Ancien créatif publicitaire, puis scénariste et journaliste-pigiste pour divers revues ou sites web consacrés au cinéma.
Je suis actuellement pigiste pour le journal d’une collectivité locale en Bretagne, je participe en tant que rédacteur à plusieurs sites d’infos collaboratifs.
Je suis avec passion la mutation de l’info, de la communication sur le net...
Le peu d’enthousiasme (en tout cas pour l’instant) que sucite votre article témoigne de ce que vous nous dites !
Le spéculateur a compris ce que le peuple ignore ! Je suis parfaitement en accord avec vous sur toute la ligne. Petite appartée sur les écologiste : il n’y a pas plus consommateurs que les écologistes ! Simplement leur bonne conscience sert de lunettes noires à leurs envies de consommer (le nouveau thé qui protège le coeur, les nouvelles gellules plus riches en Oméga 3, ces fameuses piles à eau, et les noix de lavage, et, et, et...)
Les élites ne peuvent pas rechercher d’autres possibiités que la croissance, même Obama s’y refuse. Il ne peuvent car ils sont le fruit "gâté" de ce système. L’économie emprie dont vous parlez n’envisage ses employés que comme un variable, une matière première au même titre que la caoutchouc, ses clients (vous remarquerez que ce sont les mêmes !) sont étudiés sous toutes les coutures afin de mieux cerner comment on va pouvoir induire leurs envies d’achat. Tout le système économique st fondée sur l’utilisation de la population, non pas pour son bien-être, mais pour servir les intérêts de ceux qui investissent !
Je vous renvoie à la lectures de plusieurs articles sur lesquels je suis tombé ce week-end et que j’ai trouvé fort juste. Leur juxtaposotion enrichie encore le propos de ces trois points de vus croisés sur notre société.
Très bonne analyse. Il me semble en effet que l’idée même de crise financière est erronée, il s’agit bel et bien d’une crise sociale très profonde. Nous avons fait de la croissance une religion, mais au service de qui (ou de quoi ?) ?
Les politiques (et les "consommateurs" que nous sommes devenus) ont préféré le rêve d’Avoir, ce mirage aux alouettes, à toute autre considération. Pour gagner plus et tuer la concurrence le système capitaliste encourage ses acteurs à baisser les prix pour attirer le consommateur, ce faisant, le système doit baisser les coûts de production.
Les consommateurs qui sont aussi les travailleurs doivent donc travailler toujours mieux et plus pour toujours moins cher, menacés qu’ils sont par la perspective de délocalisation.
Finalement les délocalisations auront bien lieux, les emplois et les salaires sont maintenant en Roumanie, en Chine, les actionnaires auront touché jusqu’au dernier centime possible, mais ils n’ont plus de clients. Insolvables ! L’environnement est pollué, abîmé par la surexploitation !
Le système capitaliste s’est mordu la queue jusqu’au sang !
Cela me fait penser à la notion de Yin et de Yang en médecine chinoise. L’équilbre entre ses deux pôles est essentiel à notre équilibre. Si la nature n’échappe pas à cette règle, l’économie non plus. Excès de Yang à la tête, excès Yin dans le bas.
Point positif tout de même. Ce type de situation en excès de Qi témoigne d’un organisme puissant et plein de ressources. La crise sera forte, mais elle ne nous tuera pas ! (enfin j’espère !)
Des prix trop élevés, cela ne veut rien dire dans un système capitaliste !
La raréfaction du crédit est bien la base de l’explosion de la bulle immobilière. Cela étant dit, cette crise n’est ni immobilière, ni même économique, c’est bien une crise systémique à laquelle nous avons à faire face.
Le système capitalisme arrive au terme de sa logique : gagner toujours plus en faisant toujours baisser les coûts de production. En réduisant la main d’oeuvre, puis en délocalisant la main d’oeuvre, les financiers ont amassé des fortunes, mais en même temps qu’ils généraient une crise écologique majeur (surproduction, pollution, surexploitation des ressources), ils ont dans le même temps créer une crise sociale sans précédent.
Les vrais gens, ceux qui produisaient jusqu’ici pour un salaire acceptable ont commencé par voir leur rémunération baisser, leurs horaires augmenter, puis bientôt ils ont vu leurs emplois partir vers le soleil levant !
Maintenant qu’ils sont pauvres, et qu’ils perdent leurs maisons, c’est autour des financiers de voir les fortune non pas fondre, mais cesser de croître !
Certes on n’apprend rien, mais le monde va se charger de nous rappeler les contingences de la réalité. Nous allons devoir nous adapter aux prix de terribles querelles, de guerres, d’exodes, de peurs et de bouleversements.
Ici ou là les eaux vont monter jetant des centaines de milliers de personnes, des millions sans doute, à la recherche d’une autre terre. Ailleurs la faim fera le boulot.
Des catastrophes écologiques majeurs se chargeront de nous obliger à nous adapter à un nouveau monde bien plus dur et instable.
Très fine analyse de cette crise. Pour ma part, je ne vois aucun excès d’optimisme pour expliquer les fondements de cette crise, mais simplement une avidité sans limite. Tant qu’il y a de l’argent a gagner, on joue ! Et quand on perd, c’est le client qui perd de l’argent !
Pour bien comprendre le principe qui a mené à la crise ce petit film est très explicite et facile à comprendre !