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jean-jacques rousseau

Citoyen francais

Tableau de bord

  • Premier article le 19/04/2007
  • Modérateur depuis le 05/10/2010
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Derniers commentaires



  • jean-jacques rousseau 9 septembre 2012 10:56

    Pour ma part il me semble que le « projet de l’an 2000 » s’est retrouvé privé de financement du fait de « l’anarchie politique » libérale et la fuite des ressources et moyens de sa réalisation vers des « paradis fiscaux ».
    Mais est-ce une grande perte ? Non plutôt une expérience négative, un échec commun qui au contraire nous donne l’occasion d’une prise de conscience de cet écart qui subsiste entre Projet politique et Réalisation et donc nous rendre plus attentifs et réalistes.

    Dans les années 80 la grande illusion du moment était de croire que nous pouvions simultanément exister comme société organisée et nous laisser envahir et convaincre par les thèses anarcho-libérales des Chicago boys...

    Cette illusion s’est dégonflée et laisse apparaître -à ce niveau- l’incompatibilité absolue et pratique entre Civilisation et Individualisme. C’est déjà une bonne chose en soi. Cela remet au goût du jour la question du volontarisme et de l’effort collectif ’rien ne se conquière sans lutte’ et surtout les enjeux politiques et humains de la Révolution française.
    Participer à l’instauration une société humaniste, se débarrasser de l’oppression féodale n’est pas un projet plus irréaliste, ni moins enthousiasmant aujourd’hui qu’il ne l’a été en 1789. Cette perspective nous conduit seulement à postuler que le « rêve de l’an 2000 » et les masses de granit institutionnelles ( le droit commercial et financier par exemple qui autorise tous les abus de la « bourgeoisie ») n’étaient que des leurres, de fausses bonnes solutions pour atteindre l’objectif raisonnable d’une société démocratique et fraternelle...
    Comme français et comme humanistes, l’histoire nous destine et propulse aux premières loges d’une nouvelle manifestation de son génie. Sachons tenir à cette place notre rôle avec le sens de « l’à propos » et y faire contre mauvaise fortune, bon cœur.



  • jean-jacques rousseau 30 août 2012 17:01

    Il faut penser à arrêter un jour de bourrer le crane des gens avec cette « formidable réussite industrielle » et « l’infini respect » pour les cimetières américains...

    Pegasus a raison le front Ouest n’était qu’une diversion pour soutenir la formidable poussée de l’Armée rouge qui a incontestablement produit l’effort principal. Point.

    Mais qui manifeste quelque « infini respect » pour les cimetières soviétiques ?

    Compassionnel médiatique a géométrie variable. Pitoyable mentalité.



  • jean-jacques rousseau 29 août 2012 21:34

    Merci pour vos commentaires et encouragements...



  • jean-jacques rousseau 29 août 2012 12:04

    N’oublions pas que le « régionalisme » fait partie d’une stratégie subversive des services allemands appliquée en Tchécoslovaquie, en Yougoslavie, etc.

    La cause de guerre en Europe n’a jamais été la défense du droit national. C’est a chaque reprise la tentative hégémonique impériale et la négation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes qui est la cause des conflits en Europe depuis le premier Empire germanique.

    Or la France n’a existé depuis la bataille de Bouvines et Philippe Auguste que par opposition à cet impérialisme au nom de la souveraineté et de l’indépendance nationale. C’est cela le véritable esprit de la résistance : la résistance à l’oppression impérialiste.

    ---
    voir aussi : Occupation et Résistance

    "L’Empire des Habsbourg

    Parallèlement, le ministre-président de Bavière Franz-Josef Strauss a été l’initiateur de mesures destinées à détacher économiquement la Slovénie et la Croatie de la république fédérative de Yougoslavie. On s’est servi du « groupe de travail Alpen-Adria » créé à la fin des années 1970, dont le but était de rapprocher de l’Allemagne du sud, par une politique d’« organisation de l’espace », d’anciennes provinces de l’Empire austro-hongrois, dont des Bundesländer autrichiens et le nord de l’Italie (Bolzano-Alto Adige/« Südtirol »). Des représentants des parlements régionaux de Slovénie et de Croatie - les deux régions avaient elles aussi fait partie de l’Empire austro-hongrois - ont participé dès le début aux réunions de l’organisation Alpen-Adria. Un Français avait critiqué cette coopération, "officiellement subventionnée à des fins culturelles par des crédits bavarois« pour »aider, en Slovénie et en Croatie, des groupes qui se détournaient de tout ce qui était serbe«  : »C’est ainsi que la séparation a été préparée psychologiquement."[5]
    Brusqués
    L’Allemagne de l’Ouest a encouragé de plus en plus ouvertement les gouvernements régionaux de Ljubljana et de Zagreb à faire sécession, quand la Yougoslavie, en 1987, s’est trouvée au bord de la faillite à cause d’une crise de paiement des dettes, et qu’elle a dû se soumettre à un sévère programme d’adaptation des structures du Fonds monétaire international (FMI).[6] L’argument de Bonn a été que la Slovénie et la Croatie n’auraient une chance d’être admises dans l’Union européenne que si elles se séparaient du Sud pauvre de la Yougoslavie. Fortes de ce soutien, la Slovénie et la Croatie ont déclaré leur indépendance en juin 1991, en violation de la Constitution yougoslave. La première guerre de sécession en Yougoslavie s’en est suivie. Tout d’abord, mis à part l’Allemagne, l’Autriche et le Vatican, aucun Etat n’était prêt à donner son accord pour un démembrement du pays. Aussi le gouvernement fédéral a-t-il brusqué, début décembre 1991, ses alliés de l’UE et de l’Otan, ainsi que ceux de l’ONU, menaçant pour la première fois depuis 1945 d’un cavalier seul de l’Allemagne sur la scène internationale : l’Allemagne annonça que même si aucun autre Etat ne la rejoindrait, elle allait reconnaître fin 1991 l’indépendance nationale des deux républiques sécessionnistes.

    Informations sur la politique extérieure de l’Allemagne

    Scharping, son chef de gouvernement et son collègue du ministère des affaires étrangères ont justifié la guerre avec une véhémence particulière. Ils avaient de bonnes raisons de le faire, la République fédérale d’Allemagne ayant pris une place particulière à côté des Etats-Unis, parmi les 19 Etats agresseurs. Souligner la faute de la République fédérale ne signifie pas réduire celle des autres agresseurs.

    Toutefois, l’Allemagne est le seul Etat à avoir sévi contre la Serbie et la Yougoslavie à plusieurs reprises. Au cours d’un siècle, elle a participé pour la troisième fois à une agression contre le pays et ses peuples.

    Elle a violé de la façon la plus flagrante, outre la Charte des Nations Unies et d’autres documents fondamentaux du droit des gens, la convention par laquelle les principales puissances de la coalition opposée à Hitler ont accepté la renaissance d’un Etat allemand unifié.

    Par le Traité deux-plus-quatre, qui a la portée d’un traité de paix, elle avait déclaré solennellement « que le sol allemand ne générerait que la paix » et « que l’Allemagne unifiée ne recourrait plus jamais aux armes si ce n’est conformément à sa Constitution et à la Charte des Nations Unies ».1

    Et cette même République fédérale d’Allemagne a violé comme aucun autre Etat sa propre constitution qui, tirant la leçon de la guerre fasciste d’agression, prévoit sans ambiguïté à son article 26 : « Les actes susceptibles de troubler la coexistence pacifique des peuples et accomplis dans cette intention, notamment en vue de préparer une guerre d’agression, sont inconstitutionnels. Ils doivent être réprimés pénalement. »2

    Le rôle des Allemands dans les Balkans, un ancien ambassadeur témoigne 

    Le ministre allemand de la Défense de l’époque, Volker Rühe (CDU) avança, lui, l’argument, qui devait plus tard devenir la position officielle du gouvernement allemand, que Milosevic effectuait un nettoyage ethnique à grande échelle. Il dit : « Le problème du Kosovo ne peut pas être résolu en envoyant des troupes en Albanie, en fermant la frontière avec le Kosovo et en encourageant, ce faisant, les agissements de monsieur Milosevic ». Des commentaires qui revenaient à un chèque en blanc aux activités de l’UCK.

    En 1999, la Frankfurter Allgemeine Zeitung révélait que l’UCK était encouragé par l’Allemagne et d’autres pays à provoquer une crise humanitaire dont on se servirait comme justification pour une intervention de l’OTAN. Le journal citait dans ce contexte un passage du rapport général d’une session parlementaire de l’OTAN sur la crise du Kosovo : « Les répressions serbes ont diminué dans la période d’octobre à décembre 1998. De l’autre côté, il y a une insuffisance de mesures pour contenir le UCK, qui a été capable de collecter des dons aux Etats-Unis et en Europe de l’Ouest, en particulier en Allemagne et en Suisse, ainsi que d’engager des recrues et de faire passer des armes par la frontière albanaise. Sur cette base l’UCK a été capable d’intensifier fortement ses attaques contre les forces de sécurité serbes et contre les civils à partir du début de décembre 1998 ».


    "Plus encore qu’au cours des dix années précédentes dans les autres régions de Yougoslavie, l’Allemagne nouvellement réunifiée joue un rôle de tout premier plan dans le conflit du Kosovo. Après cinq décennies d’hibernation, l’impérialisme germanique réactivé revient sur le devant de la scène, profitant de la relative mollesse de son grand concurrent américain (ère Clinton) et de l’effarante naïveté de ses partenaires européens (Mitterrand). Cette fois, on ne se contente plus de discours ; on prépare activement l’agression militaire contre la Serbie, la troisième depuis 1914.  "



  • jean-jacques rousseau 24 août 2012 17:41

    Les questions que vous soulevez sont plus ou moins liées à l’organisation du système éducatif et universitaire.
    « [...] dans le domaine de l’éducation, Napoléon dut remettre l’ouvrage sur le métier pour corriger les malfaçons de sa première loi. C’est ainsi que naît la loi du 10 mai 1806 fondant l’Université impériale qui, avec les décrets d’application adoptés en mars 1808, crée le système éducatif dont la France conserve l’héritage, même si les modifications de la loi ont été très nombreuses en deux siècles. Encore le système est à nouveau amendé en 1811, comme si d’emblée, en matière de politique éducative, la réforme s’avérait difficile.
     
    Le visage du système éducatif dans la France de 2006 n’a apparemment plus rien à voir avec ce qu’il était deux siècles plus tôt. Entre-temps, le pays a connu la généralisation de l’enseignement primaire, puis de l’enseignement secondaire et la massification de l’enseignement supérieur. Pourtant l’ossature de ce système a été conservée. Hier comme aujourd’hui, c’est l’État qui reste le principal acteur de la politique éducative conduite en France, sans que l’on se soit suffisamment interrogé sur la capacité de ce cadre, forgé pour quelques dizaines de milliers d’élèves et d’étudiants, à s’adapter à un enseignement de masse. »  [1]

    Or qui dit système dit aussi « dynamique systémique ». Vous - que l’on peut qualifier de « systématicien » - êtes assez bien placé pour aborder la question de la réorganisation systémique de l’Université.
    Vous n’êtes pas moins bien placé que Napoléon (qui entre nous était amateur dans cette question de l’enseignement universitaire puisqu’il envisageait l’Université comme un Corps et le professeur comme un général ayant la charge d’une armée d’élèves) pour entrevoir une nouvelle modalité organisationnelle et produire un rapport de préconisations à cette fin.

    Bon courage !

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