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jak2pad

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  • jak2pad 10 juillet 2012 03:39

    @ isga : 

    entièrement d’accord avec vous, mais que proposez-vous alors pour les copains, cousins, voisins et autres bras-cassés toujours disponibles pour donner un coup de main dans une campagne électorale ?
    vous voulez démoraliser toutes ces bonnes gens, qui demandent juste un petit boulot pas fatigant et quelques occasions d’aller manger au restau ?
    ils seraient tous au Pôle-Emploi, ces malheureux !


  • jak2pad 10 juillet 2012 03:24

    Cet article aurait dû être écrit il y a dix ans.

    à l’époque, les BTS valaient quelque chose , et il y avait du travail, dans certaines branches du moins.

    Ce n’est plus le cas aujourd’hui : il n’y a pas de boulot, surtout pas dans ces branches tertiaires où l’on trouve justement un tas de BTS sans grande valeur.
    De plus, les « BTS » actuels reflètent en gros le niveau d’un bac d’il y a dix ans.

    C’est la grande hypocrisie de notre Educ’Nat, qui se défausse sur les entreprises de manière assez irresponsable : elle diplôme ces jeunes gens, qui souvent ne sont pas trop au niveau, et qui d’ailleurs sont souvent entrés en BTS avec des dossiers faiblards, mais ont été acceptés parce que les profs veulent conserver leur boulot et donc ne pas supprimer des BTS vides d’étudiants.
    Ils ne sont pas beaucoup plus compétents deux ans plus tard, mais dans notre pays de cocagne, et d’égalitarisme forcené, chacun a bien droit à un petit diplôme au bout de si longues années passées dans la position assise.

    Ils sont donc massivement diplômés, et entrent sur le marché du travail mal préparés et peu motivés.
    Et ce serait à l’entreprise de les re-former, de les intégrer et de les motiver.
    L’entreprise qui a été présentée à ces jeunes comme une sorte d’enfer sur terre, puisque c’est la vision qu’en transmettent nos brillants théoriciens de l’Enseignement.

    Bien évidemment, il se produit le blocage que vous dénoncez.

    La solution est je pense ailleurs :
    fermer tous les BTS enseignés dans les Lycées publics, pour cause d’inadaptation manifeste, et laisser les entreprises gérer des BTS en alternance, avec un nombre de places correspondant aux besoins.
    Les étudiants trop faibles, paresseux ou démotivés ne seraient plus diplômés, et sauraient parfaitement pourquoi.
    Il suffirait ensuite d’imaginer pour eux des « emplois » peu fatigants et accessibles sans grandes connaissances, par exemple dans les collectivités décentralisées, ou de les faire prendre en charge par la communauté solidaire, comme c’est le cas actuellement.
    Le fait de ne pas diplômer des gens qui n’en auront jamais aucun profit permettrait au moins
    d’éviter l’amertume et la rancoeur qui s’installent actuellement chez tous ces jeunes gens inoccupés et frustrés.




  • jak2pad 4 juillet 2012 04:26

    @ diverna :

    OK je vois mieux ce que vous voulez dire.

    Cela dit, les élèves n’étant pas des statistiques, les classes peuvent être de valeur fort différente d’année en année.
    Il est donc illusoire de comparer des classes qui ne se ressemblent pas.

    Le boulot des Proviseurs, ce n’est pas de satisfaire au mieux les exigences individuelles plus ou moins réalistes de leurs élèves, mais plutôt de remplir des sections, à l’intérieur de leurs Lycées ( passages de 2° en 1° et donc également en Terminale). Idem pour ce qui suit le Lycée, les demandes post-bac sont faites pour remplir au mieux les amphis et autres salles de classe existantes.
    C’est de la gestion de flux, et c’est objectif, alors que les voeux des élèves ( et de leurs parents) sont subjectifs et souvent assez déraisonnables.

    Et c’est là que se télescopent d’un côté les envies ( fondées sur des talents réels parfois, mais souvent basées sur des stéréotypes, des rêves creux et insipides, des fantasmes d’élèves à l’évidence inconsistants) et d’autre part notre inénarrable égalitarisme à tout crins : 
    chacun a le droit sacro-saint de se rêver mannequin, pilote de ligne, publicitaire ou veto.

    C’est d’ailleurs ce qui explique la réticence des établissements à donner des infos sur leur niveau, qui est prétendûment très bon partout ( rigolade absolue....).

    Il faut donc remplir les sections, toutes les sections, et c’est pourquoi certaines années de très bons élèves se heurtent à des refus, parce que d’autres avaient été encore meilleurs, ou mieux notés, et que l’année suivante, des élèves médiocres obtiennent ce qu’ils veulent, parce qu’il n’y avait pas trop de demandes.
    L’égalitarisme à la française est bien connu pour dégager des élites qui n’en sont pas, mais qui ont juste réussi, par chance ou par combine, à passer à travers les mailles du filet.
    L’exemple le plus réputé, et le mieux admis par tous les petits malins qui connaissent les voies de dégagement, étant l’IEP de Paris, plus connu sous l’appellation amusante de Sciences Po.

    L’orientation des élèves, ainsi appelée parce qu’on n’a pas trouvé ( ou pas osé ) la baptiser autrement est une franche rigolade, effectuée dans la pagaille la plus absolue, et il est très incertain d’essayer de lui trouver un quelconque fondement scientifique et rationnel.
    Ce phénomène un peu attristant a les conséquences que l’on sait : une baisse désespérante du niveau des études dans notre pays, qui régresse de plus en plus, une production massive de jeunes mastérisés dans la plus grande incohérence, et un afflux constant de jeunes déboussolés dans les officines chargées de trouver des stages, Pôle-Emploi n’étant ni la seule, ni la plus efficace.

    Cela confirme donc ce qui nous tient à coeur à tous : que chacun ait les même chances, et le même point d’aboutissement, à savoir la galère du premier emploi .
    Mais laissons donc les gens rêver, et s’imaginer qu’ils prendront la place que Michel Drucker ( ou un autre ) n’est d’ailleurs pas trop prêt de quitter.

    Petite question pour finir : 
    avez-vous idée du nombre d’étudiants qui décrochent un Mastère labellisé, avec parfois une appellation assez rigolote, il faut bien l’avouer ?
    et quels sont les besoins de notre économie vacillante en spécialistes de cet acabit ?
    Il y a en France à peu près 6000 formations de ce tonneau....avec combien d’étudiants dans chacune ?
    Je vous laisse rêver.


  • jak2pad 4 juillet 2012 02:21

    Les récits de voyage sont ce qu’il y de pire, ou ce qu’il y a de meilleur.

    Cela dépend de la personnalité et de la culture de celui qui raconte.

    Là on est au niveau zéro, un peu en-dessous de la Mer Morte.



  • jak2pad 4 juillet 2012 02:18

    Ce commentaire nunuche et lourdaud va très bien avec l’article, lourdaud et nunuche.

    et si les pays catholiques vous dérangent, allez donc au Maroc ou en Tunisie, c’est pas cher et les Français sont ravis.
    Au moins là bas, vous n’aurez pas de problème pouer apprécier le régime politique, le climat général et la bouffe pas chère ;
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