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Luc DUSSART

Luc DUSSART

Consultant en tabagisme, VALOR Consultants, Neuilly

Une solution clé en mains d’accompagnement non médical de la cessation du tabagisme en entreprise.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/06/2006
  • Modérateur depuis le 02/01/2007
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Derniers commentaires



  • Luc DUSSART Luc DUSSART 1er novembre 2008 05:18

    Merci pour cette qualité rédactionnelle, peu courante sur AVox. Si la forme est agréable, les informations sont hautement intéressantes. Je veux parler de la comparaison cigare+narguilé avec la cigarette, de la différence d’expérience. Il semble donc qu’il puisse y avoir pour des fumeurs peu dépendants une possibilité de reprise de consommation de tabac raisonnée. Personnellement ancien fumeur, je ne m’y risquerais pas, mais il serait intéressant de connaître la proportion d’anciens addicts capables d’une consommation raisonnée (non quotidienne donc). Quelqu’un sait ?

    Cela rejoint le billet de Azür publié ici en février 2007 :
    Confessions d’un fumeur de tabac altermondialiste

    On ne lit malheureusement pas grand chose sur la question, nos talibantitabacs étant trop préoccupés par leur agenda prohibitionniste. C’est une autre qualité de ce papier, même s’il serait hasardeux de généraliser à partir de un cas particulier. Avec Azür, cela fait déjà deux. Bientôt une foule ?

    Ce qui est sûr historiquement, c’est que le tabac était arrivé à la cour de France pour soigner les migraines et autres soucis de notre bonne Reine : en Espagne c’était le ’medicament universel’ affirme Wikipedia... Et il est encore utilisé par des chamans d’amérique du sud, une amie (parisienne) ayant vu récemment encore un rituel où l’on souffle la fumée sur le malade. J’ai été bien surpris de l’apprendre et suis curieux d’en savoir plus.

    Pour ce qui concerne la différence d’effet de la fumée de cigarette par rapport au cigare, cela peut être dû au processus de fermentation et de séchage. On sait aussi maintenant que plus que le fameux cow-boy de Marlboro, sans doute une des inventions publicitaires majeures du 20e siècle, c’est le traitement à l’amoniac du tabac, qui augmente la part de nicotine libre (non associée en sels) dans la fumée et donc la diffusion rapide dans les alvéoles pulmonaires, qui a fait la fortune de Philip Morris. Il y a aussi du tabac OGM, tellement puissant qu’il crée des troubles aux fumeurs : il faut le mélanger. Malheureusement, les secrets de fabrication des cigarettes sont encore mieux gardés que les sauces de Coca-Cola, qui le sont aussi bien que les secrets nucléaires. Ce qui est sûr, c’est que l’objectif de rendre les jeunes expérimentateurs dépendants après UNE seule cigarette est maintenant devenu une réalité. Une cigarette est un shoot dont l’empreinte reste marquée des années dans le cerveau : c’est Marc Valleur de Marmottan qui a étudié (et publié) cela.

    C’est la raison pour laquelle je suis solidaire de Kamal Chaouachi, le spécialiste du narguilé (le terme chicha ayant été récupéré par les haltayollahs de l’OFT j’évite de l’utiliser). Le narguilé n’est pas diabolique, une consommation épicurienne est possible et ce témoignage le prouve encore. Et concernant le cigare, on pourrait recommander aux jeunes fumeurs de beu de préférer un bon cigare passé à la déchiqueteuse plutôt que le tabac traité vendu en tuyaux blancs : la dépendance au tabagisme ne viendrait plus en bonus de la consommation d’autres produits fumés dont la promotion est passible de sanctions pénales on va dire. Ce n’est pas fumer qui est un problème, c’est la nicotine qui est dedans, qui est au moins aussi puissante que le crack en terme d’accrochage (ce que nos édiles se gardent bien de révéler).

    D’une façon générale ce billet montre l’étendue du fossé qui se creuse entre non seulement une pratique raisonnée du tabagisme et l’addiction à la clope mais aussi l’écart entre l’activisme des prohibiteurs rêvant d’un monde pur et sans pollution aucune et la réduction des risques pour les consommateurs. Ainsi B. Dautzenberg, président de l’oftigarchie, quasiment directeur délégué de la politique publique en matière de tabagisme (ou bras armé du ministère de la (santé) médecine), a fait courir le bruit - faux - qu’un narguilé équivalait en danger 100 (ou 200, pourquoi pas 1000 tant qu’on y est) cigarettes ! Si je pouvais fumer 100 cigarettes, il y a longtemps que je serais décédé de nicotinémie aigüe, d’attaque cardiaque, que sais-je. Bobards, bobards pour tout éradiquer, même le tabac non fumé. Cette politique de nigauds ne peut réussir, comme augmenter les prix des cigarettes ne fera qu’accroitre la contrebande, qui représente 11% des cigarettes fumées en Europe et plus de 25% au Québec... Il serait sain que les autorités qui conseillent nos décideurs aient un minimum de compréhension des phénomènes sociaux et psychologiques : ce sont des cardiologues, des pneumologues, des cancérologues, des spécialites d’organes, mais bien peu de ce qui se passe dans la tête des populations.

    Il est hautement intéressant de prendre connaissance des débats ayant lieu en Californie, état parmi les plus en pointe dans l’éradication des fumeurs. Il n’a pas été retenu de permettre la consommation à moindre risque, ni même l’utilisation durable de nicotine pharmaceutique. C’est "haro sur la nicotine", partout, à 100%, comme on dit "haro sur Al Qaïda" : on ne discute pas. C’est la guerre totale par tous les moyens et notamment la propagande et la désinformation sous couvert d’études scientifiques bidonnées (à tel point que le médiateur du journal Le Monde s’en soit plaint en octobre dernier).

    Oui nous avons affaire à une armée d’allumés, de croisés subventionnés par différentes sources dont des fondations charitables états-uniennes ne sont pas les moindres, qui se sont juré de renvoyer le tabagisme dans les tréfonds de l’histoire. Je crains qu’ils se trompent ; ce sont des gens incultes et psychopathes source de violence sociale. Après le tabac, l’alcool et après l’alcool le sexe tant qu’on y est. Coupez-moi tout ce qui dépasse !



  • Luc DUSSART Luc DUSSART 30 octobre 2008 16:58

    Qui fournit la nicotine diffusée par les palliatifs de nicotine ? Je n’en sais fichtre rien. Peut-être est-ce un mélange de nicotine de synthèse et de nicotine du tabac, ou l’une seule de ces sources. Si quelqu’un sait, cela m’intéresse de le savoir ! Un peu. 

    Car le prix de la nicotine purifiée est tellement faible - on ferait quelque chose comme un million de doses pour moins de mille euros, que cela n’a pas d’importance en termes de prix de revient. Par contre en termes de prix de vente, c’est une autre affaire, une grosse et juteuse affaire : en France seulement 100 millions d’euro par an environ. Au niveau mondial, cela dépasse le milliard d’euros. Tout ça pour des gri-gris nocifs !

    La nicotine est fonctionnellement un insecticide puissant, ne l’oublions pas ! Un poison mortel à dose plus faible que la strychnine, un bébé avalant un mégot doit être immédiatement hospitalisé pour cause de danger de mort.

    Des béquilles inutiles surtout pour réapprendre à vivre sans fumer... Non seulement inutiles, mais dégradant à terme ses chances de succès, dans la vraie vie. Une gigantesque arnaque qui a pour premier intérêt de permettre la main-mise de la corporation médicale en peine de solutions alternatives à ses pilules, ses timbres, ses gommes, ses inhaleurs, ses tablettes, pourquoi pas des suppositoires tant qu’on y est ? Toutes les présentations ont été testées, aucune n’a d’utilité. 

    Avoir envie de fumer est peut-être insupportable au premier essai, mais cela n’a jamais fait mal nul part à personne !


    On nous dit qu’il faut répéter les tentatives, que l’on apprend comme ça. Mais quand on s’est fait avoir une fois avec des gris-gris, on ne recommence pas, désolé messieurs les toubibs, vous nous prenez pour des cocos ou des cuculs... La multiplication des alternatives à votre méthode médicamenteuse (nicotine, champix, et tutti quanti) est bien la preuve qu’elle ne fonctionne pas, sinon ce marché aurait disparu depuis longtemps. Il est plus vivace que jamais, malgré vos avertissements répétés, ânonnés, à l’infini : ce n’est pas prouvé. Ce n’est pas prouvé, cela ne le sera jamais, car ce n’est pas médical : avec votre ’science’ à oeillères, on ne pourra jamais prouvé qu’un procédé non médical soigne comme un procédé médical : ce n’est pas comparable ! Ce serait comme demander au boucher de juger de la qualité de la production du patissier : il n’y est pas légitime.

    Ce que l’on constate sur le terrain, quand on observe les faits, c’est que 90% des fumeurs qui arrêtent le font sans aide médicamenteuse (source Institut National du Cancer US). Arrêter sans aide donne les meilleurs résultats : vous avez dit bizarrre ?

    La clé du mystère ? S’il y a des malades fumeurs, les fumeurs ne sont pas en général des malades. Libérez-vous du tabagisme avant d’avoir à consulter un médecin à cause de lui !



  • Luc DUSSART Luc DUSSART 30 octobre 2008 15:18

    On oublie de dire aux talibantitabacs que le manque à gagner d’un arrêt généralisé de la vente de cigarettes est de l’ordre de 10 milliards d’euro par an (par an) dans les caisses de l’État.

    Si les 10 millions de fumeurs cessaient de fumer soudainement, le manque à gagner serait réparti sur l’ensemble de la collectivité : ce sont les non-fumeurs (Papy et les autres) qui seront pénalisés des arrêts des fumeurs, tandis que les anciens fumeurs feront de substancielles économies !

    C’est pas très moral... smiley)



  • Luc DUSSART Luc DUSSART 30 octobre 2008 15:10

    Les procédés aversifs peuvent avoir une efficacité à court terme, mais ils ne sont le plus souvent pas assez marquants pour entrainer une abstinence durable. On n’arrête pas contre soi, en se battant, mais au contraire en étant heureux de le faire.

    Le problème n’est pas tant d’arrêter de fumer que de ne pas reprendre. Pour ça, il convient d’apprendre à faire face à une envie, car il y e aura toujours, pendant des années.

    Je t’invite par ex. à lire ce knol
    Faire face aux envies de fumer - a knol by Luc DUSSART
    http://tinyurl.com/6d8xy2
    en espérant que cela te donne des pistes de sortie !

    Bonne chance.



  • Luc DUSSART Luc DUSSART 30 octobre 2008 15:02

    Mon pauvre papy ! Ces commentaires sont durs, à te dégoûter de persister sur le sujet... Bon, il y a un peu de tout là-dedans, et beaucoup d’irrationnel.
    Car sur le plan de la RAISON, la demande a été faite d’exiger des fabricants de cigarette de rendre les paquets ’génériques’, sans décoration :

    Le 7 octobre 2008, l’Action on Smoking and Health ASH, la fondation britannique de cardiologie et la Recherche britannique sur le cancer ont publié à Londres le nouveau rapport d’experts "Beyond Smoking Kills". Les organisations de la santé y demandent notamment l’introduction de paquets sans design de marque pour tous les produits du tabac en tant que mesure facilitant l’arrêt du tabac.

    L’industrie du tabac craint pour ses profits
    Le "Tobacco Journal International", la revue des industriels du tabac, a consacré un article aux paquets sans design de marque dans son édition de septembre 2008 sous le titre "can kill your business", écrivant que l’introduction de tels paquets pourrait menacer les profits de l’industrie du tabac.

    Une étude australienne étudie scientifiquement la question : Melanie A Wakefield et al., How does increasingly plainer cigarette packaging influence adult smokers’ perceptions about brand image ? An experimental study, in : Tobacco Control 2008, published online 30 September 2008 doi:10.1136/tc.2008.026732 Opens external link in current windowhttp://tobaccocontrol.bmj.com

    Bref, ce image ’gore’ ne font peur qu’aux enfants prépubères, ce qui ne les empêchera pas d’expérimenter la cigarette quand ils commenceront à avoir des poils...

    Des dizaines de millions ont ainsi été dépensés en pure perte : les campagnes de communication plaisent aux donneurs d’ordre non-fumeurs, mais elles ratent leur cible. Et une fois que l’on est devenu dépendant, comme cela a été écrit, ces images ne font que culpabiliser le fumeur, pas l’aider à s’en sortir, au contraire. Bon tu as le droit de t’être trompé : le fumeur est un animal au comportement un peu paradoxal et les études de psychologie ont montré que le meilleur moyen alors de le toucher est ... l’humour. 

    En voici un exemple :

    C’est un mafioso toulonnais qui va acheter un paquet de clopes. Le vendeur lui tend un paquet où est inscrit dessus “Fumer rend impuissant”.

    Alors la petite frappe lui demande : - Vous n’auriez pas plutôt un “Fumer tue ?"

    Crédit : Majoke http://majoke.com/blague/autre/cest-un-mec-qui-va-acheter-un-paquet-de-clopes/
    LOL

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