Bien-pensants, mal-pensants (Frêche ? Besson ?). Au final, on peut trouver un nouveau qualificatif pour tous ceux qui aiment enfermer les partis dans des jugements globaux, donc caricaturaux, abêtissants et péremptoires : « les non-pensants ». Samuel, celui-là je te l’offre, vivement l’article.
Ton propos sur la gauche est aussi caricatural que si l’on prétendait que la totalité du personnel politique de droite souhaitait bouter tous les immigrés hors de France. Il faut bien distinguer la ligne du parti et les dirigeants, qui ne sont pas contraints à oublier leurs aspirations personnelles en adhérant à un groupe. Et la gauche détient certainement la palme des désaccords dirigeants-parti depuis quelques années (tu veux vraiment des preuves ?). Sur le plan économique, la gauche est assez globalement néo-hétérodoxe (école Stiglitzienne), mais les disparités idéologiques sont grandes entre un DSK et un Hamon.
" Non je ne m’en rends pas compte, puisque je n’entends pas dans le
discours du PS, et du PG, PC, NPA, d’affirmation claire que les
frontieres ne peuvent pas etre totalement ouverte aux personnes, ou que
l’immigration peut, si on n’y prend pas garde, poser des problemes.«
—> Au PS : Si. Quasiment tous, peut-être un peu moins le »courant Hamon« . Et Jospin a d’ailleurs pris position sur cette question quand il était aux ordres. Une position nuancée, entre l’angélisme que tu décris et celle de notre minarque.
»Ou
que celle-ci doit s’integrer dans un projet politique plebiscite par la
population«
—> Tu gagnes un point Woodstock.
»Et encore non, car le PS est toujours oppose, dans ses courants
dominants (hors courant Hamon), a une devaluation de l’euro, ou a une
politique commerciale protectionniste, ces deux mesures supposant de
taper du poing sur la table face a l’Union Europeenne."
—> Ton propos pourrait concerner Sarkozy autant que le PS (et ne viens pas me dire qu’il est libéral).
« De quoi la gauche bien-pensante est-elle le nom ? » C’est un concept déposé de longue date par la droite, qui permet de disqualifier tout propos progressiste un peu comme dans l’autre sens, le qualificatif de fasciste sort trop facilement. Les déclinaisons les plus usitées étant « le politiquement correct » et « la pensée unique ». Tout ça enrichit farouchement nos débats. Bref, ça ne mérite pas un article, hein.