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Immyr

Immyr

Médecin généraliste de campagne

 Tendance anarchiste sociale
 Athée
 Un peu de science, un peu de philosophie (je m’intéresse énormèment à l’éthique), lecture, cinéma, musique et culture... Sinon cuisine, pipe et café ;-)

Tableau de bord

  • Premier article le 21/05/2009
  • Modérateur depuis le 21/04/2010
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Derniers commentaires



  • Immyr Immyr 19 mai 2010 08:42

    @Grasyop


     malheureusement je ne pense que l’auteur vous répondra. Si vous regardez ses stats, vous verrez qu’il ne poste jamais de commentaires... 

     Je pense que vous avez raison dans le sens qu’une des questions morales de notre temps est notre comportement envers les animaux. Je ne sais si c’est LA question majeure mais surement UNE des questions.
     
     Le problème ici aussi, est la philosophie sous-jacente à la réflexion éthique. 
     En tant que dualiste on peut se poser la question de l’âme immatérielle des animaux. Les Hindous, en tant qu’une des sources des religions dualistes, ont répondu par le positif. Nous voyons l’éthique qui s’ensuit : végétarisme, végétalisme, respect des animaux en tant qu’être vivant et leur destruction qu’en cas de protection de notre propre espèce.

     Si nous nous mettons dans la perspective que l’homme étant donné son intelligence et sa conscience est le sommet de la création, et le joyau de cette dernière, on peut deviner que son éthique différera sensiblement car les animaux n’ayant pas d’âme, ils ne sont là qu’en tant qu’êtres inférieurs et exploitables. On peut trouver une MORALE dans la vision dualiste, pour dire de ne pas être inutilement cruel envers ces derniers mais ils restent des êtres inférieurs selon ces critères.

     La philosophie classique en passant par des penseurs tel que Montaigne et Spinoza, octroyait aux animaux une différence de degré mais non de nature. 
     
     Dans une vision moniste et matérialiste, l’absence d’âme, et l’unicité du corps fait de l’animal un égal, au point de vue métaphysique, de l’homme. Attention, je ne dis pas que les matérialistes sont tous des amis des animaux, ou que les dualistes des ennemis de ces derniers. Je refère seulement aux éthiques que telle ou telle philosophie engendre.
     
     Après la philosophie, le reste est une question d’éducation, de corps de chacun etc...
     Personnellement bien que matérialiste, je ne suis végétarien. J’ai diminué de beaucoup ma consommation en viande, j’essaye autant que possible d’utiliser les filières bio dans ma consommation de viande (si je ne peux éviter ma cannibalisme autant éviter qu’ils souffrent lors de leur vie). Bref, je n’ai pas encore pu prendre la décision de passer le pas (mais je ne désespère pas smiley, le corps et les désirs changeant dans le temps, on peut espérer que les motivations changent).

     Le penseur moderne que j’apprécie le plus sur cette question reste sans doute Peter Singer qui est un penseur matérialiste et utilitariste radical, qui se pose même les questions qui fâchent : quelle est la valeur comparée de la vie d’un homme ou d’un animal... et les réponses ne sont pas ce que l’on croit smiley

     Amicalement.


  • Immyr Immyr 18 mai 2010 19:42

    Exactement la même chose qu’avec les gens se comportant avec une éthique.


     Si l’absence d’éthique ne va pas à l’encontre de la loi, on n’en fera rien => sinon bien des politiciens, de financiers et autres seraient déjà punis. La seule sanction sera l’avis du peuple, s’il est au courant, mais on voit bien comment les gens se torchent avec. Ou un article enflammé sur Agoravox qui aura comme seule conséquence de leur en toucher une sans bouger l’autre smiley

     Si l’absence d’éthique va à l’encontre de la loi, ils sont punis s’ils se font prendre.

     Si une conduite éthique ne va à l’encontre de la loi, on n’en fera rien => sinon un article dithyrambique sur Agoravox qui pourra leur faire plaisir.

     Si une conduite éthique va à l’encontre de la loi, ils sont punis s’ils se font prendre.

     => conclusion : avoir ou ne pas avoir de conduite éthique, aura comme seule conséquence la façon dont les gens considèrent les uns les autres et se sentent en harmonie dans leur relation avec autrui.

     Après chacun fait son choix.


  • Immyr Immyr 18 mai 2010 18:18

    La morale se rapporte au concept de l’action humaine qui concerne les sujets du juste et de l’injuste, également désignés sous le nom « bien et mal ».

    L’éthique est une discipline philosophique pratique et normative dans un milieu naturel et humain. Elle se donne pour but d’indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ce qui les entoure.

     Une éthique qui induit une morale => immanente (si je suis maso et que mon épouse est sado, notre comportement peut être tout à fait éthique si nous sommes tous les 2 consentant, et la morale est sauve)

     Une morale qui induit une éthique => souvent transcendante (si la morale dit que battre son prochain n’est pas bien, même si je veux qu’elle me batte, elle ne le fera pas, et on va avoir 2 beaux frustrés dans l’histoire smiley )

     Amicalement.


  • Immyr Immyr 18 mai 2010 12:48

    Ostad Elahi... un nom revenu de ma jeunesse. Quand j’appartenais encore au courant des Ahl Haqq (ceux de la vérité pour traduire textuellement)... Pour ceux qui ne connaissent pas, courant soufi, très optimiste et très humaniste (Ostad Elahi y appartenait).

     Les Ahl Haqq, croient en une évolution du monde pour résumer leur philosophie. Une évolution spirituelle touchant tout être vivant ou non (dans mon courant des Ahl Haqq car il y en a plusieurs). Le corps est éphémère, l’âme éternel, classique dualisme. Tout évolue, et chaque âme, rudimentaire dans les choses inorganiques, évoluera pour atteindre un stade organique, évoluera dans l’échelle de la vie organique pour arriver à l’homme, et continuera encore et toujours son évolution pour arriver à dieu. A ce moment, l’âme sera éveillée et prendra conscience de sa propre existence, et pourra choisir de rester dans l’UN, la vérité qu’est dieu ou revenir sous forme physique d’un être éveillé sur la terre. La Vérité est synonyme de dieu bien sûr dans la métaphysique Ahl Haqq smiley Vous remarquez qu’il n’y a pas de paradis et d’enfer. Qu’il y a une notion de karma. Qu’il n’y a pas d’involution dans l’évolution. Quoique chacun fasse, un jour il arrivera à la vérité. C’est la vitesse de ce voyage qui diffère entre les personnes mais à l’échelle de l’éternité, le temps ne diffère que d’un clin d’oeil. J’ai laissé de côté la philosophie métaphysique de mon ancienne communauté de pensée en découvrant le gnosticisme et en découvrant bien des élèments de la grâce des gnostiques, mélangés à l’islam et à l’hindouisme. Ce qui est normal vue la chronologie des évènements, la fuite des gnostiques vers l’orient, l’apparition de l’islam et la proximité géographique de l’iran avec l’inde, qui en fait un melting pot d’idées et donc de religions.

     Je n’ai jamais eu de problème avec l’éthique humaniste prônée par les Ahl Haqq. J’ai juste un problème philosophique à mêler dieu dans l’éthique. L’éthique est un comportement d’immanence, la transcendalité sous-jacente en la matière, entraîne un problème d’immuabilité. Je m’explique. L’éthique, est pour un temps donné, selon une philosophie donnée, dans une situation donnée. Elle est immanente. La transcendance divine et autre introduit la notion, d’un bien en soi, d’un mal en soi, de comportements qui ne puissent changer quelque soit la situation. Bon, j’avoue qu’avec les Ahl Haqq, étant donné leur philosophie très particulière, ou peut-être par mes racines, j’ai un peu moins de mal car dieu n’est pas personnifié, et n’est qu’un réservoir de spiritualité... une vision panthéiste des choses. Mais bon, c’était juste à préciser.

     Amicalement.



  • Immyr Immyr 18 mai 2010 12:06

    Etant donné ma vision matérialiste du monde, la philosophie n’a de valeur qu’existentielle (qui aide à vivre).

     Elle ME sert donc à accepter mon corps et tout ce qui s’ensuit par rapport à mon environnement c’est à dire, accepter mon moi, à appréhender mon existence et ma mort, à essayer de comprendre le monde à travers ses rapports avec mon corps (étant donné que dans ma vision matérialiste des choses, l’âme en tant qu’objet conceptuel séparé de mon corps physique n’existe pas), à trouver l’harmonie nécessaire entre mon corps et celui des autres, et l’univers à la recherche d’une harmonie dans l’existence, un eudémonisme comme dirait les grecs (eudaimonia : bonheur).

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