Pour une fois sur ce site, on abandonne les sinistres analyses sur l’anti-islamisme ou les soidisantes « révolutions du printemps arabe ».
Moi j’ai bien ri, et j’ai reconnu pas mal de mes connaissances dans le portrait.
Pas étonnant que l’auteur ait déclenché l’habituelle avalanche de commentaires méprisants venant de notre gauche « oeufs-de-lump », celle qui voudrait bien du caviar, mais qui n’en a pas les moyens.
Tous ces adeptes du prêt-à-penser totalitaire qui n’arrêtent pas de se sentir si nobles et si généreux, parce qu’ils parlent si bien et si facilement des sans-papiers, des banlieues et de la diversité.
Tous ceux qui n’arrêtent pas de regretter que Mélenchon ne soit pas passé, ce vieux cheval de retour, ce politicard usé mais rusé qui a trouvé une façon de parler aux ânes et de les rendre
encore un peu plus enflés.
Tous ceux qui sont pour le DALO, la réquisition des apparts vides ( sauf bien sûr le studio qu’ils louent au noir).
Tous ces petits fonctionnaires aigris et radins qui se sentent victimes de la crise parce qu’ils ont du mal à payer des Ray-Ban à leurs lardons.
Tous ces frustrés gagnepetits qui sont si fiers (secrètement) lorsqu’on les traite de bobos.
Moi, les gauchos, j’aime les écouter, et cela me manquerait s’ils n’étaient plus là, parce que, il faut quand même l’avouer , quand on écoute Duflot, ou Mamère, ou Mémère Joly, on n’est jamais déçu.
Ne pourrait-on pas parler d’hystérie, mot qui convient parfaitement et permet de définir avec exactitude le comportement de ces gens atteints par une transe collective ?
Quant aux « collabos », ce sont des suiveurs, des adeptes du kit prêt-à penser qui donne ce charme si particulier à nos gauchos occidentaux : un mélange d’inculture et d’affirmations péremptoires qui tient lieu de réflexion.
Ils ont encensé Staline,, ils ont adoré Mao, maintenant ils embrassent avec délice le postérieur de chaque islamiste qui passe à leur portée, espérant ainsi avoir l’air progressistes.
Moi j’aime bien ces gauchos, je sais d’avance ce qu’ils vont dire, et là je me régale.
Je vais tout à fait dans le sens d’Aloïs Frankenberger, qui énonce me semble-t-il une évidence difficile à réfuter.
Ce que confirme RBEYEUR, qui propose une tentative d’explication assez indulgente à cette confusion mentale que l’auteur reconnaît d’ailleurs, avec une touchante naïveté.
Je crois ( et je crains) que l’explication ne soit plus simple :
L’auteur, dans son CV assez impressionnant, du moins le croit-il, prétend avoir été « chercheur en Histoire » à Paris-1.
Chacun connaît les tendances aux dérapages tiers-mondistes qui affectent cette vénérable institution, comme d’ailleurs beaucoup de nos succursales universitaires.
Cependant le monsieur qui a écrit l’article ne semble pas apparaître dans la liste des anciens chercheurs (peut-être un faux nom ?)
Et pourtant je suis convaincu qu’il dit vrai , et qu’il cherchait.
Que cherchait-il ? eh bien la réponse semble évidente : il cherchait des allumettes.
La plupart de nos estimés chercheurs en Sciences Humaines sont comme lui : ils cherchent tous la lumière.
L’un cherche des allumettes, un autre des piles de rechange, le troisième une bougie ou une lampe de poche.
C’est pour cela que notre Université est la meilleure du monde, celle qui fait le plus rire partout-partout, la plus rigolote qu’on puisse trouver.
Et cela doit être vrai : il suffit de lire cette langue fluide et élégante, cette argumentation sans faille, et cette culture solide comme un roc.
A quand un prochain article ? Les occasions de rire sont si rares.
Peut-être un peu à rebrousse-poil de la sensibilité générale.
N’oublions pas que l’escroquerie-Descoings n’a pu durer et prospérer ( jusqu’à la nausée) que parce que tous nos amis bien-placés voulaient trouver pour leur progéniture une voie bien balisée garantissant un atterrissage en douceur.
N’oublions pas que dans un ( ou plusieurs ?) Lycées parisiens, il existait des classes prépas « à vocation Sciences Po », avec un recrutement parfaitement opaque, sauf si l’on consultait l’origine socio-professionnelle des parents.
Ainsi cette belle jeunesse se retrouvait entre elle, UMP et PS mélangés, Et le vivier des copinages se constituait le plus naturellement du monde.
C’est fou le nombre de personnalités farouchement opposées sur le plan politique, qui se tutoient, déjeunent ensemble, couchent ensemble si besoin est, et peuvent même se marier en franchissant les barrières idéologiques tout juste bonnes à exciter les adeptes de Mélenchon.
Que Sciences Po soit une école de la frime et du blabla, tout le monde le savait, mais un certain nombre de frasques de Descoings restaient dans l’ombre.
Merci à l’auteur de les mettre en pleine lumière....et attendons la suite.