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Johan

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Dans l'éducation. Diplômé en Droit des Affaires et en Métiers de l'éducation et de la Formation, ancien animateur (centres aérés et colonies de vacances).
Très curieux, passionné. Aimerait promouvoir l'esprit critique et la réflexion via des médias citoyens comme Agora, et développer une vie étudiante moins superficielle par un engagement associatif.

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  • Premier article le 21/04/2006
  • Modérateur depuis le 19/06/2006
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Derniers commentaires



  • Johan Johan 10 août 2007 16:34

    J’ai l’impression que vous tombez dans le piège réthorique de vos adversaires : vous désignez par « libéralisme » l’anarcho capitalisme prôné actuellement. Bien sûr, le terme de libéralisme permet de mener des politiques protectionnistes, de défendre des rentes de situation caduques (80 ans de protection pour la musique)...

    N’oublions pas que le libéralisme c’est quand même la liberté du commerce et de l’industrie, la libre concurrence (à double tranchant, certes), la liberté d’association.

    Je ne sais pas vraiment comment désigner notre système. La ploutocratie ? Le pompafriquisme ? smiley



  • Johan Johan 23 mai 2007 12:21

    « Ne serait-il pas urgent que, dans une confiance réciproque retrouvée, l’État et les citoyens agissent main dans la main pour assurer la sécurité ? »

    Si vous pensez à des milices et/ou des délateurs, surtout pas. En Russie, elles sont florissantes (les milices, mais aussi les délatrices : « Big Babouchka »). Il n’y a pas de grande différence entre celles ci et les maffias.

    C’est le cheminement inverse qu’il faut faire. La Milice Nationale et la Milice Municipale doivent (re- ?)devenir des polices, au service du citoyen.

    Nous vivons selon moi une période folle.

    Nous n’avons jamais été aussi technologiquement avancés, et en même temps les écarts de richesse s’acroissent (à se demander à quoi servent nos 5% de croissance mondiale par an).

    Nous pouvons nourrir 12 milliards de personnes, et on laisse mourir de faim, et on nous dit que les OGM sont un mal économique, social, sanitaire et environnemental nécessaire.

    Nous créons, comme dans Le Meilleur des Mondes ou 1984, une rareté que nous pourrions éradiquer, par nécessité de contrôle social.

    Pour sortir de la brunante, il faut au préalable sortir d’une absurdité abrutissante et rageante.

    Cela se passera-t-il par un nouveau contrat social, par une victoire à des élections, par la force des choses ? Peut être est ce ce que vous entendiez dans votre article. En tous cas, à mon avis, pas par des milices sur lesquelles l’Etat fermerait les yeux.



  • Johan Johan 23 mai 2007 10:54

    La démocratie ce n’est pas choisir son tyran tous les 5 ans.

    D’ailleurs, depuis le quinquennat mis en place en 2000 (je ne charge donc pas spécialement la Droite), nous avons un système présidentiel qui ne dispose pas des contre-pouvoirs tels qu’ils apparaissent par exemple aux Etats Unis (check and balances).

    La balle est dans le camp du Président, qui aura probablement une majorité suffisante au Parlement pour faire des réformes constitutionnelles. La Vème République est sauve, reste à redémocratiser.



  • Johan Johan 16 mai 2007 16:01

    Bonjour à tous,

    1 En ce qui concerne le pouvoir du consommateur :

    Effectivement nous sommes beucoup. Mais ce n’est pas une démocratie que le pouvoir au consommateur, mais une ploutocratie (une action égale un vote). Maintenant, c’est vrai que ce pouvoir est plus favorable aux plus modestes que l’actionariat. Pour être actionnaire, il faut pouvoir bloquer ses revenus sous la forme d’épargne. Or en France, comme aux USA ou en GB, un nombre de plus en plus faible de personne truste de plus en plus les capitaux disponbles, et un nombre croissant de personnes plus modestes sont obligées de s’endetter pour vivre (la dette privée n’a jamais été, en % du revenu annuel, aussi forte en France).

    L’intérêt c’est de jouer sur les flux plutôt que les valeurs abolues.

    2 La dérégulation... et le dumping judiciaire. On applique plus nos lois en France : l’inspection du travail, la répression des fraudes et le conseil de la concurrence sont sous financés, tout comme notre Justice à 3 vitesse (qui permet de promettre tous les droits opposables que l’on veut smiley ).

    Combien de personnes travaillent en heures sup sans être rémunérées ? Si on veut que travailler plus permette effectivement de gagner plus, ça passe aussi par là.

    3 Améliorer la distribution des marges.

    Le programme de Bayrou était à mon avis le mieux à même de relancer les petites et moyennes entreprises. Cependant il manquait une chose essentielle : comme faire cesser le mouvement d’aspiration des marges des petits vers les gros ?

    Une piste : laisser aux sous traitants de produits manufacturés un espace pour développer leurs marques sur les emballages de leurs distributeurs (genre obligation légale d’un quart de la boîte), limiter les clauses de non concurrence...

    4 Rénover le jeu des responsabilités

    La mode est à l’externalisation. On commande, on sous traite. On laisse les autres prendre les risques pour mieux fonctionner à flux tendu. Et quand la croissance est en berne, on les laisse fermer, licencier, faire faillite, sans en assumer les conséquences. Aibus supprime des postes, mais va sous traiter d’avantage à l’avenir.

    Donner un plus grand pouvoir requalificateur au juge, et reconnaitre expressément cette responsabilité.

    5 Régler le souci du financement dans une approche durable

    Le financier ne se préoccupe que de la rentabilité de l’activité, et le plus souvent de la rentabilité à court terme. Or le dveloppement durable ne peut pas s’aligner avec de tels taux. Il faut nécessairement un régulation de ce fait, par un accès privilégié aux financements.

    Par ailleurs, les prets sont beaucoup plus chers pour les petites structures que pour les grosses, ce qui accrue la concentration sous forme d’oligopoles.

    Maintenant, comme faire concretement pour ça, je ne sais pas encore. Mais je cherche...



  • Johan Johan 14 mai 2007 18:03

    Bonjour à tous,

    1 En ce qui concerne le pouvoir du consommateur :

    Effectivement nous sommes beucoup. Mais ce n’est pas une démocratie que le pouvoir au consommateur, mais une ploutocratie (une action égale un vote). Maintenant, c’est vrai que ce pouvoir est plus favorable aux plus modestes que l’actionariat. Pour être actionnaire, il faut pouvoir bloquer ses revenus sous la forme d’épargne. Or en France, comme aux USA ou en GB, un nombre de plus en plus faible de personne truste de plus en plus les capitaux disponbles, et un nombre croissant de personnes plus modestes sont obligées de s’endetter pour vivre (la dette privée n’a jamais été, en % du revenu annuel, aussi forte en France).

    L’intérêt c’est de jouer sur les flux plutôt que les valeurs abolues.

    2 La dérégulation... et le dumping judiciaire. On applique plus nos lois en France : l’inspection du travail, la répression des fraudes et le conseil de la concurrence sont sous financés, tout comme notre Justice à 3 vitesse (qui permet de promettre tous les droits opposables que l’on veut smiley ).

    Combien de personnes travaillent en heures sup sans être rémunérées ? Si on veut que travailler plus permette effectivement de gagner plus, ça passe aussi par là.

    3 Améliorer la distribution des marges.

    Le programme de Bayrou était à mon avis le mieux à même de relancer les petites et moyennes entreprises. Cependant il manquait une chose essentielle : comme faire cesser le mouvement d’aspiration des marges des petits vers les gros ?

    Une piste : laisser aux sous traitants de produits manufacturés un espace pour développer leurs marques sur les emballages de leurs distributeurs (genre obligation légale d’un quart de la boîte), limiter les clauses de non concurrence...

    4 Rénover le jeu des responsabilités

    La mode est à l’externalisation. On commande, on sous traite. On laisse les autres prendre les risques pour mieux fonctionner à flux tendu. Et quand la croissance est en berne, on les laisse fermer, licencier, faire faillite, sans en assumer les conséquences. Aibus supprime des postes, mais va sous traiter d’avantage à l’avenir.

    Donner un plus grand pouvoir requalificateur au juge, et reconnaitre expressément cette responsabilité.

    5 Régler le souci du financement dans une approche durable

    Le financier ne se préoccupe que de la rentabilité de l’activité, et le plus souvent de la rentabilité à court terme. Or le dveloppement durable ne peut pas s’aligner avec de tels taux. Il faut nécessairement un régulation de ce fait, par un accès privilégié aux financements.

    Par ailleurs, les prets sont beaucoup plus chers pour les petites structures que pour les grosses, ce qui accrue la concentration sous forme d’oligopoles.

    Maintenant, comme faire concretement pour ça, je ne sais pas encore. Mais je cherche...

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