Jacques Raffin

C’est un excellent article, mais les projections pessimistes ne tiennent pas compte d’un facteur important :
– si les plaintes augmentaient notablement,
– si les condamnations augmentaient notablement,
avant que la population carcérale n’expose, on peut imaginer que la courbe des agressions se mettraient à régresser.
C’est l’impunité relative et la tolérance qui aident ce genre de comportements à fleurir joyeusement.
Si la société réprouvait massivement, ce genre de sport trouverait moins d’adeptes…
Non ?
C’est pour cela qu’il ne faut pas baisser les bras.

Finalement, puisque la tenue du procès repose sur la crédibilité de la victime, on peut dire que si Mme Diallo était morte (crise cardiaque) après le viol, on n’aurait pas pu non plus faire un procès à DSK ?

« Les pauvres ne sont pas assez pauvres (désolé d’oser dire cela) pour se rebeller et le pouvoir les maintient dans cet état en dispensant quelques aides qui empêche d’atteindre le seuil d’insupportabilité. »
C’est très bien dit, et on aurait pu ajouter :
« Et la menace de la pauvreté fait tenir les autres tranquilles… »

Merci pour cet article qui me va droit au cœur.

Personnellement, je ne fume pas, mais j’ai une pensée émue pour les détenteurs d’actions Philip Morris, qui leur ont déjà rapporté un joli paquet, et c’est un peu à des articles comme celui-là qu’ils le doivent…

Après tout, le tabac ne tue que la moitié de ceux qui le veulent bien, n’est-ce pas ?

Et puis, tous les produits ne bénéficient malheureusement pas de la même tolérance pour bafouer la loi qui punit l’empoisonnement, alors, défendons le tabac !

S’il y a des gens qui tiennent absolument à payer pour s’abîmer la santé, ce serait criminel de ne pas en profiter !

Et puis, tous ces morts du tabac, autant de gens qui ne coûteront pas un centime d’euro avec leurs problèmes de vieillesse et de dépendance…

Merci pour cet article émouvant.
Je me disais justement ce matin qu’on parle tous les jours des kamikazes, mais qu’on n’y pense jamais comme à des êtres humains, qui ont tout à perdre à leurs actes.

C’est sûr que la misère est la meilleure nourriture du terrorisme, mais, là, on a l’impression de le vivre.