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Le chardon

Le chardon

« Semper altior » est une maxime proche de celle de Monsieur de Fouquet. Dans mon cas, elle s’applique plus à des exigences morales qu’à des dépenses pécuniaires.

Tableau de bord

  • Premier article le 20/08/2011
  • Modérateur depuis le 01/10/2011
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Derniers commentaires



  • Le chardon Le chardon 30 septembre 2011 18:14

    @Ottomatic

    Nous sommes d’accord, la distinction entre ces deux mots relève plus d’une règle de politesse que d’une autorité phallocrate.

    Cela dit inutile d’insulter ceux qui sont d’accord avec vous, et encore moins ceux qui ne sont pas d’accord.

    Quand j’aurai mon entreprise et que j’aurai des salariées, je serai en mesure de faire quelque chose pour l’égalité des salaires. En attendant, cette semaine, je n’avais pas beaucoup d’opportunités de faire bouger les choses. Vous me pardonnerez donc la puérilité de ma démarche, il faut bien s’occuper l’esprit n’est-ce pas ?

    @Aldous

    Il y avait quelque chose de sublime dans cette attitude, dans l’idée que le chaos de l’histoire ne peut pas primer sur les questions philosophiques. On en parle encore…

    Cela dit vous conviendrez que les anges étant des êtres purement spirituels, ces sacrés Grecs avaient de curieux débats. Attribuer un corps aux anges… Est-ce que c’était un symptôme de la fameuse influence aristotélicienne que l’on dit avoir soufflé au moyen-âge ? L’univers est-il idée, ou est-il matière ?



  • Le chardon Le chardon 30 septembre 2011 18:12

    Prenons les définitions du CNRTL :

    Mademoiselle : appellation employée pour désigner une jeune fille ou une femme (présumée) non-mariée ou pour s’adresser à elle.

    Vous n’êtes pas sans savoir que dans un dictionnaire, la présence de chaque terme d’une définition est pesée et mesurée. Ici, on parle bien de femme présumée non-mariée. Et la présomption est, on peut le supposer, liée à la jeunesse de la personne désignée (une femme jeune sélectionnée au hasard a logiquement moins de chances d’être/avoir été mariée qu’une femme mûre).

    Madame : appellation employée pour désigner une femme en âge d’être mariée lorsqu’on ignore si elle l’est, ou pour s’adresser à elle.

    Dans certains cas (sens historique) madame désignait une femme mariée ou veuve. Mais ce mot avait bien d’autres sens (titre de noblesse par exemple, tout comme mademoiselle).

    Comme vous le voyez, ni le mot « mademoiselle », ni le mot « madame » ne catégorisent les femmes en fonction de leur situation maritale. C’est plutôt en fonction de leur âge : on pourrait résumer la tendance générale qui consiste à réserver mademoiselle pour les jeunes filles et madame pour les femmes en âge d’être mariée (de nos jours on se marie de plus en plus tard).

    La question du nom de famille est plus complexe, et bien plus difficile à démêler. Je ne me hasarderai pas à en discuter ici, parce que ça prendrait un peu de temps (et puis je n’ai pas d’avis tranché sur la question, tout simplement parce que le choix, in fine, doit être celui de la personne concernée, et non une règle sociétale).



  • Le chardon Le chardon 30 septembre 2011 18:10

    Dame Morgane, vous faites remarquer à juste titre que l’abus de citations morcelées peut amener à sortir les phrases de leur contexte. Je vais donc éviter de réitérer ce procédé avec votre commentaire. Je sais aussi qu’un tel mécanisme de réplique « du tac au tac » peut être interprété comme de l’agressivité, mais j’avais estimé, face à cet article, que répliquer à chaque énormité (ce que je considère en tout cas comme des énormités) s’avérait nécessaire.

    Si j’ai sorti une phrase de son contexte, pourriez-vous m’indiquer laquelle ? Je ne pense pas avoir dénaturé les propos de l’article commenté, qui du reste est cité en référence pour tous ceux qui voudraient se faire une idée du contexte.

    Vous auriez préféré une véritable réflexion appuyée et documentée ? Vous voudriez que je développe une thèse – antithèse – synthèse sur le respect d’autrui, la politesse, les enjeux du langage ? Est-ce que le sujet en vaut la peine ? Si je le fais, qui prendra la peine de la lire jusqu’au bout ? Sur ce média moderne qu’est l’Internet, 99% des utilisateurs ne prennent pas la peine de lire les articles de bout en bout s’ils sont « trop long » (et je l’avoue, je fais partie des 99%).

    A propos de la nature de mon « article » : ce n’est qu’un commentaire de forum d’après-vous. Heu… Oui et non. C’est un commentaire. Le commentaire d’un article paru dans la presse Web. Je le reconnais, je l’avoue, je l’expie. Ce n’est pas du grand journaliste, et il ne fait que défendre mon point de vue. Un point de vue que j’espère ne pas être trop subjectif, ou en tout cas défendable.
    Tant qu’à m’excuser, je reconnais aussi deux fautes sur la fin (« peut » à la place de « peu » et « Goldwin » à la place de « Godwin »).

    Vous revenez sur ma méthode de commentaire. A vrai dire, je ne sais pas si elle est appropriée. Je trouve le système de réponses d’avox assez curieux. Passé quelques jours, on ne sait plus où aller lire les dernières remarques des intervenants : elles peuvent se retrouver dans n’importe quelle page des commentaires, et on est obligé de les parcourir de long en large à chaque fois qu’on rafraichit la page, pour être sûr de ne pas en rater un. J’avais pensé que cité explicitement mes interlocuteurs permettrait des relectures plus claires. Si c’est une pratique qui heurte les us et coutumes des habitués, je peux y renoncer sans problème.



  • Le chardon Le chardon 30 septembre 2011 13:32

    Bonjour mademoiselle (oui je tend le bâton...) ZenZoe.

    Vous dites vrai, mon article est superflu. Mais je ne prétend pas représenter un genre, je ne m’érige pas en défenseur des droits de l’homme. Je peux donc perdre mon temps sur des sujets futiles, ce que les féministes engagées devraient, en tout bon sens, éviter.

    Et vous avez tout-à-fait raison, un monde sans superflu serait bien morose.

    Raison de plus pour garder cette spécificité galante, qui consiste à laisser aux femmes le choix de décider sous quel nom s’adresser à elles.

    vous imaginez le temps et l’espace gagnés si l’on utilisait une seule formule ?

    Je préfère perdre du temps et de l’argent pour décider comment m’adresser avec politesse, oui. Les femmes le méritent bien.

    Pour en revenir aux formulaires administratifs, je trouve de toute façon qu’ils sont beaucoup trop intrusifs sans raison valable et que moins on en met, mieux c’est.

    C’est juste, mais c’est les inconvénients de la bureaucratie centralisée. Ce n’est plus un combat féministe, mais un débat plus large. Il faudrait parler de l’état, du service public, de la régionalisation... J’ai moi aussi la flemme smiley

    Les Anglosaxons privilégient une troisième voie

    Le fait que l’idée vienne des Anglosaxons (perfide Albion) suffit à la couvrir d’opprobre ! Blague à part, si vous voulez un terme féminin neutre, il en existe en français, sans qu’il soit nécessaire d’en inventer. Et même si l’on en inventait, qu’est-ce que ça changerait au véritable problème de fond ? Les individus doivent apprendre à se respecter. Si vous trouvez des imbéciles pour voir derrière « mademoiselle » un appel à la drague, vous en trouverez pour persévérer quel que soit le nouveau mot employé.



  • Le chardon Le chardon 30 septembre 2011 13:21

    Article brillant mais qui ne répond pas à la question fondamentale posée par cette démarche : pourquoi traiter différemment le statut des hommes et celui des femmes ?

    Il n’y a pas vraiment de traitement différent de statut. Qu’on l’appelle madame ou mademoiselle, une femme reste une femme. Il s’agit simplement d’un usage qui relève plus de la politesse que de la jurisprudence.

    Sauf à prôner l’immobilisme, rien ne peut justifier cette asymétrie de traitement...

    Je serais tenté de dire l’inverse : sauf à prôner le modernisme, rien ne peut justifier une symétrie.

    Y a t-il un préjudice à se faire appeler mademoiselle ? Est-il mieux de se faire appeler dame ? Certaines préfèrent que l’on s’adresse à elles en disant « mademoiselle », d’autres en sont choquées. C’est bien la preuve que ni le mot de mademoiselle, ni celui de madame ne devraient être imposés. Et que donc la possibilité de choisir est, sinon rationnelle, du moins justifiée.

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