Un article assez joliment écrit, un peu scolaire pourtant.
Il a eu l’effet escompté :
vous avez décrit vos impressions et vos sentiments. Comme tout le monde ( ou presque) les partage, les réactions ne pouvaient qu’être favorables.
Belle moisson de félicitations !
Vous avez réussi à parler avant tout de vous, et les commentaires approbateurs ont fait exactement pareil : chacun est sensible, et rajoute un grain de sel.
Pour le pauvre type, cela ne change rien de rien.
Je suis surpris que personne n’ait noté le côté un peu voyeur, les allusions au single malt et au Monoprix.
Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais il y a des gens qui ne se limitent pas à une empathie de surface, et essayent d’en faire un peu plus . Il y a le Secours Populaire, ATD- QuartMonde, le Secours Catholique, les Restaus du Coeur, et plein d’autres.
Si vous avez un peu de temps, aucune difficulté pour se rendre utile, même quelques heures par semaine.
C’est quand même autre chose que de contempler du coin de l’oeil un emballage de tablette de chocolat, et se consoler de son impuissance en imaginant d’où elle peut bien provenir.
Avec le mot de la fin, sur ce petit goût d’amertume.
Cela ne serait-il pas un peu déplacé, chère « herbe-à-chat » ?
j’ai lu le début de cet article-fleuve avec un certain intérêt, bien qu’il y ait de nombreuses incohérences : ce Giorgios, il a travaillé « quelques mois », et son entreprise lui doit 40.000 euros ?
Heureux homme, il devait être bien payé à l’époque où on le payait, très bien payé.
Et il avait également un commerce à Rhodes, actuellement en faillite ...et sa marchandise encombre son salon ?
Soyons un peu sérieux, parce qu’à vouloir trop prouver, on ne prouve plus grand-chose, vous ne croyez pas
La suite est à l’avenant, les comparaisons approximatives pleuvent, tout cela sonne faux.
Après tout, si la Grèce ne veut pas rembourser ses dettes qu’elle sorte de la zone euro, et arrêtons ces lamentations : à côté, les pleureuses antiques ont l’air de joyeuses teenagers.
Récemment j’ai lu une longue et interminable litanie, écrite par quelqu’un qui, comme vous, essayait de tirer des larmes au lecteur : il affirmait qu’en Grèce, les taux de SIDA, de drogue, de suicide, de déprime et de divorce avaient explosé. Tout cela très sérieusement, avec des tas de pourcentages.
Soyons un peu sérieux :
lorsqu’un pays ne produit à peu près rien, n’a quasiment pas d’industrie, et une agriculture de subsistance, ne déclare rien aux impôts, ne paye pas de taxes, comment ce pays peut-il prétendre avoir le même niveau de vie que des pays qui fonctionnent sur des bases absolument opposées ?
Donc ce pays emprunte, autant qu’il peut, et cela dure vingt ans ;
Le niveau de vie ( et d’exigence des citoyens) monte en même temps que le niveau de la dette.
Tout cela ne repose sur rien.
Et quand il s’agit de rembourser, les gens sont offusqués, blessés, déprimés, font des manifestations violentes et votent pour des partis qui refusent le remboursement des dettes.
C’est très normal.
Cependant il me semble que le bout du rouleau a été atteint,que la corde sur laquelle on a beaucoup tiré vient de se casser, et que le maintien artificiel de la Grèce dans la zone euro coûte plus cher que sa sortie.
C’est, me semble-t-il, plus ou moins ce que vous dites dans votre article, dont la fin me paraît
assez embrouillée.
Ce n’est pas si grave : la Grèce doit être bien plus riche qu’on le dit, puisque son PIB réel n’était quasiment pas déclaré, et n’apparaissait donc nulle part. Il doit donc être bien plus élevé que les chiffres officiels.
Elle pourra donc repartir d’un bon pied, sans envisager de recourir encore à l’emprunt, et c’est heureux, puisqu’après une histoire comme celle-là, je ne vois pas bien qui pourrait avoir envie
de lui faire un prêt, même de cinq euros.
Quant à la France, je suis d’accord avec vos critiques : le même sort l’attend.
« pestiféré des temps modernes », vous y allez fort.
Il n’est pas contagieux, c’est juste une crapule basique, qui a trop tiré ...sur la corde.
Cependant, toutes les tentatives maladroites de ces innombrables « soutiens », rémunérés ou non, qui veulent à toute force en faire une victime, un malheureux dont le destin a injustement basculé, sont du plus haut comique.
Les politiques, échaudés, ne veulent plus rien dire, le sujet est trop glissant, et en bons arrivistes, ils ne veulent se mettre personne à dos.
Alors il reste des sous-fifres, des sbires qui pour des raisons diverses, mais toujours personnelles, volent au secours du DSK endolori : Taubmann, Epstein, Schiffer, des gens qui n’ont de commun qu’une assez belle médiocrité, une envie de se faire bien voir, et d’apporter une petite pierre à l’immense ( et probablement impossible) entreprise de réhabilitation.
Pour autant, faut-il couvrir de fleurs immaculées la peu sympathique jeune femme qui raconte cette histoire sans queue (pardon, Dominique) ni tête ?
celle qui raconte qu’un petit vieux, même déchaîné par le désir et bourré de Viagra, aurait pu la dominer et la violer, et la toucher partout, et aussi la forcer à lui faire une fellation ?
tout cela dans un silence absolu, et en sept minutes ?
On est légitimement morts de rire, non ?
Essayez donc un peu de faire la même chose !
Je crois que le DSK s’est fait avoir, jusqu’à l’os, et que cela va lui coûter pas mal d’argent.
Et surtout il n’aura pas la longévité suffisante pour digérer cette lamentable histoire, et réussir à se pardonner.
Fini les beaux rêves, et c’est très bien ainsi : la morale est sauve.
La crapule a enfin été acculée, et s’est fait arracher les roupettes en combat singulier. Ce n’est pas rien de passer du statut de Directeur du FMI, quasiment Président, et en plus millionnaire, à celui de pervers connu dans le monde entier comme une crapule de première.
Et on peut renvoyer dos à dos la ND, pas crédible, pas du tout du tout convaincante, mais qui nous a débarrassés du sale type, et pour cela elle mérite quelques millions offerts par le couple.
tout est donc bien qui finit bien, M. Schiffer, et vous devriez trouver une autre source d’inspiration. Vous ne voulez pas écrire sur la crise de l’euro, ou l’incertitude de la météo ?
mon commentaire était pour vous, mais un gros pavé s’est intercalé.
on pourrait aussi rattacher la culture aux Affaires Etrangères, qu’en pensez-vous ?
« Ministère des Affaires Etrangères et des Cultures Mondiales », ça sonne bien, et ça permettrait d’y coller un(e) Vert(e). Verte et pas mûre, pourquoi pas Duflot, elle a la tête de l’emploi.