Le problème viens de ce qu’un coût de capitaux propres trop élevé aboutit à l’abandon de nombreux projets que l’on pourrait trouver viables.
On explique généralement, c’est qu’un coût élevé pour les fond propres est là pour rémunérer le risque pris par l’investisseur. Des taux de 15% a 20% sont sans doute adéquats pour une « start-p », mais pour une entreprise industrielle ayant pignon sur rue, la prime de risque devrait rester autour de 2 à 3 %.
Malheureusement, il se trouve que je suis un de ces « financiers sans morale ».
Je me souviens de plusieurs études que j’ai réalisée sur le cout du capital. Le principe, c’est de prendre le coût de la dette, de le réduire de l’impact du taux d’imposition, puis de l’augmenter du cout des capitaux propres (pondéré par la part de capitaux propres).
Pour la pertinence, vous trouverez tout dans le « Brealey & Myers » bible de tous les MBA depuis plusieurs dizaine d’années.
Mon but en écrivant cet article est surtout de faire réfléchir et de trouver un autre coupable à la déconfiture de l’industrie occidentale.
Ce Cout du capital, sert ensuite à déterminer l’intérêt des investissements. Si la rentabilité attendue d’un projet est : - supérieure au coût du capital calculé, le projet est acceptable. - inférieure (c’est à dire si la valeur actuelle des cash flow est négative) alors le projet est abandonné.
Donc le coût du capital a une véritable importance, puisqu’une valeur trop élévée amène à abandonner des projets qui pourtant pourraient créer de l’emploi, permettre un développement sociétal, et réaliser des entreprises qui verraient leurs résultats rester positif.
Le coût des Capitaux Propres, est une mesure de l’avidité prédatrice d’une société
Reprenons les différents paramètres du cout des produits.
Après la baisse du coût du travail, dont on nous rebat les oreilles depuis 30 ans, il est maintenant temps de Réduire le coût du Travail.
En effet, les taux de rendements actuellement exigés par les investisseurs (15% à 18 %), est à peu près celui qu’ils exigeaient au début des années 1980, époque où l’inflation était de l’ordre de de 13% et les taux d’intérêts autour de 15 à 18%
Depuis l’inflation rampe autour de 2-3 % et les taux d’intérêts autour de 4 à 6 %. Par contre les taux de rendement demandés n’ont pas baissé.
Il est enfin temps que la baisse de l’inflation se traduise en baisse du Coût du Capital
C’est tellement plus facile pour les parents de considérer que :
« Les enfants sont responsables de leurs devoirs puisque c’est pour eux qu’ils travaillent »
Les enfants sont des enfants (La palisse quand tu nous tiens !), et peuvent (doivent) être immatures quelques années (un peu normal non pour un jeune !!)
Justement le rôle des parents est de les guider et les encadrer pour leur permettre d’exprimer leurs potentialités, et d’éviter que leur immaturité temporaire (on l’espère) ne crée des obstacles insurmontables, par accumulation de lacunes au fil des années d’école.
Chaque enfant est différent et les parents doivent s’adapter et être vigilants, sans être trop présents, mais sans non plus déléguer leurs responsabilités à leurs enfants.