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jean-jacques rousseau

Citoyen francais

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  • Premier article le 19/04/2007
  • Modérateur depuis le 05/10/2010
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  • jean-jacques rousseau 26 septembre 2012 11:05
    PARIS/HAMBOURG
    (Compte rendu de la rédaction) - "Une fois de plus, la fondation hambourgeoise au lourd passé nazi "Alfred Toepfer Stiftung F.V.S." cherche à prendre pied en France, et bénéficie à cet effet du soutien d’institutions gouvernementales de la République fédérale d’Allemagne. La fondation de Hambourg veut se manifester demain, mercredi, par l’organisation d’un vernissage à la Maison Heinrich Heine (Cité Internationale Universitaire de Paris). En France, de vives protestations s’élèvent contre sa tentative de faire oublier par le mécénat culturel le passé peu glorieux de celui dont elle porte le nom. Les critiques rappellent les activités nazies du négociant hambourgeois qui a créé la Fondation, Alfred Toepfer, et les liens étroits qu’il entretenait avec la SS et avec des nazis éminents. Durant la Seconde Guerre mondiale, Toepfer a entre autres travaillé pour les services d’occupation allemands à Paris ("Sabotage et subversion dans les Etats ennemis« ). Ses activités anti-françaises ont expressément servi une  »réorganisation" ethno-raciale (völkisch) de l’Europe sous hégémonie allemande. Dans la capitale française, des chercheurs qui critiquent Toepfer constatent avec indignation que le vernissage de demain érige en mot d’ordre une notion pour laquelle se battait le créateur de la Fondation : l’« Europe ».
    Les activités nazies d’Alfred Toepfer, qui sont au centre de ces protestations, sont assez bien connues depuis des années (german-foreign-policy.com en a rendu compte de façon détaillée [1]). Toepfer entretenait des relations avec des nazis éminents, et avait comme raison sociale d’être un « membre bienfaiteur de la SS » (Förderer der SS). Lors de la Deuxième Guerre mondiale, dans Paris occupé, il a été promu « officier des services de Renseignement allemands » (Abwehr) ; il a d’abord été responsable du service « Sabotage et subversion », puis fut chargé de l’« approvisionnement secret en marchandises » du Reich allemand - une périphrase pour désigner le pillage délibéré de la zone d’occupation. Ses firmes ont pu poursuivre leur activité et ont continué à l’enrichir durant la Seconde Guerre mondiale. L’une des firmes de Toepfer a fourni à l’administration du ghetto de Lodz (« Litzmannstadt ») de la chaux vive destinée à recouvrir les cadavres. Après la guerre, les entreprises de Toepfer ont employé plusieurs criminels de guerre nazis, dont Edmund Veesenmeyer, un collaborateur d’Adolf Eichmann dans la déportation en masse d’environ 400 000 Hongrois d’origine juive vers les camps d’extermination allemands, ainsi que Hans-Joachim Riecke, coresponsable de la mort de plusieurs centaines de milliers de prisonniers de guerre soviétiques. Jusqu’au début des années 1970, Toepfer a financé un néo-nazi allemand notoire, Thies Christophersen , auteur par la suite du pamphlet négationniste « Le Mensonge d’Auschwitz ».
    Certificat de blanchiment (Persilschein)
    La « Alfred Toepfer Stiftung F.V.S. » [2], qui a pu fêter au début de cette année son 75ème anniversaire, et qui est considérée comme la fondation privée la plus importante en Allemagne, est exposée depuis le milieu des années 1990 à de sévères critiques - principalement en France - en raison des activités nazies de son fondateur. Dernier exemple en date : il y a deux ans, le metteur en scène français Ariane Mnouchkine a refusé de recevoir un « Prix Goethe », d’un montant élevé, décerné par l’organisation allemande. Depuis quelques années, la Fondation s’efforce de neutraliser ceux qui la critiquent ; à la fin des années 1990, elle a créé dans ce but une commission d’historiens chargés de faire des recherches sur la biographie de Toepfer. Malgré les activités nazies évidentes et incontestées du négociant hambourgeois, les experts payés par la Fondation sont arrivés à la conclusion que "c’est en tout cas une erreur d’établir un lien direct ou indirect entre lui et des actions criminelles du régime nazi".[3] L’historien Michael Fahlbusch a écrit que la commission a ainsi "fourni à la Fondation un certificat de blanchiment qui ne convainc guère".[4]
    Europe
    L’argumentation de la Fondation a pour point central l’orientation « européenne » d’Alfred Toepfer. Hans Mommsen, qui a dirigé la commission des historiens, explique ainsi que dès avant 1945, Toepfer s’était « déclaré partisan d’une solution européenne », et qu’il aurait ainsi pris clairement ses distances par rapport à "la ligne générale du national-socialisme".[5] En réalité, une des lignes générales de la propagande nazie à l’échelle du continent a été de présenter l’hégémonie allemande sous un masque « européen ». L’« Europe » est aujourd’hui encore au centre des activités de la Fondation. Comme il est inscrit dans ses statuts, elle s’engage à "faire avancer l’unification européenne dans la préservation de la diversité culturelle« .[6] » [...]
    Informations sur la politique extérieure de l’Allemagne. Valeurs européennes 06/11/2007

    "La fondation Alfred-Toepfer (Hambourg), impliquée dans de nombreux scandales veut décerner un « Prix européen de la culture » et créer un "réseau de mécénat". La plus grande fondation privée tient son nom d’Alfred Toepfer, ancien agent du réseau d’espionnage étranger nazi et financier de nombreuses « cinquièmes colonnes » de la politique étrangère allemande. Le « Prix européen de la culture » verra le jour lors du 75ème anniversaire de l’existence de la fondation et est doté de 75.000 euros. La fondation, un véritable empire qui vaut plusieurs millions d’euros, coopère avec des universités et des administrations de l’état. L’université de Strasbourg a cessé sa coopération avec la fondation à cause des anciennes activités nazies du fondateur qui faisait partie des forces d’occupations allemandes en France et voulait germaniser la région frontalière. La metteuse en scène parisienne, Ariane Minouchkine, a récemment refusé d’accepter le prix Toepfer et a rappelé le "passé douteux" du fondateur. Si Toepfer avait autrefois voulu réorganiser l’Europe « ethniquement » sous la direction de l’Allemagne, ses successeurs s’efforcent de soutenir les « peuples » de « toute l’Europe » avec l’Allemagne « en son centre ». Les critiques au sein et en-dehors de la fondation Toepfer mettent en garde contre une dissimulation d’une politique hégémonique allemande sous couvert d’une politique de la culture." [...]

    Informations sur la politique extérieure de l’Allemagne. Perspective pour toute l’Europe 2006



  • jean-jacques rousseau 26 septembre 2012 10:49

    Dans cet exposé vous occultez complètement la stratégie de démantèlement de la Yougoslavie menée par l’Allemagne sous pretexte « d’intégration européenne ».
    Pourtant des éléments explicites ont déjà été mis en évidence sur Agoravox (ex. Occupation et Résistance) et d’autres médias. Est-ce que cet « oubli » est délibéré ou une simple lacune de votre démonstration ?
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    N’oublions pas que le « régionalisme » fait partie d’une stratégie subversive des services allemands appliquée en Tchécoslovaquie, en Yougoslavie, etc.

    La cause de guerre en Europe n’a jamais été la défense du droit national. C’est a chaque reprise la tentative hégémonique impériale et la négation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes qui est la cause des conflits en Europe depuis le premier Empire germanique.

    Or la France n’a existé depuis la bataille de Bouvines et Philippe Auguste que par opposition à cet impérialisme au nom de la souveraineté et de l’indépendance nationale. C’est cela le véritable esprit de la résistance : la résistance à l’oppression impérialiste.

    ---
    voir aussi : Occupation et Résistance

    "L’Empire des Habsbourg

    Parallèlement, le ministre-président de Bavière Franz-Josef Strauss a été l’initiateur de mesures destinées à détacher économiquement la Slovénie et la Croatie de la république fédérative de Yougoslavie. On s’est servi du « groupe de travail Alpen-Adria » créé à la fin des années 1970, dont le but était de rapprocher de l’Allemagne du sud, par une politique d’« organisation de l’espace », d’anciennes provinces de l’Empire austro-hongrois, dont des Bundesländer autrichiens et le nord de l’Italie (Bolzano-Alto Adige/« Südtirol »). Des représentants des parlements régionaux de Slovénie et de Croatie - les deux régions avaient elles aussi fait partie de l’Empire austro-hongrois - ont participé dès le début aux réunions de l’organisation Alpen-Adria. Un Français avait critiqué cette coopération, "officiellement subventionnée à des fins culturelles par des crédits bavarois« pour »aider, en Slovénie et en Croatie, des groupes qui se détournaient de tout ce qui était serbe«  : »C’est ainsi que la séparation a été préparée psychologiquement."[5]
    Brusqués
    L’Allemagne de l’Ouest a encouragé de plus en plus ouvertement les gouvernements régionaux de Ljubljana et de Zagreb à faire sécession, quand la Yougoslavie, en 1987, s’est trouvée au bord de la faillite à cause d’une crise de paiement des dettes, et qu’elle a dû se soumettre à un sévère programme d’adaptation des structures du Fonds monétaire international (FMI).[6] L’argument de Bonn a été que la Slovénie et la Croatie n’auraient une chance d’être admises dans l’Union européenne que si elles se séparaient du Sud pauvre de la Yougoslavie. Fortes de ce soutien, la Slovénie et la Croatie ont déclaré leur indépendance en juin 1991, en violation de la Constitution yougoslave. La première guerre de sécession en Yougoslavie s’en est suivie. Tout d’abord, mis à part l’Allemagne, l’Autriche et le Vatican, aucun Etat n’était prêt à donner son accord pour un démembrement du pays. Aussi le gouvernement fédéral a-t-il brusqué, début décembre 1991, ses alliés de l’UE et de l’Otan, ainsi que ceux de l’ONU, menaçant pour la première fois depuis 1945 d’un cavalier seul de l’Allemagne sur la scène internationale : l’Allemagne annonça que même si aucun autre Etat ne la rejoindrait, elle allait reconnaître fin 1991 l’indépendance nationale des deux républiques sécessionnistes.

    Informations sur la politique extérieure de l’Allemagne

    Scharping, son chef de gouvernement et son collègue du ministère des affaires étrangères ont justifié la guerre avec une véhémence particulière. Ils avaient de bonnes raisons de le faire, la République fédérale d’Allemagne ayant pris une place particulière à côté des Etats-Unis, parmi les 19 Etats agresseurs. Souligner la faute de la République fédérale ne signifie pas réduire celle des autres agresseurs.

    Toutefois, l’Allemagne est le seul Etat à avoir sévi contre la Serbie et la Yougoslavie à plusieurs reprises. Au cours d’un siècle, elle a participé pour la troisième fois à une agression contre le pays et ses peuples.

    Elle a violé de la façon la plus flagrante, outre la Charte des Nations Unies et d’autres documents fondamentaux du droit des gens, la convention par laquelle les principales puissances de la coalition opposée à Hitler ont accepté la renaissance d’un Etat allemand unifié.

    Par le Traité deux-plus-quatre, qui a la portée d’un traité de paix, elle avait déclaré solennellement « que le sol allemand ne générerait que la paix » et « que l’Allemagne unifiée ne recourrait plus jamais aux armes si ce n’est conformément à sa Constitution et à la Charte des Nations Unies ».1

    Et cette même République fédérale d’Allemagne a violé comme aucun autre Etat sa propre constitution qui, tirant la leçon de la guerre fasciste d’agression, prévoit sans ambiguïté à son article 26 : « Les actes susceptibles de troubler la coexistence pacifique des peuples et accomplis dans cette intention, notamment en vue de préparer une guerre d’agression, sont inconstitutionnels. Ils doivent être réprimés pénalement. »2

    Le rôle des Allemands dans les Balkans, un ancien ambassadeur témoigne 

    Le ministre allemand de la Défense de l’époque, Volker Rühe (CDU) avança, lui, l’argument, qui devait plus tard devenir la position officielle du gouvernement allemand, que Milosevic effectuait un nettoyage ethnique à grande échelle. Il dit : « Le problème du Kosovo ne peut pas être résolu en envoyant des troupes en Albanie, en fermant la frontière avec le Kosovo et en encourageant, ce faisant, les agissements de monsieur Milosevic ». Des commentaires qui revenaient à un chèque en blanc aux activités de l’UCK.

    En 1999, la Frankfurter Allgemeine Zeitung révélait que l’UCK était encouragé par l’Allemagne et d’autres pays à provoquer une crise humanitaire dont on se servirait comme justification pour une intervention de l’OTAN. Le journal citait dans ce contexte un passage du rapport général d’une session parlementaire de l’OTAN sur la crise du Kosovo : « Les répressions serbes ont diminué dans la période d’octobre à décembre 1998. De l’autre côté, il y a une insuffisance de mesures pour contenir le UCK, qui a été capable de collecter des dons aux Etats-Unis et en Europe de l’Ouest, en particulier en Allemagne et en Suisse, ainsi que d’engager des recrues et de faire passer des armes par la frontière albanaise. Sur cette base l’UCK a été capable d’intensifier fortement ses attaques contre les forces de sécurité serbes et contre les civils à partir du début de décembre 1998 ».


    "Plus encore qu’au cours des dix années précédentes dans les autres régions de Yougoslavie, l’Allemagne nouvellement réunifiée joue un rôle de tout premier plan dans le conflit du Kosovo. Après cinq décennies d’hibernation, l’impérialisme germanique réactivé revient sur le devant de la scène, profitant de la relative mollesse de son grand concurrent américain (ère Clinton) et de l’effarante naïveté de ses partenaires européens (Mitterrand). Cette fois, on ne se contente plus de discours ; on prépare activement l’agression militaire contre la Serbie, la troisième depuis 1914.  "



  • jean-jacques rousseau 15 septembre 2012 11:11

    Ca me rappelle un peu la mésaventure de Berliet.

    "Berliet porte ses efforts à l’exportation en Europe et au développement d’une politique d’industrialisation dans les pays en voie de développement pour les propres besoins de ces pays à partir de 1958. Parmi les opérations les plus importantes :

    • création de Berliet-Algérie en 1957 et inauguration de la première ligne d’assemblage en 1958,
    • création de Berliet Maroc en 1958,
    • transfert de technologie en Chine portant sur la fabrication de 4 types de véhicules lourds en 1965,
    • contrat produits en mains d’une usine d’autobus à Cuba en 1969,
    • contrat d’industrialisation d’une gamme de 7 véhicules et construction du complexe industriel produits en mains en Algérie en 1970 (sur 300 ha avec 10 000 personnes),
    • contrat d’industrialisation de l’autobus PR 100 en Pologne et construction de l’usine de 25 unités par jour en 1972, s’accompagnent d’une politique très large de formation.

    En 1975, Automobiles M. Berliet compte alors un effectif de 24 000 personnes. L’Etat décide du rattachement de Berliet à la Régie Renault. En 1978, Berliet devient Renault V.I. après absorption de Saviem. En 1980 disparaissent les marques Berliet et Saviem au profit de la marque Renault."

    Historique de Berliet

    "Aujourd’hui encore, 50 ans plus tard, les camions GLR construits dans les années 1960, roulent toujours en Algérie, au Sénégal et ailleurs. Avec Paul Berliet, c’est toute une culture industrielle qui disparaît, méprisée par “l’ENArchie” et la technocratie. La réalité est là, bien douloureuse, et montre à quel point nos dirigeants politiques, depuis Giscard d’Estaing, ont laissé tomber l’industrie française, celle du poids lourd en particulier."

    Paul Berliet, un homme de légende et un patron de combat

    le T100 à l’Alger en 1958



  • jean-jacques rousseau 13 septembre 2012 19:30

    J’ai du mal a trouver le sens de vos déductions.
    Pour tout vous dire et vous épargner la peine de longues spéculations, je me considère comme faisant partie de l’école de l’utilité publique. Je considère que pour le service de la Nation, il peut être utile de prendre où elles se trouvent les bonnes idées, les ressources disponibles et ce qui fonctionne pour une mise en œuvre en vue de l’intérêt général. Si vous voulez parler en -isme je vous répondrai Réalisme et Pragmatisme.

    Je suis pleinement d’accord avec Cicéron pour dire que ce qui est utile est juste, et ce qui est juste est utile. Donc en cherchant l’utilité publique on rencontre aussi le but de la justice et de l’égalité des hommes.
    Donc pour moi la démocratie - en accord avec le raisonnement de Rousseau - n’est pas l’usurpation des droits des 49% par la loi de la foule comme pour Jefferson et les disciples aristocrates de Locke, mais le seul moyen pratique de parvenir à la reconnaissance des droits de tous en luttant efficacement contre les abus de quelque-uns.
    "Ce que l’homme perd par le contrat social, c’est sa liberté naturelle et un droit illimité à tout ce qui le tente et qu’il peut atteindre ; ce qu’il gagne, c’est la liberté civile et la propriété de tout ce qu’il possède. Pour ne pas se tromper dans ces compensations, il faut bien distinguer la liberté naturelle qui n’a pour bornes que les forces de l’individu, de la liberté civile qui est limitée par la volonté générale, et la possession qui n’est que l’effet de la force ou le droit du premier occupant, de la propriété qui ne peut être fondée que sur un titre positif.« 
     »Sous les mauvais gouvernements cette égalité des droits n’est qu’apparente et illusoire ; elle ne sert qu’à maintenir le pauvre dans sa misère, et le riche dans son usurpation. Dans le fait, les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à eux qui n’ont rien ; d’où il suit que l’état social n’est avantageux aux hommes, qu’autant qu’ils ont tous quelque chose et qu’aucun d’eux n’a rien de trop".
    Pour le reste si cela vous intéresse je vous invite à lire ce que j’ai déjà publié sur le sujet.

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