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jean-jacques rousseau

Citoyen francais

Tableau de bord

  • Premier article le 19/04/2007
  • Modérateur depuis le 05/10/2010
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Derniers commentaires



  • jean-jacques rousseau 11 septembre 2012 01:18

    Désolé je ne voulais pas vous vexer et il est possible que mon propos ait dépassé mon intention.
    J’avais en vous répondant à l’esprit une citation de vous dans un autre texte :
    « Ce qui m’intéresse ici, c’est de comprendre par quel processus étrange j’en suis venu à ne plus m’identifier comme un rationaliste. »
    Or selon la définition vers laquelle vous pointez : « le rationalisme s’entend de toute doctrine qui attribue à la raison humaine la capacité de connaître et d’établir la vérité. »
    Donc il m’est venu l’idée de vous identifier a ce que je considère comme opposé au rationalisme et que je désigne comme un« nihilisme intellectuel », c’est a dire le refus ou la négation de considérer l’esprit humain comme « apte à la connaissance ».
    Mais peut être ai-je trop forcé le trait et qu’il existe une nuance ou un terme intermédiaire entre « rationalisme » et ce qu’on pourrait désigner par « nihilisme ». Ne serait-ce une sorte de modestie et d’humilité devant le foisonnement mystérieux du réel que l’on aurait trop souvent la prétention de cataloguer par le recours à des abstractions et autres symboles rassurants et confortables...
    Il est vrai que j’ai toujours eu une sorte de fascination pour le génie d’Alexandre qui choisit de couper d’un coup d’épée le nœud gordien plutôt que de perdre un temps précieux d’essayer de le démêler sans le moindre espoir d’y parvenir.
    Mais se faisant je ne voudrai pas perdre le privilège de votre estime ni l’occasion de provoquer un riche débat contradictoire...



  • jean-jacques rousseau 10 septembre 2012 13:42

    On trouve facilement - si on veut s’en donner la peine - des rapports directs entre « une certaine idée de l’Europe » et l’idéologie hitlérienne :

    1. « La réorganisation de l’Europe » dans Luxemburger Wort (28 septembre 1940) [1] Le 28 septembre 1940, le gauleiter Gustav Simon [, chef régional du régime nazi à Luxembourg, prononce un discours sur la conception nazie de l’Europe unie.

    2. Le visage économique de la nouvelle Europe (1943) Walther Funk [2],

    En 1943, Walther Funk, ministre de l’Économie du Reich et chef de la Reichsbank, expose ses idées sur la réalisation d’un espace économique européen dirigé par l’Allemagne nazie.

    3. Projet d’exposé de la NSDAP sur la réorganisation de l’Europe (Vienne, Avril 1942)

    En avril 1942, le Parti national-socialiste allemand (NSDAP) expose sa vision de l’Europe réorganisée et défend l’idée d’un espace économique européen dirigé par l’Allemagne nazie.

    4. La question fondamentale : L’Europe - un concept géographique ou une réalité politique, Heinrich Hunke (1943)

    En 1943, Heinrich Hunke, conseiller économique du Parti national-socialiste allemand (NSDAP), s’interroge sur le concept d’Europe et milite en faveur d’un espace économique européen dirigé par l’Allemagne nazie.

    5. Le développement de la Communauté économique européenne, Horst Jecht (1943)

    En 1943, Horst Jecht, professeur d’économie à l’École des hautes études commerciales de Berlin, présente l’Allemagne hitlérienne comme le champion de l’unification européenne et exalte les valeurs d’une civilisation occidentale menacée par le bolchevisme et par l’impérialisme anglo-saxon.

    6. « Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, les rapides victoires militaires allemandes sur les démocraties continentales européennes alimentent une intense propagande en faveur du thème de l’Europe allemande. Le Reich veut en effet organiser ses nouvelles conquêtes territoriales et prétend, pour ce faire, vouloir construire une Europe unie, une Europaïsche Wirtschaftsgemeinschaft qui mettrait définitivement fin aux antagonismes nationaux traditionnels.
    L’Allemagne hitlérienne n’hésite pas alors à se présenter comme le champion de l’unification européenne et de l’Ordre Nouveau continental. La propagande officielle exalte d’ailleurs les valeurs de la civilisation occidentale qu’elle prétend défendre face au bolchevisme et à l’impérialisme anglo-saxon. Mais les stratèges nazis prévoient une réorganisation du continent sous la forme d’un grand espace économique et commercial européen entièrement placé au service de l’économie allemande.[...]

    Ces discours sur l’Europe nouvelle, au-delà des raisons d’opportunisme économique immédiat, permettent aux responsables allemands de gagner la confiance de certains collaborateurs dans les pays européens vaincus et occupés. Ainsi en 1941, est organisée à Paris une grande exposition intitulée »La France européenne« qui vante le slogan d’une
    France forte dans une Europe forte. Accueillant plus de 600.000 visiteurs, l’exposition fait admirer les richesses agricoles du pays pour mieux situer son rôle dans l’Europe nouvelle sous direction allemande. Cette manifestation est suivie d’autres expositions
    itinérantes, dont celle sur »Le bolchevisme contre l’Europe« qui montre la croisade engagée par le Reich et ses alliés contre le communisme et pour une Europe unie.[...] »

    Le Nazisme et l’idée européenne

    -----------------------

    « Or cette »Union européenne« ne peut pas se mettre en place sans la négation du principe démocratique et de souveraineté nationale : c’est a dire indépendance politique et intégrité territoriale.

    Mais remettre en cause ces principes conduit directement à l’aliénation de souveraineté et du droit à l’auto-détermination du Peuple. C’est ce que l’on voit dans le systeme de »directive européenne« et dans le concept fictif de »supra-nationalité« .

    C’est l’application directe de l’idée des Nazis que »Le Reich veut/peut organiser de nouvelles conquêtes territoriales et prétendre, pour ce faire, construire une Europe unie, une Europaïsche Wirtschaftsgemeinschaft qui mettrait définitivement fin aux antagonismes nationaux traditionnels« .

    Cette volonté d’écarter le principe démocratique au profit d’une dictature impériale est caractérisée par ces termes exemplaires que l’on retrouve partout dans le TCE  »[...] dès lors que le Conseil européen, statuant à l’unanimité, en aura décidé ainsi. Il recommande, dans ce cas, aux États membres d’adopter une décision dans ce sens conformément à leurs règles constitutionnelles respectives.« 
    Puisqu’il ici il n’est pas admis que le résultat de la »procédure constitutionnelle de légalisation« soit négatif : les règles constitutionnelles n’offrent finalement qu’une façade de légalité, un leurre couvrant la réalité d’une prise de pouvoir progressive des partisans et institutions du Reich dont seraient complices les instances de »mise en conformité« ...

    En bref »Recommandations« ou »Directives« sont les moyens juridiques d’un nouveau totalitarisme antinomique de la liberté démocratique et du débat citoyen ; les moyens concrets d’annuler le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. » 

    Les cocus du vote NON



  • jean-jacques rousseau 10 septembre 2012 12:27

    "Au royaume des borgnes les aveugles sont ignoblement exploités. Mais un jour, ça changera. Aveugles qui me lisez : arrêtez de brailler et unissez-vous contre les tyrans !"
    Le dictionnaire des expressions françaises décortiquées



  • jean-jacques rousseau 10 septembre 2012 11:21

    Excusez moi je voudrai bien débattre avec vous deux mais je ne sais pas de quel coté poser le débat.
    Est-ce que le sujet est « les lumières » c’est à dire le mouvement des philosophes français du 18ieme ? Ou l’analyse du discours bancal de Marion Sigaut ? Ou l’étude du rôle humaniste de l’Eglise catholique, l’apport du clergé dans ce mouvement philosophique* ? Ou bien mettre en perspective cette réhabilitation historique du Vatican (prônée par le Panzerkardinal) au besoin par la falsification de l’histoire et la calomnie ? Ou s’agit-il (encore) de blâmer les fautes de Voltaire ou Rousseau, ignorer la diversité, les débats internes de l’époque ? Enfin faudrait-il suivre l’auteur et en venir à ce nihilisme intellectuel pourtant contredit par St Augustin lui-même qui affirmait que la raison est un instrument divin nécessaire à la recherche du vrai ?

    Je suis perplexe. Mais cette confusion des esprits n’est-elle pas l’effet recherché par ce genre de discours ? Sachons « distinguer ce qui est distinguable », rester mesurés dans nos jugements et apprenons à ne pas jeter le bébé avec l’eau de son bain...

    ----
    * "Mais cette conduite n’étonnera pas ceux qui observeront que l’effet nécessaire de la constitution décrétée par l’Assemblée est d’anéantir la Religion catholique, et avec elle l’obéissance due aux rois. C’est dans cette vue qu’on établit, comme un droit de l’homme en société, cette liberté absolue, qui non-seulement assure le droit de n’être point inquiété sur ses opinions religieuses, mais qui accorde encore cette licence de penser, de dire, d’écrire et même de faire imprimer impunément en matière de religion tout ce que peut suggérer l’imagination la plus déréglée : droit monstrueux, qui paraît cependant à l’Assemblée résulter de l’égalité et de la liberté naturelles à tous les hommes. Mais que pouvait-il y avoir de plus insensé, que d’établir parmi les hommes cette égalité et cette liberté effrénée qui étouffe complètement la raison, le don le plus précieux que la nature ait fait à l’homme, et le seul qui le distingue des animaux. " Bref Quod Aliquantum du 10 mars 1791



  • jean-jacques rousseau 9 septembre 2012 14:35

    @Furax

    Attention le discours de Marion Sigaut est à prendre avec des pincettes. On y trouve à boire et à manger...

    « Les Lumières seraient au milieu du 17ieme le combat contre les superstitions et l’ignorance... »
    « La Religion synonyme d’intolérance et de superstitions va reculer... »
    « Les gens qui défendent les Lumières disent que c’est un humanisme... »

    Donc sa thèse est de remettre en cause ces postulats. Dur !

    « L’humanisme va atteindre la France après 1492... »
    « L’humanisme est de découvrir que les hommes sont tous des hommes quelque soit leur culture, leur origine »
    « L’humanisme c’est de là que ca part, la prise de conscience que l’humanité devait être respectée en tant que telle »
    « Ce sont les prêtres catholiques qui ont mis cette chose à jour »
    « L’humanisme est clairement un mouvement chrétien catholique »

    Il ne faut pas confondre Humanisme et Renaissance. La Renaissance est une époque qui débute avec la découverte de l’Amérique. Elle coïncide avec la redécouverte* des auteurs classiques grecs et romains « humanistes », la remise en cause des dogmes catholiques qui n’avaient pas envisagés l’existence du Nouveau Monde et donc démontré les limites du dogme de l’omniscience et l’infaillibilité du pouvoir papal.

    Si l’Église catholique à porté une partie du courant humaniste, ce n’est pas en tant que doctrine cléricale officielle mais comme héritage de l’Antiquité et par la dissidence du clergé (Luther était moine Augustin) sur le dogme papal, indulgences, traduction des écritures en langue courante (ex. John Wyclif, Procès de Jean Huss au concile de Constance en 1415).
    D’autant plus qu’à l’époque l’Église catholique avait le monopole de l’accès à l’information et à la culture antique et tout auteur ou penseur non religieux était de facto suspect d’hérésie.

    Sa lecture du concile de Trente (Contre-Réforme) est un monument de niaiserie et de contre-vérités. Il serait aussi intéressant qu’inintéressant de détailler les grossièretés de ce propos.

    Sa démonstration n’atteindra son but que pour des esprits peu éduqués et crédules. Il y en aura toujours... Il fait partie de la réaction initiée par Benoit 16 pour restaurer l’image du catholicisme, c’est une sorte de reconquête de l’opinion à la mode des jésuites qui ne s’embarrasse pas d’exactitude, ou de tolérance. C’est un humanisme anti-humaniste en quelque sorte. Assez élégant sur le plan du paradoxe rhétorique.

    ---
    * permise par la fin des croisades, la trêve provisoire et échanges culturels avec le monde musulman (Souvenons-nous que St Augustin, père de l’Eglise catholique est d’origine berbère et étudiera à Carthage les auteurs romains et grecs)

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