@carnac « par exemple dans le Nord les mines détenaient l’intégralité du patrimoine social » : faux ! Pour les Mines et Charbonnages, il s’agissait des HBNPC (Houillières du Bassin Nord-PdC, devenu ensuite Soginorpa puis Epinorpa, désormais passée du statut de SASU à SA, il s’agissait des corons, situés pour leur intégralité ou presque dans le Pas-de-Calais. Dans le Nord, le patronat textile avait initié les HBM (habitations à bon marché), ancêtres notamment des actuels HLM privés, par le bais de SA et de coopératives.
Totalement d’accord avec vous. Il y a 3 ans que j’ai pris ma retraite après plus de 42 ans au service d’un CIL (collecteur du « 1% logement ») et d’une société d’HLM ou j’ai été même un temps administrateur élu par les locataires.
Il n’y a pas que Manière qui fait la confusion, et cela énerve au plus haut point.
Au passage, quelques petites remarques venant en appui ou pas à certains commentaires.
- cette taxe existait effectivement déjà à l’époque romaine, sous une forme cependant quelque peu différente puisque s’apparentant davantage à une taxe sur une apparence extérieure de luxe,
- il me semble bien qu’à un moment donné, les ouvertures donnant sur l’extérieur servaient en tout ou partie à l’établissement de ce qui est aujourd’hui considéré comme taxe d’habitation ; la preuve en sont les anciennes ouvertures murées afin de diminuer cette charge,
- beaucoup de logements dépendent encore soit de la loi de 1948 soit de la législation de la surface corrigée applicable en secteur HLM (désormais le régime de calcul des loyers est la surface utile, tous secteur confondus) ; des coefficients de vue, d’éclairement et d’ensoleillement sont applicables aux pièces principales et secondaires, ce qui fait qu’effectivement plus on habite en hauteur, plus le loyer est élevé puisque ces coefficients sont plus qualitatifs au fur et à mesure qu’on s’élève. Ce principe vaut aussi pour le secteur privé, un logement situé au rez-de-chaussée valant environ 20 % de décote eu égard à sa valeur marchande si je ne m’abuse,
- les charges, dont celles notamment d’ascenseur, sont, pour les copropriétés, réparties en fonction de millièmes de propriété, pour les logements locatifs et notamment HLM réparties selon leur nature : soit à l’unité (abonnement câble collectif, entretien de chaudière, contrat d’entretien robinetterie......) soit comme l’ont fait la majorité des bailleurs sociaux à la surface habitable (constat du fait qu’au plus le logement est grand, plus ces charges (entretien et éclairage des parties communes, entrée/sortie des containers, entretien des espaces extérieurs, ascenseur) sont importantes du fait du nombre d’occupants supposés de chaque logement. Le placement en hauteur du logement n’influe donc en rien à ce stade. A noter que les charges d’ascenseur, pour les logements HLM du moins, ne sont applicables qu’au-delà du 1er étage, sauf si l’ascenseur dessert le sous-sol (cas du parking souterrain directement accessible).
Mais ce ne sont que de petites considérations que je ne me permets d’apporter que par souci de précision, sans plus ample objet.
Votre article relève d’un vrai fond de bon sens, mais, à moins que je ne me trompe, vous omettez ce que je considère comme le principal.
L’hôpital public est voué à une gigantesque transformation, et qu’on le veuille ou non, les centres hospitaliers sont voués à leur disparition en l’état : seuls subsisteront de gigantesques pôles aux capacités et conditions d’accueil définies pour ne traiter que des cas cliniques strictement encadrés car susceptibles de constituer des cas d’expertise, d’analyses et d’études. Ceux qui ne correspondront pas au moule devront se rabattre sur les hôpitaux privés (le terme clinique disparaîtra bientôt), ou sur une nouvelle forme de dispensaire pour les petits bobos de la vie courante. En ce qui concerne la maternité, le choix sera : pour les cas spécifiques en raison de leur dangerosité ou de l’intérêt médical>pôle médical, pour les autres cas>hôpital privé (ou sage-femme à domicile) si on en a les moyens, à défaut pour les « sans-dents » financiers recours au fameux dispensaire, géré par la commune ou la région(*), qui fera avec les moyens du bord. Le tout agrémenté par une perte plus que sensible en dehors des grandes agglomérations de la proximité de soins il va sans dire.
Ça ne sera que la finalité de la destruction du tissu médical tel qu’on l’a connu, et j’y inclus la disparition de la médecine libérale générale, et entre parenthèses, la fin de la SS au profit des assurances privées.
Bien à vous,
(*) bonjour les impôts locaux (demandez-vous pourquoi l’IR est en tendance à la baisse à ce jour, certainement pas pour compenser les précédentes hausses)
Si c’est une tradition, je voudrais bien voir la gueule de nos instances lorsqu’ils foutront le feu à leur nouveau local d’accueil, tout beau, tout propre et remis à neuf et qu’ils devront bien quitter un jour puisque, parait-il, il ne s’agit que d’un relogement temporaire. Et pendant ce temps là, nos sdf, qui ne sont aussi que des accidentés de la vie tout comme eux, continueront à dormir sous les ponts.....Dire que la devise de la France est liberté, EGALITE, fraternité ! On en a là encore un bel exemple de cette égalité........Mais c’est vrai qu’il fallait bien s’en occuper, puisqu’on les a laissés entrer !