Magnon

Tiens, lors de la manifestation de soutien de Limoges (100 à 200 personnes sous la pluie), Il y un imbécile qui a incendié une voiture sur une place et deux vitrines ont été cassées, dont celle d’un point de vente de la SNCF. Après avoir ramassé le verre cassé et nettoyé leur poste de travail, les salariés ont travaillé 3 jours derrière des plaques de contreplaqué, juste pour être un peu plus humiliés.
Quand au gars qui a mis plusieurs mois de salaire dans une voiture, il aurait bien voulu que son vandale rejoigne Coupat en prison.

C’est sympa de se déclarer ami de Julien Coupat, mais dans quelle affaire ?
Au loto municipal de Tarnac, dans une baston contre la police à Vichy ou dans l’accrochage de fer à béton aux caténaires sous tension (25 000 V, il faut être pro pour ne pas se faire griller).
Peut-être pas terroriste, mais vandale de la propriété collective !
Prétendre Coupat innocent, c’est se moquer du monde !
J’ai une pensée pour les dizaines de milliers de passagers bloqués loin de leur destination et aux ouvriers de la SNCF qui ont réparé les dégats un dimanche dans le froid !

La base du principe de précaution est la protection contre un risque inconnu, contre une incertitude, contre une nouveauté. A ce titre, cela peut avoir comme effet pervers de bloquer toute nouveauté, donc tout progrès.
Or, les lignes haute-tension et les ondes radio haute-fréquence ne sont absolument pas une nouveauté !
Les lignes haute-tension ont un siècle d’existence et les hautes fréquences (radar television radio FM) 65 ans !
Ou en serait la France, si elle n’avait aucune ligne haute-tension, aucun relais de télévisoin et aucun pylone de téléphonie mobile ?
Le principe de précaution n’est que l’habillage du NIMB (pas de ça chez chez moi), la guerre à l’équipement collectif au nom de l’égoisme individuel, réhabillé et annobli par un mot qui sonne bien !