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Immyr

Immyr

Médecin généraliste de campagne

 Tendance anarchiste sociale
 Athée
 Un peu de science, un peu de philosophie (je m’intéresse énormèment à l’éthique), lecture, cinéma, musique et culture... Sinon cuisine, pipe et café ;-)

Tableau de bord

  • Premier article le 21/05/2009
  • Modérateur depuis le 21/04/2010
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Derniers commentaires



  • Immyr Immyr 18 mai 2010 09:55

    @Marc Gelone

     Il y a, selon Littré, plus de 20 définitions différentes au mot « servir ».
     - Je prends la définition : être à un maître comme domestique
     - Je comprends de votre phrasé, la définition : servir à, être destiné à tel ou tel usage.

     Mais même dans cette définition, les SDF servent à quelque chose.
     Comme dirait mon ami américain, George Carlin :

    "You know how I define the economic and social classes in this country ? The upper class keeps all of the money, pays none of the taxes. The middle class pays all of the taxes, does all of the work. The poor are there... just to scare the shit out of the middle class.« 

     »Savez-vous comment je définirais l’économie et les classes sociales dans ce pays ? La haute société qui garde tout l’argent et ne paye aucune taxe. La classe moyenne qui paye toutes les taxes et fait tout le boulot. Et les pauvre qui sont là pour induire la terreur à la classe moyenne de ce qui peut leur arriver."



  • Immyr Immyr 18 mai 2010 09:28

     On n’est gouverné que par les fous que nous élisons.

     La folie de leur action n’apparaît qu’aux yeux de la part la plus précaire de notre société. En se plaçant du côté des possesseurs du capital, dans le sens ig-noble du terme (dans la définition de Marx, le capitaliste étant les possesseurs des moyens de productions, j’ai volontairement exclu de la liste les artisans), les actions de ces mêmes décideurs prennent tout leur sens.

     Nous les élisons par peur. Par peur de perte de contrôle sur notre destinée (précarité, insécurité,...). Par peur d’avoir peur. Ce ne sont les gens les plus qualifiés qu’on élit, mais les gesn qui ont le plus « l’air » d’avoir le contrôle. « L’air » est le domaine des médias, on peut donner aux élus l’air que l’on veut. Les médias étant contrôlés par les mêmes grands capitaux, le boucle est bouclé.

     Pour reprendre une des formules d’Olivier Cabanel, comme me disait mon vieil ami français :
    « La première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude. »
    « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »
    « Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. »
     (Discours de la servitude volontaire d’Etienne de la Boétie)



  • Immyr Immyr 17 mai 2010 18:29

    Mon cher Lapa, vous me plaisez bien car vous m’obligez à réfléchir smiley

     Je vais vous dire que oui.
     Je pense qu’un oeuvre artistique est extrêmement égoïste. Je pense que tout oeuvre de création est extrêmement égoïste. Je pense même que le vrai oeuvre artistique ne vient pas d’une inspiration mais d’une EXpiration de ce qu’on ne peut garder en soi, pas autant pour que les autres le voient pour que ça arrête de vous gêner.

     Le regard des autres DONNE la valeur d’un oeuvre.
     Le propre regard de l’artiste FAIT la valeur de l’oeuvre.
     Un peu comme sa propre construction.
     Les amis DONNE leur appréciation.
     Notre propre regard est celui qui importe d’abord.
     « L’homme est la mesure de toute chose. » (Protagoras, philosophe abdéritain sophiste, contemporain de Socrate, les sophistes étaient pas mauvais comme penseurs alternatifs)

     Très amicalement.
     



  • Immyr Immyr 17 mai 2010 17:28

     smiley

     Nous n’avons pas la même conception de l’art.
     Si j’écris un poème qui me parle. Qui me fasse vibrer. C’est un oeuvre d’art (bon d’accord, pas cher, pas extra, mais oeuvre d’art quand même). Quand je fais un nouveau plat que mes proches aiment, j’ai réalisé aussi un oeuvre d’art même si vous pouvez ne pas aimer les aiguillettes du poulet, au curry et au gingembre (je vous le conseille quand même smiley )

     Ceci pour la partie personnelle.

     Par ailleurs, pour comprendre un oeuvre, il faut connaître les codes de ce dernier. Prenons l’école d’Athènes ci-dessus. Si vous ne vous intéressez pas l’histoire antique ou que vous ayez d’autres références historiques qu’occidentaux, ça peut ne vous paraître que des hommes en toge, bien dessinés. Vous connaîtriez un peu l’histoire de l’oeuvre vous pouvez nommez Platon, Aristote et Diogène. Vous connaîtriez un peu la philosophie antique, vous comprenez le geste de Platon vers le ciel des idées, le geste d’Aristote vers la terre, et la nonchalance de Diogène. Cet oeuvre n’est universel que pour celui qui a les codes.



  • Immyr Immyr 17 mai 2010 15:05

    - C’était d’abord pour faire un clin d’oeil à la fontaine de Duchamp, dont l’originale a disparu et que la photographie de ce dernier persiste.

    - Sinon, ça me rappelle la scène de Matrix : tu crois que c’est une cuiller, il n’y a pas de cuiller smiley

    - Le pneu est déjà un objet d’art conceptuel dans l’oeil du photographe. Il le prend symboliquement comme un élément conceptuel pour faire sa démonstration. D’un objet d’art personnel, il devient un objet d’art public par le biais du medium qu’est la photographie. Pour la personne qui a jeté le pneu, effectivement, ce n’est qu’un pneu, pour moi qui suis gêné par sa présence ce n’est qu’un pneu.

     (comme disait l’ami Voris, où commence et où finit l’art smiley)

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