Ah j’ai également oublié de préciser que ma solution s’affranchit ainsi des agences de notations et tous créanciers étrangers. Nos services publics pourraient donc continuer à fonctionner sans les privatiser tous comme notre protection sociale !
L’on pourrait également créer un nouveau livret A, destinés aux bons du trèsor qui rémunèrerait tous les citoyens nationaux (les riches ne pourrait pas prêter plus d’une certaine somme, ce qui impliquerait une meilleur répartition des intérêts sur la classe moyenne).
Vous dites que l’argent qui est prété à l’état n’est pas issue de la création monétaire mais de l’épargne des gens via les fonds de pensions et assurances vie (les 2/3 étant étrangers) est vrai.
Mais cela fait autant d’épargne en moins à préter au reste de l’économie (PME, ménages) que les banques vont compenser par la création monétaire. C’est logique. La masse monétaire augmente bien de 10% par an dans les zones euro et dollar. Je n’invente rien.
Les établissement financiers pourrait très bien inverser cela. L’épargne pour les PME/ménage et la création monétaire pour ce qui ne peut donc être couvert par cette épargne (donc prêt aux état mais également au restes des PME/ménages ...).
Prêter aux états par la création monétaire peut donc ne pas être plus inflationniste qu’à l’heure actuelle.
Dans ce cas là, on peut donc demander à la banque centrale de prêter directement aux états sans intérêts (au lieu de passer par une banque commerciale). N’ayant plus à rembourser de nouveaux intérêts, il y aura même donc moins d’argent à créer (donc potentiellement moins d’inflation). Pour éviter tout abus, il faut que la banque centrale reste indépendante et s’interdisent de prêter aux états plus de 3% du PIB par an, sans jamais dépasser une dette de 60% (on peut même lui interdire de monétiser les frais de fonctionnement, seulement les investissements). Les règles de maastricht peuvent donc même être respectées.
En ce qui concerne la norvège -> Rente pétrolière, la suisse -> entrèes de capitaux étrangers opaque en masse (même s’ils ne payent que peu d’impôt, ca en fait beaucoup à la fin).
Pour ce qui est de la sortie de l’euro. Pourquoi ne pas garder l’euro comme monnaie commune interbancaire. Cela protège les monnaies nationales au sein de la zone euro des spéculation avec des taux de changes négociées. L’euro garderait de plus tout son intérêt à l’internationale.
Pour ce qui est de la dette libéllée en euro c’est faux. La BCE ne gère aucune liquidité. Ce sont les banques centrales nationales. Tous l’argent prêté à la France doit au préalable attérir sur les comptes d’un primary dealer (banques francaises tel BNP ou filiale de banques étrangères en france tel HSBC France) possèdant un compte à la banque de France qui va ensuite prêter cet argent au trèsor public. La dette de la France est donc JURIDIQUEMENT libéllé dans la devise de la banque de france actuellement « euro banque de france » si l’on peut dire. Un retour au franc entrainerait donc une conversion de cette dette légalement en franc.
Voila pourquoi je ne suis pas d’accord avec votre article. J’attends vos réactions.
Je devine que tu parles de Bayrou. Que propose t-il pour réduire les déficits ?
De réduire les dépenses publics en privatisant les services publics ? Cela ne marche qu’un temps, tant que nous avons des choses à vendre (cf Jospin qui l’a fait à tous va), après le déficit continuera à grimper, donc nos impôts aussi, ainsi que les prix des services publics privatisés.
Non François Bayrou ne parle pas de la loi de 1973 (reprise par l’UE en 1992) qui nous obligent à nous endetter toujours plus pour payer des intérêts aux établissement financiers privés. Certes, se financer auprès de la banque centrale engendrerait (cela n’est pas forcé, mais vu l’incompétence de nos politiques, ils en abuseraient un peu) peut être une inflation de 4-5% (comme lors des tentes glorieuses) mais on pourrait conserver nos services publics et notre système social solidaire !
Actuellement, on va payer plus d’impôt et payer plus chère nos services publics privatisés et notre protection social (de plus en plus transféré vers les complémentaires dont une grande partie sont des assurances privées et non des mutuelles), ce qui conduit comme l’inflation à une érosion de notre pouvoir d’achat.
Vous me dites d’emblée qu’emprunter à la banque centrale va créer de l’inflation. Avec vous bien compris mon commentaire ?
Imaginons ce qui se passe en partie aujourd’hui : ` La banque centrale prête à un 1% à une banque commerciales qui re-prête à l’état à 3% (ce qui se passe en parti aujourd’hui à environ 20-30% des emprunts de l’état, le reste étant issu de notre épargne) Pourquoi l’état ne pourrait pas emprunter directement à la banque centrale à 1% voir 0% (car de toutes façon les bénéfices seront reversés à ce même état voir aux états pour la BCE) ?
Cela aurait même pour effet de limiter l’inflation car il n’y aurait qu’un 1% de la somme emprunté à créer pour couvrir les intérêts inexistants au moment du crédit au lieu de 3% dans le premier cas. Votre peur de l’inflation viendrait elle de l’idée que le gouvernement abuserait automatiquement de ce moyen de financement gratuit et illimité ? Vous n’avez alors pas bien lu mon post où je prône une banque centrale indépendante qui n’aurait pas le droit de prêter plus d’une certaine somme par an aux états (ce qui en plus représenterait moins qu’aujourd’hui). Tous ceci gravé dans la constitution avec pourquoi pas un recours au référendum pour tout amendement constitutionnelle. Ou se trouve le risque inflationniste ? Ne détournez pas votre réponse SVP !
Tous les politiques qui affirment que ceci conduirait a un abus de la planche à billets nous confirme bien leur irresponsabilité s’ils étaient élus. Malheureusement, ils sont élus :/
Mais je suis également d’accord avec vous que l’état devrait se limiter à dépenser seulement l’argent perçu, or c’est bien la loi Pompidou de 1973 qui, a cause des intérêts et l’irresponsabilité de nos politiques, a entraîner l’état dans une spirale de dettes. Commencons par reduire notre dettes avec la fin des interêts, puis ensuite nous pourrons parler du zero defcit.
Dois je vous rappeler que le financement de l’état par la banque de france ne posait pas de problème jusqu’à 1945 date de sa nationalisation. Et oui l’état pouvait se financer à un taux pas trop élevé mais cela n’empêchait pas les actionnaires de cette banque de « france » de touchait les bénéfices des intêret de la dette public. Entre 1945 et 1973, l’état empruntait à sa propre banque de france national et a connu les trentes glorieuse pour reconstruire le pays (il y a quelques périodes d’inflation OK, mais après cela a même été pire jusqu’à l’euro où les rapport sont également faux, les prix augmentent bien plus de 2% par an, regardons à la caisse !) avec le plein emploi ! Connaissait vous les « 200 familles » ? —> http://fr.wikipedia.org/wiki/Deux_cents_familles Pour le plein emploi, une bonne protection sociale et bon service publics, n’accepteriez vous pas un peu d’inflation ? (Ha moins que vous viviez confortablement et que vous avec peur pour votre grand capital épargné, chose que beaucoup de francais ne connaisse pas car une petite partie de la population s’accapare cette richesse !)
La dette n’est elle pas un formidable moyen de justifier la privatisation de nos services publics que nous allons désormais payer plus chère (et oui désormais il faut des bénéfices) pour engraisser ces mêmes dirigeants et actionnaires ?
Je suis d’accord avec vous, il n’est pas sérieux de comparer l’effacement de la dette du Togo avec celle de la Grèce. Effectivement, c’est principalement l’épargne des citoyens nationaux ou étrangers (assurance vie, fonds de pensions, regime de retraites ...) que les institutions financières utilisent pour prêter aux états.
Vous en conviendrait que cela représente autant d’argent en moins que ces établissements peuvent prêter aux ménages, PME ou multinationales. Pour compenser cela, elle recourt à la création monétaire (c’est aussi pour compenser le remboursement des crédits précédents et ainsi maintenir la masse monétaire) en empruntant de la monnaie centrale à la BCE (reserves obligatoire + un minimum de monnaie nécessaire pour faire face aux retraits des clients) qui va leur permettre de créer de la monnaie scripturale (2 à 6 fois plus selon le contexte).
Il va de soi que prêter à un état représente un gros risque en cas de défaut de celui ci vis à vis des sommes en jeu. Tandis que prêter au ménages ou aux entreprises représente un risque moindre étant donnée qu’il est peu probable que tous ces agents fassent défaut en même temps (Hormis en cas d’irresponsabilités des banquiers qui propose des crédits à long terme à taux variable grâce à une succession de crédits à la banque centrale à court terme qui impose donc un taux variable, cf les subprimes). Lorsque la banque est sérieuse, notre épargne est utilisé à bon escient dans l’economie et sans trop de risque, cf la caisse des dépôt et des consignation avec les livrets A, LDD.
Ne serait t-il déjà pas préférable d’échanger les rôles ? c.à.d notre épargne uniquement pour les ménages/PME et la création monétaire pour les états (et bien évidemment toujours une partie pour les PME/ménages étant donnée que l’épargne ne suffit bien évidemment pas et que l’état ne peut assumer seul le recours aux crédit pour maintenir la masse monétaire)
Dans ce cas là, cela voudrait dire que les banques empruntent à la BCE pour prêter aux états en prenant au passage des intérêts. Cela reste de la planche à billet (idem lorsque les banques créé de l"argent pour les ménage ou les PME).
Du coup rien ne nous empêche d’autoriser les états à emprunter directement à la BCE. Pour eviter l’inflation, il suffirait de confirmer dans la constitution l’indépendance de la banque centrale tout en lui interdisant de prêter aux trésors publics de l’argent pour couvrir les frais de fonctionnement (qui doivent être couvert par les recettes de l’état) et en lui autorisant de leur prêter un montant limité pour leurs investissements (par exemple déficit maximum 3% du PIB chaque année et dettes maximal 30 ou 40%).
De plus, les épargnants n’auraient plus le risque de voir leur épargne dilapidée par le défaut d’un état étrangers au sien !
Nous pourrions donc arrêter de payer les intérêt de notre dette actuelle (on ne peut pas léser les épargnants qui au final peuvent être chacun de nous), l’on peut également amputer au principal de chaque créancier les intérêts qu’on leur à déjà versé et par le même coup on résoud quasiment voir totalement le déficit (50 milliards environ d’intérêt cette année), en finissant avec les plans d’austérités, la dégradation des services publics et de la protection sociale et les privatisations.
N’est ce pas là une solution réaliste et viable ?
NB : Je vous ferais remarquer également, que le fait de prêter à intérêt aux état est très inflationniste car l’état doit toujours emprunter plus pour rembourser les intérêt, donc c’est encore plus d’argent en moins pour les ménages/PME qui doivent donc recourir encore plus à la création monétaire. Si l’état avait continuer à emprunter sans intérêt à la banque de france depuis 1973, a dette nationale serait de 9% (bien entendu en empêchant l’atat d’abuser de se pouvoir cf plus haut) et non de 87% ! La masse monétaire augmente toujours de 10% par an. Et oui la planche à billet est toujours là. On comprends ainsi mieux l’érosion de notre pouvoir d’achat alors que l’insee nous donne une petite inflation à seulement 2% environ. L’inflation réelle sur les prix finale est forcement au milieu des deux mais certainement pas à 2% !