• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Kookaburra

Kookaburra

Si les arts plastiques et surtout la peinture ont occupé la majeure partie de ma vie (enseignement et activité), je me suis tôt intéressé à la philosophie que j'ai étudiée parallèlement avant de devoir l'abandonner après deux ans. Mais les questions de nature philosophiques me passionnent plus que toute autre matière. Ayant vécu longtemps dans plusieurs pays je suis tri-culturel - anglais, allemand et français, et je parle couramment ces trois langues - comme une vache australienne.
A mon avis, chaque auteur devrait se présenter dans lespace prévue. On peut donner quelques indications sur sa personne tout en préservant lanonymat. Savoir un peu sur la personne facilite la compréhension de ses propos. Raison pour laquelle jajoute ici quelques lignes à ce que javais écrit il y a quelques années.
Elevé dans un milieu protestant peu pratiquant, je n’ai jamais fréquenté l’église. Agnostique, c’est-à-dire ni croyant ni non-croyant mais figé dans un doute permanent et peu confortable, je m’identifie quand même à la culture occidentale, et comme cette culture est imprégnée du christianisme, inévitablement, je le suis aussi. Donc, culturellement je suis chrétien, mais d’un christianisme épuré, simplifié, réduit aux dix commandements et surtout au message du Christ de non-violence et de l’amour, ce qui reste, bien entendu, un idéal, que je trahis continuellement.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/03/2008
  • Modérateur depuis le 05/03/2010
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 59 959 2769
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 63 53 10
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Kookaburra Kookaburra 19 janvier 2008 19:00

    Philippakos, félicitations pour la sélection « best of » ! Cela me donne l’occasion de poursuivre la discussion.

    La photographie numérique est à l’opposée de celle d’un Cartier Bresson qui détestait retoucher une photo. Il préférait l’objectif 50 mm et rechignait même à couper pour recadrer. Un puriste, il trouvait le noir et blanc plus expressif. Le numérique c’est le contraire : la prise n’est qu’un départ – le travail principal se fait sur l’ordinateur.

    Vous posez la question si le numérique est un art. Je dirais sans hésitation oui, avec les procédés numériques on peut faire des œuvres d’art.

    A partir de là nous avons approfondit la discussion sur l’art en générale, sujet qui m’intéresse particulièrement car au centre de ma vie (études aux Beaux Arts, enseignement Arts plastiques, activité artiste-peintre). En réponse à certaines questions dans les commentaires je dirai :

    N’import qui peut apprendre le dessin. Les uns l’apprennent plus facilement que les autres mais tous peuvent y arriver. Comme tous peuvent apprendre la guitare – les uns facilement, les autres avec beaucoup de persévérance. La couleur est plus difficile, beaucoup plus difficile ! On peut apprendre les principes, mais rien ne remplace la sensibilité. Et la sensibilité est en partie innée, en partie acquit. Quand j’entre dans une expo de peintures je reconnais le plus souvent aussitôt si le peintre est une femme. C’est la subtilité des harmonies de couleurs qui le signale. Oui, en générale les femmes ont un sens de couleur plus fin que nous les hommes. Pour moi-même la couleur est une lutte exaspérante.

    Valeurs esthétiques universelles ?  C’est un gros mot, j’hésite, mais spontanément je dirai oui, et j’avais donné des exemples : la musique de Bach, la peinture de Vermeer. Oui les goûts changent avec chaque époque, comme vous dites, mais les grands œuvres restent. Ils traversent les époques avec leurs goûts et les siècles. Mais, direz vous, les Papous de la Nouvelle Guinée ne comprennent rien à la musique de Bach. Soit, mais ils pourraient y accéder. Probablement la bonne moitié de l’humanité n’apprécie pas Bach, mais cela ne diminue en rien sa grandeur. Bien entendu sa musique est accessible seulement aux initiés, mais est-ce une preuve de non-universalité ? Que serait une preuve d’universalité ?

    Vous dites que vous acceptez plus facilement l’universalité des valeurs morales. Je suis d’accord avec vous mais la position n’est pas moins périlleuse. Aujourd’hui il est de bon ton de proclamer la relativité des valeurs morales (ce qui n’empêche de les universalisées quand cela convient, par exemple pour l’avortement ou la peine de mort etc. etc.) Mais c’est un autre débat.

     



  • Kookaburra Kookaburra 18 janvier 2008 19:31

    Pilippakos, Je ne cherche pas querelle avec vous mais je ne suis pas d’accord quand vous dites :

     La notion de chef d’oeuvre est tout de même relative à une époque et sa sensibilité, rien d’universel là-dedans, sinon…

    Pour éclaircir notre différence parlons de la photographie : Cartier Bresson par exemple. C’était un photographe exceptionnel.  Avez-vous jamais tenté de « faire un Cartier Bresson » ? Passionné de la photographie depuis mon enfance je l’ai souvent essayé, mais je ne suis jamais arrivé à faire une photo comparable au maître. Ses photos sont exceptionnelles. Quelques une mériteraient le titre de chef d’œuvre, mais puisque vous êtes allergique à ce terme restons avec le mot exceptionnel. Elles appartiennent à une autre époque, mais le message passe toujours. C’est cela un chef d’œuvre, un œuvre d’art qui traverse les époques et les siècles sans prendre une ride comme la musique d’un Purcell ou d’un Bach, comme la peinture Jan van Eyck ou de Velasquez, comme les pièces de Shakespeare ou Molière. Non, ce n’est pas leur valeur historique qui les immortalise mais leur valeur artistique.

     



  • Kookaburra Kookaburra 17 janvier 2008 22:15

    Comme toute citation hors de contexte, le sens du bon mot de Maurice Denis n’avait pas tout à fait le sens que vous voulez le donner. Il visait seulement l’art académique, jugé trop anecdotique. Mais il savait bien que cette formule ne suffirait pas pour produire un œuvre d’art. D’autre part votre relativisme vis-à-vis de la valeur d’un œuvre d’art me semble excessif : les peintures de Manet, par exemple, sont bien meilleurs que ceux des rapins qui étaient avec lui à l’atelier de Couture pendant six ans. Avec le relativisme on dira que Tintin vaut bien Tintoretto, que Mickey vaut bien Michelangelo. Est-ce votre conviction ? Mais mis à part ces objections votre article est très intéressant.  



  • Kookaburra Kookaburra 17 janvier 2008 21:42

    Tout à fait Bernard, vous apportez de l’eau à mon moulin. Mais nous somes plusiers à exprimer ce pensée.



  • Kookaburra Kookaburra 17 janvier 2008 20:42

    Quand la constitution parle de « race » de quoi s’agît-il ? Evidement pas de ce que les biologistes entendent par ce mot. Quel est le sens de « race » dans la constitution ? Ce ne peut pas être tout simplement une erreur qui ne veut rien dire. Ne serait-il pas tout simplement le sens courant, non scientifique que tout le monde avait utilisé avant d’être réprimandé par la science ? Et quel est le sens courant ? C’est les groupes ethniques, blancs, jaune, noir. Bon, on pourrait remplacer le mot « race » par « ethnie », mais c’est la même chose, on peut préférer le mot grecque ou le mot latin. Comme « morale » mot impopulaire, remplacé par « éthique », mais c’est exactement la même chose, le mot latin est remplacé par le mot grecque pour être politiquement correct. Une métisse c’est quoi ? Dans le sens courant un mélange de deux races. Dans ce sens courant « race » n’est nullement péjoratif. On peut avoir des préjugés contre les noirs ou les jaunes (ou les blancs) mais cela ne dépend pas du mot. Bref, pour cité Shakespeare je dirai :

    Much ado about nothing.

     

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv