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Laurent CRIADO

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  • Premier article le 01/07/2015
  • Modérateur depuis le 07/12/2015
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Derniers commentaires



  • Laurent CRIADO Laurent CRIADO 29 août 2016 20:46

    @njama
    Oui comme vous le signalez les banques jouent un grand rôle dans cette situation.

    Vous évoquez aussi peut-être des accords en coulisse avec les politiques. C’est possible.

    Actuellement les taux bas qui maintiennent le marché, viennent des banques, bien évidemment, mais sont surtout le fait de la politique de la BCE où les politiques ont leurs entrées.



  • Laurent CRIADO Laurent CRIADO 29 août 2016 16:14

    @njama
    La corrélation est en effet évidente. Un bien locatif se vend en fonction de la rentabilité qu’il dégage puisqu’il est uniquement considéré à travers son aspect financier.

    Penser de cette façon, sans prendre en compte les qualités intrinsèques d’un logement, c’est la pire erreur à commettre et relève plus de l’amateurisme que de l’investissement avisé. Mais c’est un autre débat.

    Donc, comme ces biens locatifs et leur rentabilité servent à fixer le prix de vente, il y a échauffement sur les prix à cause des aides et aussi à cause des baisses de taux des années 2000 avec l’allongement des durées de crédit.

    Comme aujourd’hui la méthode de fixation du prix d’un bien ne se base pratiquement plus que sur la méthode dite comparative, on observe ce que fait le voisin et on fixe le prix de cette façon en omettant tous les critères rationnels, fondamentaux. A savoir : les qualités intrinsèques du bien, son état, le coût des travaux pour le rénover, la place qu’il occupe dans son environnement et son environnement immédiat. Le fait qu’un logement se trouve à proximité d’une source de nuisance n’est pas anodin.

    Une route, une école, une usine, une centrale nucléaire... est-ce sans conséquence pour vous ? Tout cela, les facteurs financiers n’en tiennent pas compte et c’est d’une absurdité désolante.

    Parce qu’avant d’être un produit financier, un logement répond à un problème vieux comme le monde : se loger. Croyez-vous qu’un locataire est prêt à tout accepter pour se loger ? Non. Il acceptera un temps et dès qu’il pourra prendre la tangente, il le fera.

    Et sans locataire ou avec des rotations trop élevées, un bien locatif ne vaut strictement rien.

    Pour les coûts de construction, je suis d’accord avec vous, il ne sont pas responsables de la flambée des prix puisqu’ils ont même tendance à baisser.

    Le prix du foncier, lui en revanche ne cesse de monter, spéculation oblige.

    Baser une politique du logement sur une fraction de l’APL pour corriger les dérives qui s’accumulent depuis plus de 20 ans est la preuve évidente de l’incompétence de ces politicards professionnels qui ne représentent qu’eux-mêmes.

    Les virer à chaque élection en adoubant des candidats, sans étiquettes, non professionnels de la politique, est le meilleur moyen de basculer vers un système plus représentatif des citoyens. Mais les électeurs sont-ils en accord avec leur ras-le-bol affiché et prêts à voter pour des candidats hors système, de la société civile ? Là est la question. Si la réponse est non, alors nous sommes dans une belle impasse politique et, partant, économique et sociale.



  • Laurent CRIADO Laurent CRIADO 29 août 2016 15:28

    @shyroki
    Merci pour votre lecture et votre commentaire.

    Il est clair que l’idée de base de l’APL a complètement manqué son objectif. A présent, pour supprimer cette aide (et les autres), il faut tout mettre sur la table pour éviter la brutalité de mise en oeuvre à laquelle cette réformette expose 80.000 foyers, dans un premier temps je le redis.

    Il est évident qu’avec 40 milliards par an, il est certainement possible de faire mieux, voire beaucoup mieux que ce qui est fait.

    Pour cela, il faut un changement idéologique et sociologique de la place

    que l’on accorde à la « pierre ». Est-ce un produit financier ou juste un besoin primaire destiné à se loger ? Dans le premier cas, on se tire une balle dans le pied, dans le second on met en place une stratégie pour que chaque citoyen puisse s’élever et faire de grandes choses une fois résolu cet épineux problème du logement et de son coût faramineux, bien sûr.



  • Laurent CRIADO Laurent CRIADO 29 août 2016 15:00

    @Roger le Suisse
    Merci pour votre lecture et votre commentaire.

    Vous en arrivez à la même conclusion que moi concernant le revenu de 3.600 € pour un couple. On est au coeur de la classe moyenne « pauvre », trop riche pour les aides et pas assez pour profiter des largesses réservées aux très riches.

    Concernant l’auteur du commentaire précédent, il s’agit de votre avis. Je pense que c’est aussi à cela que sert Agoravox, que tout le monde puisse s’exprimer et faire bouger les lignes, les idées et les avis grâce aux divergences et aux échanges d’opinions.



  • Laurent CRIADO Laurent CRIADO 29 août 2016 14:35

    @foufouille
    Merci pour votre lecture et vos commentaires.

    Oui, 3.600 € de revenus... pour un couple ! Tablons sur l’hypothèse d’une parité de revenus, cela fait 1.800 € chacun. Vous trouvez que c’est un salaire qui permet de vivre comme un pacha, surtout en région parisienne ?

    D’autant plus que votre raisonnement tient compte du loyer actuel. Qu’en est-il de ceux qui sont locataires depuis plusieurs années, dont le loyer a augmenté depuis la prise de bail ? Ou ceux qui se retrouvent au chômage alors qu’ils sont locataires, dont le revenu va baisser et qui en plus vont perdre l’APL ?

    Vous pensez que la perte d’emploi n’arrive qu’aux autres ? Vous pensez que les accidents de la vie n’arrivent qu’aux autres ?

    Et le couple de retraité qui voit ses revenus baisser ou dont l’un des tourtereaux se retrouve veuf ? Celui qui reste déménage, c’est un nanti ?

    Est-ce cela le modèle social à la française ? Appuyer sur la tête des gens quand ils sont ils peinent déjà à rester à la surface ?

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