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Kookaburra

Kookaburra

Si les arts plastiques et surtout la peinture ont occupé la majeure partie de ma vie (enseignement et activité), je me suis tôt intéressé à la philosophie que j'ai étudiée parallèlement avant de devoir l'abandonner après deux ans. Mais les questions de nature philosophiques me passionnent plus que toute autre matière. Ayant vécu longtemps dans plusieurs pays je suis tri-culturel - anglais, allemand et français, et je parle couramment ces trois langues - comme une vache australienne.
A mon avis, chaque auteur devrait se présenter dans lespace prévue. On peut donner quelques indications sur sa personne tout en préservant lanonymat. Savoir un peu sur la personne facilite la compréhension de ses propos. Raison pour laquelle jajoute ici quelques lignes à ce que javais écrit il y a quelques années.
Elevé dans un milieu protestant peu pratiquant, je n’ai jamais fréquenté l’église. Agnostique, c’est-à-dire ni croyant ni non-croyant mais figé dans un doute permanent et peu confortable, je m’identifie quand même à la culture occidentale, et comme cette culture est imprégnée du christianisme, inévitablement, je le suis aussi. Donc, culturellement je suis chrétien, mais d’un christianisme épuré, simplifié, réduit aux dix commandements et surtout au message du Christ de non-violence et de l’amour, ce qui reste, bien entendu, un idéal, que je trahis continuellement.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/03/2008
  • Modérateur depuis le 05/03/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Kookaburra Kookaburra 30 janvier 2008 20:32

    Félicitations Adeline ! Vous avez vraiment lancé un pavé dans la marre ! Une avalanche de réactions, des commentaires fou furieux, d’autres bien résonnés, des disputes hors sujet, l’indignation africaine, des contributeurs réguliers comme Gazi, normalement mesurés, qui commencent à hurler eux aussi. Je ne fais pas exception – j’ai aussi envie de hurler, mais je ne le ferai pas – à quoi bon dans tout ce cacophonie ? De toute façon je ne ferais que réitéré ce que a été déjà dit, que cette pratique nous scandalise. Les uns cherchent à relativiser : autres peuples, autres mœurs – tout est acceptable. Je suis extrêmement allergique au relativisme, mais je le dis sans cesse sur Agora Vox. Votre conclusion, Adeline, me laisse perplexe. On a l’impression que vous voulez défendre cette pratique. Islamophobe notable, j’associe la pratique à l’Islam et je m’étonne que Fouadraiden porte de l’eau à mon moulin. M’étonne aussi de son objectivité. Merci aussi à Alain Jean-Mairet pour les liens que je suivrai avec intérêt. Quant à la circoncision, le sujet a déjà été longuement débattu sur AgoraVox avec le même résultat : les uns en faveur ou indifférents, les autres violement contre. Probablement la moitié de la population mondiale masculine est circoncis, pour des raisons religieux ou/et hygiéniques. Tous les musulmans et tous les juifs et probablement la moitié des anglosaxons le sont. Faudrait demander à eux qu’est-ce qu’ils en pensent.



  • Kookaburra Kookaburra 29 janvier 2008 19:10

    Comment se forment nos opinions ? Force est de constater que sur une question donnée un groupe de personnes est d’un avis pendant qu’un autre groupe, aussi intelligent et bien informé, est d’un avis opposé. Ce n’est donc par seulement l’intelligence et l’information qui déterminent notre opinion mais aussi (et peut-être surtout) notre expérience de et dans la vie. Avec ce préambule je vais exprimer une opinion affreusement réactionnaire, basée sur mon expérience personnelle en tant qu’élève et plus tard professeur de lycée. J’ai enseigné en Australie, Allemagne, la Suisse, la Turquie et en France où j’ai élu domicile permanent. Pendant les premières années de scolarité je portais l’uniforme de l’école. Après non, parce que seules les écoles prestigieuses imposent l’uniforme, dont les élèves sont bien fiers comme, je suppose, sont fiers de leur uniforme les élèves de l’école navale. Dans les écoles « ordinaires » (non-payantes) qui n’imposaient pas l’uniforme, une certaine tenue vestimentaire était quand même exigée. Toute bijouterie, tout signe extérieur de richesse étaient interdits. Les filles devaient s’habiller « avec modestie et décence », et pour les garçons une veste et une cravate étaient obligatoires. L’uniforme des pauvres en quelque sorte. Les profs, bien évidemment, portaient aussi une veste et une cravate. Jeune prof, je l’ai « oublié » une fois. Je fus vite convoqué au bureau du directeur.

     

    Dans le lycée en Turquie l’uniforme était obligatoire. En tant que prof j’ai du raser ma barbe. Dans cette école il n’y avait jamais le moindre problème de discipline, malgré mon ignorance de la langue turque. Vous voyez déjà où je veux en venir. A l’uniforme, ou au moins à l’exigence d’une tenue convenable. Et à mon opinion, dans doute irrecevable, que l’imposition d’un uniforme à l’école aiderait à rétablir la discipline que les théories farfelues de l’éducation ont abolit. La tenue vestimentaire dans les écoles aujourd’hui me choque et me désole. Les jeunes filles, parfois, ressemblent à se méprendre à des putes. Cette tenue corrompt tout l’atmosphère de l’école et contribue aux difficultés dont on discute dans ce fil.  

     



  • Kookaburra Kookaburra 28 janvier 2008 19:42

    Comment expliquer que tous ces problèmes n’existaient pas avant ? A l’école on se bagarrait joyeusement. Les nez saignants et les oeils bleus n’étaient pas rares. Les profs faisaient semblant de ne rien voir (sauf dans les très rares cas d’une blessure plus importante). Mais en classe ils donnaient allègrement des punitions. « Tu écriera ce paragraphe 10 fois pendant la recrée ! ». Parfois on me mettait devant la porte. Au primaire les punitions corporelles étaient fréquentes. Mais il ne nous venait jamais à l’esprit de contester ou même manquer de respect devant un prof, même devant les profs que nous considérions comme nuls. A lire certains commentaires je devrais être psychologiquement abîmé. Peut-être suis-je un malade mentale qui s’ignore parce que mes souvenirs de ces années à l’école sont plutôt bien.

    Je n’ai pas de réponse au terrible problème posé par l’excellent article mais seulement et bêtement la question : comment est-on arriver là ?

     



  • Kookaburra Kookaburra 27 janvier 2008 19:25

     

    Laissez tomber, Bernard, ce n’est pas la peine ! Je ne suis certainement pas le seul qui a apprécié votre article, mais dans un tel nid de guêpes on préfère ne pas entrer. Mais puisque j’y suis je dirai que je ne comprends pas l’hostilité. On donne un vote négatif et on écrit une insulte mais sans aucune explication critique. Pour cette raison j’ai l’impression que vous jetez des perles…

    Peut-être ce sont des références à la dimension transcendantale qui agacent les rationalistes et matérialistes qui prédominent dans ces colonnes. Personnellement c’est justement ce rationalisme qui m’agace parfois. Pour moi votre texte se lit comme une (très bonne) introduction à une discussion sur le concept de « civilisation ». Rien dans le texte ne me heurte, au contraire je suis en accord avec chaque phrase. Je n’y vois pas d’affirmations tendancieuses. Ce sont plutôt des généralités convenables à une introduction au sujet. Comme le concept de « culture » celui de « civilisation » est souvent galvaudé. Bernard cite les éléments généralement acceptés pour définir le concept. Seule un peuple sédentarisé peut créer une civilisation. Le nomadisme exclut la civilisation. Les Aborigènes d’Australie par exemple, n’ont aucune civilisation. Ont-ils une culture ? Pour y répondre il faudrait définir d’abord ce que l’on entend par « culture ». C’est peut-être ici où les esprits relativistes s’échauffent. C’est ici où se fâchent ceux qui pensent que toute expression artistique se vaut, et que toute prétention à une supériorité artistique n’est que du racisme.

    Dommage que le texte n’a pas suscité une vraie discussion.

     



  • Kookaburra Kookaburra 26 janvier 2008 19:20

    Le consensus ici est clair, que l’allemand serait préférable à l’anglais comme deuxième langue en France. On estime que, pour un Français, l’allemand est plus facile à apprendre, parce que il est très régulier, très logique et s’écrit comme il se prononce. Comme je parle couramment les trois langues je peux confirmer tout cela. Je n’entrerai pas dans le débat sur « structurer la pensée ». L’apprentissage de n’importe quelle langue est enrichissant. L’anglais s’apprend plus intuitivement que l’allemand qui lui demande une approche plus rationnel :  il faut apprendre le grammaire comme on apprend les tables mathématiques – par cœur. Cette difficulté franchit le seul autre problème est la prononciation de quelques sons qui n’existent pas en français et surtout la différenciation des voyelles longues et courtes, problème majeur pour les francophones.

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