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Johan

Johan

Dans l'éducation. Diplômé en Droit des Affaires et en Métiers de l'éducation et de la Formation, ancien animateur (centres aérés et colonies de vacances).
Très curieux, passionné. Aimerait promouvoir l'esprit critique et la réflexion via des médias citoyens comme Agora, et développer une vie étudiante moins superficielle par un engagement associatif.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/04/2006
  • Modérateur depuis le 19/06/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Johan Johan 8 novembre 2007 19:19

    « Instituer un label de qualité pour encourager les médias s’engageant librement à respecter les règles d’une information correctement élaborée. »

    Oui ! ! ! ! ! ! ! !

    Ce n’est pas la peine d’attendre, commencez à 3000, 300, 30, ou 3, je m’en fiche mais COMMENCEZ ! Vous aurez le temps de revoir les conditions de labellisation plus tard !

    Le Label est une certification privée. N’attendez surtout pas après le gouvernement !



  • Johan Johan 8 novembre 2007 19:10

    Salut SystM,

    Intéressant point de vue.

    Prenons le problème à une échelle plus grande :

    Au début, pas de pub. Puis une marque émerge grace à la pub. Elle se fait connaitre et augmente ses parts de marché. C’est le début de la pub : la réclame.

    Puis la pub se généralise, devient plus insidieuse, plus omniprésente, plus créative parfois (il y a un monde entre les pubs Danone et le marketing alternatif). C’est la guerre de la pub. Et problème, car la pub a un prix. Et son prix est intégré aux produits. Donc nous payons pour cette pub, négociée à coups de millions d’euros les 30 secondes. Et comme les insectes, nous y sommes de plus en plus réfractaires mais elle nous demande de plus en plus de sacrifices.

    N’oublions pas que les chaînes de TV n’améliorent pas la qualité de leurs programmes en fonction de leurs recettes. Preuve en est le bain béni de la TV réalité. Il est plus facile de vendre du shampooing ou des Big macs après une émission libérant du temps de cerveau qu’en l’occupant constructivement. Et il est plus rentable que le consommateur associe son produit à un moment de détente qu’à un reportage sur un massacre commis dans une obscure région du monde. L’auditeur est habitué à des programmes insipides, convenus, pseudo provoc ou subversifs (Cauet), à des formats courts et à une dictature de l’émotion. L’intérêt de l’annonceur n’est pas celui du citoyen ou du consommateur. D’un point de vue sociétal aussi, la pub est désastreuse.

    Dans le même temps, la pub joue comme une garantie. Par exemple, tu ne veux pas acheter un ordinateur portable, qui est un véritable investissement, à une marque inconnue, qui n’aurait pas à craindre que son image soit ternie par des produits pourris. Dès lors la pub, qui devait être un moyen de se faire connaître, devient indispensable. La concurrence, favorable au consommateur, est désormais amoindrie par la pub.

    Enfin, il faut savoir que de nombreuses galeries marchandes refusent de laisser s’installer des commerces qui ne sont pas franchisés. Inquiétant, non, quand on sait que leurs prix sont souvent élevés, et que l’argent à tendance à remonter vers la société qui octroie l’enseigne plutôt qu’à bénéficier au consommateur ? Par exemple, les gestes commerciaux sont intégrés à des process de fidélisation, et plus à la discrétion de l’équipe. Aucun patron de Mc Do n’a jamais payé sa tournée, même le 12 juillet 98. Et ce modèle fait tache d’huile.

    Bref, la publicité est un mal. C’est par contre en effet un moindre mal. Pour s’en convaincre il suffit de comparer les images de Pyong Yang la sobre et de Séoul la criarde.

    Peut être trouvera-t-on un juste équilibre ? On en est loin.

    Cordialement,

    Johan

    PS Je suis moi aussi à l’ESC Toulouse. 2eme année, formation apprentissage. Mon mail : sediffuser(at)hotmail.fr remplace juste (at) par @.



  • Johan Johan 8 novembre 2007 15:05

    M. Texier,

    Sous le gouvernement Raffarin un membre très émérite de votre université (que vous reconnaitrez aisément) était en charge de nous enseigner les Finances publiques. A cette époque, il considérait que la diversification des sources de financement serait probablement utilisée pour délester l’Etat d’une partie de ses charges, et pour encourager les facultés de lettres à une sélection plus drastique afin de sauvegarder au moins partiellement la qualité de leur formation.

    En effet si l’Etat se désengage, on voit mal comment les filières Art Pla, Psycho, Socio, Langues trouveront suffisamment de fonds pour leurs étudiants.

    Est ce une bonne ou une mauvaise chose ? le débat reste ouvert. En effet le déficit public a atteint en juin un nouveau record, à 66.6% du PIB, et cette menace peut justifier une entorse à l’approche classique du secondaire public en France.

    En ce qui concerne les droits d’inscription, l’UMP a affirmé à plusieurs reprises sa volonté de les augmenter. Par décret ou par incitation des présidents d’université, après tout peut importe. Encore une fois, ce n’est pas intrinsèquement négatif : des frais élevés motivent la réussite (CF Roy Uni), et une politique de bourse audacieuse pourrait limiter son impact sur les classes moyennes tout en sollicitant d’avantage les plus aisés.

    Par ailleurs, l’enseignement supérieur est en effet sous financé et la « privatisation partielle » pourrait être une manne supplémentaire qui permettrait d’éviter d’aller chercher l’argent en augmentant les frais d’inscription. Ou au contraire ouvrir la porte à celle-ci et dans le respect de la ligne affichée par l’UMP.

    Reste que les étudiants n’ont aujourd’hui aucune certitude et que, faute d’engagement clair et liant, le débat voire la mobilisation sont compréhensibles.

    Cordialement, et avec la même envie que vous de sortir le supérieur de l’ornière.



  • Johan Johan 7 novembre 2007 14:27

    L’UNI et l’UNEF sont également contrariés par les initiatives syndicales. Et le sont encore plus par les initiatives indépendantes. Tous deux se battent de conserve pour s’assurer le respect de leur rapport de force et le maintien de leur duopole de la réflexion, de l’expression politique au sein des facs.

    L’un comme l’autre ne cherchent pas l’intérêt des étudiants, ou leur réflexion, mais seulement à mobiliser à coup d’AG, de pétitions et de contres AG. L’UNEF, les syndicats, les partis, l’UNI, Stop la Grève, SOS Facs bloquées sont du même bois et ont un fonctionnement pareillement stalinien.

    C’est une reproduction pure et simple du modèle national. J’espère qu’il sera de plus en plus troublé par les associations étudiantes indépendantes, qui bossent au quotidien pour les étudiants, et pas pour une promotion politique, ou une idéologie nauséabonde.

    J’espère aussi que les étudiants prendront leur destin en main, et se rendront compte qu’ils sont abusés par des tartuffes de la pire espèce.

    Mon témoignage :

    http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=31191&id_forum=1540888



  • Johan Johan 7 novembre 2007 09:41

    J’ai bien rigolé, merci !

    Chers français.

    Votre pouvoir d’achat stagne mais ne recule pas.

    Par contre on ne compte pas dans ce pouvoir d’achat vos cigarettes, votre essence, ou votre logement, pour d’obscures raisons statistiques, mais de très claires raisons politiques.

    Qu’importe qu’il soit désormais impossible de vivre sans les abonnements aux flux (Internet, Tél. portable).

    Qu’importe que les produits aient une durée de vie ridiculement basse par rapport à celle de leurs ancètres.

    Qu’importe que vos véhicules aient besoin d’une onéreuse intervention de pointe pour chaque pet de travers.

    Vous avez intérêt à travailler plus pour gagner plus. Ne nous demandez pas de pouvoir consommer plus, c’est non.

    Cette vision de la décroissance est pour le moins amusante. Et surtout SELECTIVE.

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