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John Lloyds

John Lloyds

Enfant gâté remonté des limbes et destiné au purgatoire, le cauchemar des égarés chus dans le temps linéaire. Version vénéneuse de la materia prima, je suis celui sur lequel l’oeuvre repose dans son entier.

Tableau de bord

  • Premier article le 31/10/2008
  • Modérateur depuis le 12/11/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • John Lloyds John Lloyds 1er avril 2010 12:09

    Heu ... il aurait peut-être été préférable de faire paraître cet article demain, le premier avril, c’est pas très judicieux, je me suis déjà fait avoir avec Dugué smiley



  • John Lloyds John Lloyds 1er avril 2010 11:14

    Arffffffffffffff me suis fait avoir

    Mais ça défoule de bon matin smiley

    Dugué enfoiré smiley



  • John Lloyds John Lloyds 1er avril 2010 10:56

    ça sent la fin de l’empire. Après l’identité nationale, la burqa, les maisons closes, Guy Moquet, voilà le 18 juin. Il y tient, à sa seconde guerre mondiale, y aurait-il des intérêts à faire valoir ? smiley

    Il est clair qu’il va tout faire pour détourner l’attention de la déconfiture du pays qui sombre à la vitesse du TGV. A commencer par revenir à ses fondamentaux, lécher le fion d’Obama, pour tenter de renforcer ses bases, sans même se rendre compte qu’il met de l’huile sur le feu en exhibant son allégeance, à l’aide de sa cour médiatique, à la puissance étatsunienne (elle-même en fin de course), responsable de la crise qui mettra 29 au rang d’anecdote, en général, et de la mise à sac de l’Europe, en particulier.

    Napoléon était un empereur. Naboléon n’est qu’un valet cireur de pompes, en adéquation avec sa carrure physique, et parfaitement à l’image de la décadence du monde.

    L’appel du 18 juin !? ... Pourquoi pas le calibrage des huîtres d’Oléron ?

    J’espère que dans 50 ans on apprendra à l’école comment la France faisait la pute de ceux qui précipitèrent le monde dans le chaos, et comment son président y discutaillait de conneries dont personne n’a rien à foutre.



  • John Lloyds John Lloyds 31 mars 2010 16:58

    Mr Mélanchon, comme je l’ai dit sur l’autre fil, je considère que l’UMPS et connexes, auquel je vous associe (à tort allez vous certainement penser), sont les premiers responsables depuis 30 ans du désastre apocalyptique qui s’annonce, et qui va finir en un immense champ de ruine.

    Toutefois j’ai particulièrement apprécié la manière dont vous avez dénoncé (et spontanément, ce qui n’a rien gâché à la qualité de vos propos) les artifices d’une caste journalisque - dont on voit par l’interview en question ce qu’elle enseigne à son école - , caste au service d’une gigantesque propagande organisée qui n’a pour but que la manipulation des opinions et la prorogation de l’hégémonie d’une élite politico-financière qui cherche à sauver ses restes, quelqu’en soit le prix. Et le prix, en l’occurence, étant la Tiers-mondialisation de l’Europe.

    J’espère que cette caste aura un jour son Nuremberg, pour avoir soutenu le massacre organisé actuel de notre système en trahissant sans vergogne sa déontologie, et vous remercie sincéremment de donner de votre personne pour dénoncer la mascarade.



  • John Lloyds John Lloyds 31 mars 2010 14:08

    Dommage que cette belle retrospective ne contienne son élément central, le maître absolu du romantisme : Goethe. Le romantisme n’est amour qu’à son départ : « Il est mal à l’aise dans sa peau, celui qui regarde dans son coeur » (Xénies). Il devient ensuite prélude au très Nietzschéen « par delà le bien et le mal » : « Quel est donc l’homme souverain ? Celui qu’on ne peut empêcher de courir au bien et au mal » (Aphorismes). Il devient en finalité initiation, en vertu de la seconde naissance (Faust) : « Il faut que l’homme soit de nouveau détruit » (Eckermann, entretiens)

    Rousseau a laissé sombrer le romantisme dans l’utopie. C’est déjà un décadent avant l’heure, pour preuve, son contrat social, un voeu pieux, on voit aujourd’hui dans quels enfers a dérivé le contrat social : non pas la souveraineté de l’homme, mais son asservissement absolu. Le meilleur tenant de l’aboutissement de la souveraineté de l’homme, après Nietzsche, est probablement Léo Strauss : « Le droit naturel dans sa forme classique est lié à une perspective téléologique de l’Univers » (droit naturel et histoire).

    Ce que dit plus clairement Simone Goyard-Fabre (les embarras philosophiques du droit naturel) : « Croire que l’homme est capable d’édifier des systèmes juridiques en négligeant le moment transcendantal de leur possibilité conduit à ne construire qu’un appareil instrumentalisé visant une sorte de maîtrise technicienne du monde et des hommes. Une telle présomption, ôtant au droit sa consistance et sa prégnance, le fait entrer en crise ».

    Oui, le romantisme ouvre la porte au révolutionnaire, mais pas au révolutionnaire syndical, défendant un droit du contrat social, mais bien à une dimension initiatique inconnue des inventaires sociaux, celle-là même que l’anthropologie récente nous a fait redécouvrir : « L’abolition du temps profane et la projection de l’homme dans le temps mythique ne se produisent qu’aux intervalles essentiels, cad ceux où l’homme est véritablement lui-même. Le reste de la vie se passe dans le temps profane, et est dénué de signification » (M. Eliade, le mythe de l’éternel retour

    Merci en tous cas à l’auteur de remettre au goût du jour ce moment exquis que fut l’invention du romantisme, mais qui n’est en fait que la réécriture du classicisme grec.

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