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John Lloyds

John Lloyds

Enfant gâté remonté des limbes et destiné au purgatoire, le cauchemar des égarés chus dans le temps linéaire. Version vénéneuse de la materia prima, je suis celui sur lequel l’oeuvre repose dans son entier.

Tableau de bord

  • Premier article le 31/10/2008
  • Modérateur depuis le 12/11/2008
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Derniers commentaires



  • John Lloyds John Lloyds 20 avril 2010 11:41

    errata : inertie, lire ineptie



  • John Lloyds John Lloyds 20 avril 2010 11:39

    Quelle irresponsabilité que de tenter de faire de l’esprit sur un enjeu aussi monstrueux. A ne pas mesurer la profondeur des mots, on se fait une idée de ton vide intellectuel. Ben oui, la clairvoyance n’est pas donnée à tout le monde, ce qui était l’année dernière perçue comme une inertie de soucoupiste - l’éventualité d’une guerre nucléaire - devient une éventualité tangible évoquée par un des plus puissants chefs d’état de la planète.



  • John Lloyds John Lloyds 20 avril 2010 11:15

    Naturellement que Medvedev et Sarkozy sont prêts à en découdre (et non la France et la Russie). Medvedev n’est sûrement pas anti-français. Mais anti-sarkozy, il l’est assurément. Qui a été informé de sa déclaration la semaine dernière, gravissime, et pourtant occultée par les merdias ? :

    « Le président russe Dimitri Medvedev a mis en garde l’entité sioniste de s’attaquer à  l’Iran, car cela constituerait le pire scénario et pourrait conduire à l’utilisation des armes nucléaires et donc à une catastrophe nucléaire mondiale. »

    Le reste coule de source : Talonnette 1er étant tout à la fois défenseur des intérêts israéliens, astiqueur du fion américain, vilipendeur en second, à la botte de Clinton, du programme iranien, et asservi, précipité et motivé, à l’OTAN, on comprendra aisément que si catastrophe nucléaire mondiale il doit y avoir, l’empire sarkozyste sera servi en priorité par les attentions russes.



  • John Lloyds John Lloyds 20 avril 2010 10:41

    "A la maison, on chauffe à 19 degrés et on climatise à 26 degrés ; on s’équipe de détecteurs de mouvement, qui allument et éteignent les lumières en fonction de la présence ou de l’absence dans la pièce. Les « prises vertes » offrent la possibilité d’éteindre l’ensemble des appareils en veille d’une unique pression des doigts« 

    Hautement grotesque. Prochaine étape, la bougie ? Avec les bouts de chandelles qu’il faudra recycler.

    Le PC qui vous a servi à envoyer ce msg, qui, en tant que produit manufacturé, a épuisé à lui seul votre quota carbone de l’année. Et vous avez un projet pour les industries mondiales ?

     »Etre Eco«  : une secte d’ayatollas verts, sans projet de modèle économique, juste bonne à enculer les mouches et à faire chier les particuliers sans oser broncher devant les grands et puissants pollueurs. Méditez ce superbe adage : »Ils filtrent les moustiques, mais avalent les chameaux".



  • John Lloyds John Lloyds 20 avril 2010 10:19

    Je crois que mon ami Dugué s’emmele grandement les pinceaux  :

     « Les gens sont persuadés que les labos sont à l’origine du pataquès vaccinal. Ils ne veulent pas admettre que les experts sont faillibles »

    Hélas si ! Les labos furent une composante importante de la couillonade vaccinale ; les conflits d’intérêts ont été démontrés, les experts interrogés bouffaient dans la gamelle lobbyiste, tout comme les experts climatologues bossent au giec, et même les médecins se sont battus pour pouvoir vacciner, tellement l’enjeu mercantile était important. Quels furent les toubibs qui émirent des réserves, ou qui ne se murèrent pas dans un silence complice, par lâcheté devant l’ordre qui les en-moutonne ? Ils sont rarissimes, je me souviens du Dr Girard, ou du Dr Dupagne, qui publia sur AV.

    Il est même fortement possible que ce ne fut là qu’une gigantesque opération concertée, et avortée par incapacité de la caste pharmaceutique à exploiter son bébé, calibré trop peu virulent, car finalement aucun responsable ou expert ne fut inquiété, aucune tête n’est tombée, alors qu’elles auraient dû rouler sur le sol des démissions et des licenciements par centaines, à l’OMS et dans les pays leaders, ce qui prouve que tous ces mecs là bossent ensemble et se soutiennent mutuellement (puisque, si j’ai bien compris, le responsable final est internet).

    « Les politiques se servent du cas de la canicule censé faire jurisprudence en matière de gestion des crises, jurant qu’on ne les prendrait plus et que chaque fois qu’un soupçon de danger se présentera, ils mettront tout ce qui est disponible pour minimiser les conséquences, quitte à viser le zéro défaut. C’est un trait d’époque. La médiatisation monte la meute de l’opinion contre des coupables vite désignés pour sevrer les convulsions du ressentiment. »

    Non, les politiques n’ont pas de compte à rendre, il n’y a pas eu de compte pour la farce H1N1, ni pour le sang contaminé, ni pour Tchernobyl, c’est la faute à pas de chance, à l’imprévu, à l’autre, à celui qui n’est plus là, les responsabilités sont éclatées dans une sorte de paratonnerre où la foudre des colères publiques se perd dans des ramifications sans fins qu’on va en plus diluer dans la durée. Les politiques ne sont ni responsables, ni comptables de leurs décisions ou non-décisions. Et ce sera pareil pour le monumental crash financier qui va entraîner la planète dans un chaos sans précédent, suite à des orgies financières et bancaires parfaitement identifiées, il n’y aura pas de responsable, parce que les politiques ne sont pas tenus de se justifier, ou s’ils le sont, ils ont toujours de bonnes raisons, et n’ont jamais obligation de résultat.

    La décision d’arrêt du trafic aérien, c’est pareil : c’est sûrement pas la peur d’avoir à se justifier en cas de souci qui les a motivés ; ils auaient toujours eu de bonnes raisons. Les politiques emmerdent les cons qui votent pour eux, où sont les coupables des morts en zone inondable de xynthia ? Pour la cendre volcanique, c’est par pure paresse intellectuelle qu’ils ont agit, au nom d’un principe de précaution aussi confortable qu’inexistant (si ce principe existait, les politiques ne joueraient pas aux dés avec la santé publique en favorisant des technologies électroniques ou alimentaires comme les téléphones portables ou les produits Monsanto). D’autant que c’est encore le contribuable qui va casquer, et qu’on n’est plus à ça près, alors pourquoi s’emmerderaient-ils à définir des normes de navigabilité selon la densité de la poussière volcanique, à supposer qu’ils en soient capables en quelques jours, pendant une situation inédite ? De la pure paresse, qui n’a rien à voir avec la vaccination H1N1 qui fut une tentative bien concertée de viol planétaire.

    « Nous sommes tous devenus dingues et l’époque se place sous les auspices de la raison délirante »

    Parfaitement exact, mais ça ne date pas d’hier, Cioran avait déjà rédigé une œuvre magistrale sur le sujet - « précis de décomposition » -, il aura simplement fallu attendre quelques décennies pour que cette débauche idéologique nommée croissance finisse par faire apparaître les monstrueuses factures habilement planquées jusque là par des jonglages comptables. Une fuite en avant qui mène à un délire planétaire, où tous les repères ont été perdus. Cioran, ce génie trop en avance : « Tous ces peuples étaient grands, parce qu’ils avaient de grands préjugés. Ils n’en ont plus. Sont-ils encore des nations ? Tout au plus des foules désagrégées »

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