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jcbouthemy

jcbouthemy

bouthemy jean claude demeurant en bretagne
C'est de la France d'en bas que je vous écris. Situé à un niveau différent, j'ai forcément un point de vue différent...Un point de vue qui ne trouve guère à s'exprimer.
Il est vrai que dans l'agora antique, les esclaves n'avaient pas le droit à la parole. J'attends d'Agoravox qu'il ne pratique pas la même ségrégation.

Tableau de bord

  • Premier article le 15/01/2007
  • Modérateur depuis le 24/05/2008
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Derniers commentaires



  • jcbouthemy jcbouthemy 28 mai 2008 09:26

     

    Dans le Monde diplomatique du mois de juin, un article d’alain Ruscio sur les personnalités de couleur qui ont accédé à des postes importants dans les gouvernements pose la question de l’utilité de telles stratégies pour les peuples dont ils sont issus et pour les français en général.

    Personnellement j’ai la désagréable impression qu’aujourd’hui en France, on nous refait le coup d’une nouvelle forme d’esclavage où le noir est à nouveau la personne idéale pour assumer cette fonction.

    Je passerai rapidement sur ces peoples qui adoptent des enfants noirs et me rappellent Marie Antoinette et son « négrillon ».

    Lorsque j’ai pris connaissance du comité de soutien de maliens employés sans papiers d’un abattoir de Montfort sur meu, maire, employeur et religieuses, cela m’a rappelé tous ceux qui « protégeaient » les esclaves contre les nordistes. Ces mêmes personnes auraient-elles apporté le même soutien si les salariés avaient exigé une véritable représentation syndicale.

    En ce qui concerne les sans papiers de la région parisienne, je m’étonne de l’énergie déployée par une CGT qui depuis longtemps a délaissé tous ces secteurs où les conditions de travail sont telles que personne n’accepte d’y travailler aux conditions imposées par le patronat.

    Laissons faire le marché et logiquement les patrons seront bien obligés d’augmenter les salaires, d’améliorer les conditions de travail…puisque ce sont des activités non délocalisables.

    Je comprends que les patrons veuillent installer des filières d’immigration pour empêcher cette évolution de leurs emplois et augmenter leurs bénéfices mais je me demande si les soutiens dont bénéficient ces travailleurs ne s’apparentent pas à la corde qui soutient le pendu…Déjà que les jeunes des banlieues, blacks blancs beurs, ne trouvent pas de travail acceptable, qu’en sera-t-il des enfants de ces clandestins ?

    Il s’agit d’une situation qui pénalise l’ensemble de la classe ouvrière française sans que les immigrés y trouvent véritablement leur compte. Tant de misères qui ne profiteraient qu’aux employeurs et aux trafiquants.

     

    J’aimerais connaître la position de Pap Ndiaye sur cette nouvelle forme d’esclavage. N’y-a-t-il que ce genre d’avenir pour l’africain ?

     



  • jcbouthemy jcbouthemy 23 mai 2008 15:46

    ou il apparait qu’outreau n’était pas la preuve d’un disfonctionnemment de la justice mais du fonctionnement normal d’une justice dont la préoccupation première consiste toujours à chatier ces salauds de pauvres qui menaceraient notre belle société



  • jcbouthemy jcbouthemy 16 mai 2008 14:54

     

    Au risque de paraître iconoclaste et de n’être pas compris, j’affirme que la société française maintient volontairement un degré constant de pauvreté.
     
    Tout comme l’esclavage autrefois, un nombre important de pauvres n’a pas que des inconvénients…cela maintient une pression forte sur les salaires et par voie de conséquence permet à nombre de nos concitoyens de bénéficier de prestations à faible cout, restauration, services…
    D’autre part en cassant le pauvre, en permettant des contrats de travail à la carte, cela permet à toute une catégorie de nos concitoyens d’accéder au statut d’employeur…Ceux là même qui autrefois faisaient rimer employeur et exploiteur, découvrent les avantages d’une femme de ménage, d’un jardinier, d’une nounou…quelques heures tout au plus par semaine. Avec les encouragements du gouvernement par les exonérations fiscales et en plus le sentiment de rendre service à tous ces pauvres qui autrement en seraient réduits à la mendicité.
    Quel magnifique tour de passe-passe !!!
    Tout comme chacun s’est vu capitaliste et prêt à défendre le système, en possédant quelques actions, bon nombre de nos concitoyens ont découvert la face cachée de l’employeur au risque de devenir impénétrable aux problèmes de son propre employé qui bien souvent aura la délicatesse de ne rien dire sur ses horaires, ses frais de déplacement et autres mesquineries…
     
    Mais si le pauvre lui-même se tait, ne se bat pas pour modifier cette situation, il est trop facile d’en faire porter la responsabilité à l’ensemble de nos concitoyens.
     
    Mon expérience m’a appris que les règles communes qui s’appliquent à l’ensemble de la population française subissent une interprétation différente lorsqu’il s’agit des pauvres. Si d’ordinaire la justice affiche son devoir de défendre le faible contre le puissant, il en va tout autrement lorsque le pauvre s’adresse à cette même justice. On en revient d’une certaine façon au clivage qui pouvait exister entre les droits d’un homme libre et ceux d’un esclave.
    Je me permets de rappeler un seul exemple. Il s’agit du droit constitutionnel d’obtenir un emploi qui figure dans l’Alinéa 5 du Préambule de 1946. Jusqu’à présent la jurisprudence était constante qui accordait une valeur juridique obligatoire à toutes les dispositions contenues dans la Constitution. Le Conseil d’Etat dans un arrêt du 23 juin 1959 avait jugé utile de préciser que Les principes généraux du droit, résultant notamment du Préambule de la Constitution, s’imposent à toute autorité réglementaire, même en l’absence de dispositions législatives.
    Il est vrai que ce droit d’obtenir un emploi ne peut concerner que les pauvres puisque les riches n’ont pas vraiment besoin de travailler et que de plus ils disposent de suffisamment de relations pour trouver un emploi.
    J’ai donc demandé à la justice de bénéficier de ce droit constitutionnel. Les juges m’ont débouté au motif que le principe posé par les dispositions du cinquième alinéa du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, auquel se réfère la Constitution du 4 octobre 1958, aux termes duquel « Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi… », ne s’impose au pouvoir réglementaire en l’absence de précision suffisante, que dans les conditions et les limites définies par les dispositions contenues dans les lois ou dans les conventions internationales incorporées au droit français…
    Il s’agit ni plus ni moins que d’une véritable censure d’un droit constitutionnel.
    Je me suis alors adressé à toutes les institutions, partis et syndicats généralement soucieux de défendre les droits de nos concitoyens. J’ai même suggéré aux partis politiques une façon de titiller le gouvernement en posant une question sur la façon dont le gouvernement comptait apporter les précisions suffisantes pour éclairer le choix de la justice. En retour j’ai obtenu une réponse unanime : le silence absolu.
     
    Afin d’appuyer mon affirmation sur une volonté délibérée de maintenir une partie de la population en état de pauvreté, je voudrais apporter une deuxième preuve de ce que j’affirme.
    Beaucoup de gens, en tous les cas, la plupart de nos dirigeants ont intégré le fait que la main invisible du marché était la meilleure façon de résoudre un problème économique. Dans cette logique, lorsqu’il existe une pénurie de main d’œuvre pour occuper certains emplois pénibles, dégradants et mal rémunérés, on s’attendrait à ce que la rétribution de ces emplois augmente jusqu’à atteindre un seuil d’équilibre. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé en Angleterre où les professionnels du batiment gagnent 2 à 3 fois plus qu’en France.
    Cependant en France la loi du marché ne semble pas s’appliquer pour ces emplois. Parce que le patronat veille à maintenir les rémunérations au plus bas en contournant cette loi du marché par des moyens la plupart du temps illégaux.
    Une partie du voile a été soulevé récemment en ce qui concerne les clandestins de la restauration mais c’est un système qui se pratique depuis très longtemps dans le BTP et autres filières agricoles…
    Plutot que d’augmenter les salaires, d’améliorer les conditions de travail, d’innover dans les processus de fabrication, le patronat français a toujours privilégié la stratégie des bas salaires en faisant venir suivant les besoins une main d’œuvre docile…
    Ce qui inéluctablement créait de nouvelles générations de pauvreté avec le soutien des bonnes ames et autres restos du cœur prêts à faire preuve de générosité à l’aide de piécettes.
     
    Toute société accepte difficilement d’assumer les crimes qu’elle pratique au jour le jour. Comme au temps de l’esclavage, les arguments ne manquent pas pour justifier les différences de conditions de vie entre des êtres humains qui se cotoient tous les jours…


  • jcbouthemy jcbouthemy 19 décembre 2007 16:09

    un tableau qui démontre que la démocratie se rétrécit comme peau de chagrin. qu’une autre révolution sera nécessaire pour permettre à tous les ouvriers et autres employés de pouvoir être entendus. Dans les 4% de députés inscrits dans cette catégorie, depuis combien de temps ont -ils quitté leur profession ? comme ces syndicalistes qui n’ont plus fréquenté les ateliers depuis leurs élections et sont davanatge soucieux du bien être des patrons que de défendre le prolo.

    Il faut reconnaitre que les médias ont bien aidé à faire disparaitre ces catégories sociales ou du moins à faire croire qu’il s’agissait d’un monde en voie de disparition. A la limite il resterait quelques ouvriers mais ce ne serait que des noirs ou des arabes...des ouvriers présentables, loin de ces gaulois populistes qui prétendraient avoir encore des remarques à faire sur la façon dont cete société devrait être gérée. Un état de fait qui gênerait quelques démocrates qui accepteraient quelques arabes ou black, à condition qu’ils ne soient pas ouvriers. Et pourtant on ne saurait clamer que le résultat soit fantastique.



  • jcbouthemy jcbouthemy 7 novembre 2007 11:34

    on en arrive à une situation qui rappelle étrangement la situation aux états unis lorsque le sud défendait à tout prix ses esclaves contre les nordistes qui estimaient que leur pays pouvait vivre sans ce système. Ce sont les mêmes qui importent des enfants africains ou qui considèrent que notre économie ne pourrait se passer des travailleurs étrangers. Un système basé sur un moindre cout de main d’oeuvre est une perspective à courte vue et ne crée que de la misère que ce soit au niveau des immigrants ou des nationaux qui sont obligés d’accepter ce que les immigrés sont prêts à supporter. Quant aux africains eux mêmes, il serait peut être temps qu’ils apprennent à se prendre en charge. Ils ont voulu l’autodétermination des peuples, ce qui était la moindre des choses. La contrepartie réside dans l’obligation de gérer leur propre sort sans imputer à d’autres les raisons de leurs difficultés...d’autant que ces pays disposent en général de ressources importantes. J’imagine que je vais faire hurler tous les bobos qui apprécient d’embaucher une nounou africaine 2 ou 3 heures par jour ou de manger quasi gratis à une cantine qui fonctionne avec des immigrés payés au smic pour des heures illimitées et dans des conditions déplorables.

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