialisation, c’est à dire l’école. Ce n’est ainsi pas étonnant de voir le peu de respect que les éleves ont pour leurs professeurs si le respect de l’autorité n’a pas été suffisament inculqué...
D’autre part l’éducation nationale est elle-même en crise.
Premièrement, la formation des professeurs est totalement inadaptée. Dans certains collèges un éducateur de centre aéré convidendrait amplement fois mieux qu’un docteur es géographie. Tester les futurs professeurs sur leurs capacités dans la matière qu’il enseigne, soit, mais n’est-ce pas une terrible erreur que d’omettre les compétences sociales et mentales accompagnant la formation. Autant à partir des hautes classes du lycée la qualité purement intellectuelle du professeur est plus que nécessaire, autant la formation de professeurs de plus petites classes relèvent d’autres exigeances : la sérénité, la pédagogie, le mental.
De plus c’est un énorme fossé qui se creuse entre les élèves de classes aisées de quartiers riches et les ceux que l’on a pris l’habitude d’appeler "jeunes de banlieues". On constate de fortes différences de niveau entre établissements de "niveaux sociaux" différents.
Le déterminisme social existe toujours bel et bien, il est ainsi étonnant de constater qu’un jeune de niveau constant sera poussé à s’orienter vers des voies d’étude peu prestigieuses et faiblement rémunératrices lorsqu’il vit dans une banlieue difficile alors qu’il sera poussé à rester dans la filière "d’élite" s’il vit dans les beaux quartiers. Ceci est une réalité.
C’est à l’Education nationale de s’attaquer à ce problème en uniformisant le niveau scolaire , ce qui ne doit bien sûr pas passer par une baisse du niveau des établissements de la moitié supérieure.
Donnons un chance à chacun mais osons revenir à un enseignement strict et autoritaire si cela s’impose, et sélectionnons les professeurs selon leurs réelles aptitudes à enseigner.
Le problème selon moi vient essentiellement des parents. On ne peux pas tout interdire suite à un drame...
Les parents sont tout à fait conscients que leurs enfants utilisent ce genre d’engin meurtrier, à moins qu’ils soient sérieusement atteints... C’est à eux de maîtriser les activités de leurs mômes, activités au passage complétement illégales. Parallèlement la loi doit être respectée, la police est faite pour ça, elle peut très bien confisquer les mini-motos prises en flagrant délit.
« Poutine a su redonner une fierté au peuple russe et une nouvelle puissance militaire »
C’est généralement le cas dans la plupart des totalitarismes. L’armée et la fierté nationale... Est-ce réellement en empruntant cette voie que la Russie atteindra un statut de puissance intégrée internationalement ?
Tout d’abord :
« notamment dans l’enseignement public »
Je ne vois pas l’intérêt de cette mention. Je ne suis d’ailleurs pas dans l’enseignement publique.
Puis :
« La démocratie c’est quand la volonté de la majorité des citoyens est respectée dans toutes les décisions qui concernent la société. [...] En démocratie toutes les décisions doivent être conformes aux désirs de la majorité des citoyens, donc toute décision doit pouvoir être soumise à la validation par la majorité des voix des citoyens qui désirent s’exprimer. »
Démocratie désigne en effet étymologiquement « le pouvoir au peuple ». Mais on distingue la « démocratie directe », régime dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même sans l’intermédiaire d’un organe représentatif, de la « démocratie représentative » où il la délègue à des représentants interposés .
La France est une démocratie REPRESENTATIVE. Le pouvoir est transmis (notamment) au parlement par le peuple.
Déclarer que la France n’est pas un régime démocratique est donc faux.
« Poutine est-il plus ou moins proche de la démocratie que ne le sont les politiques français ? »
En réprimant des manifastations pacifiques, Poutine fait preuve d’anti-démocratisme. De plus sont orchestrés en Russie des actions ne respectant pas les droits de l’homme. Mais ces actions se font en sous-mains ; l’assassinat d’Anna Politkovskaïa, ou l’apparente clémence à l’égard de certains groupes neo-fascistess’attquant violemment aux minorités étrangères en sont des exmples.
Le déni des droits de l’homme n’est pas anti-démocratique ? D’après la définition du terme non. Mais le mot démocratie n’a-t-il pas évolué pour avoir une acceptation plus large ? Et est-ce une raison pour cautionner l’autoritarisme de Poutine ?