Très bel article et forte démonstration claire et bien étayée. D’une opinion assez contraire, l’affaire ayant de mon point de vue la valeur d’un jet d’urine dans un instrument à vent. Non que je cautionne le verbiage mondain employé, qui sied à ce langage de l’entre soi bâti sur des années de flânerie productive dans les coursives des palais où se décide le sort des masses productives et consommatrices, mais parce qu’on a tant d’autres choses sur le feu pour lesquelles la stupide rhétorique d’en haut n’a strictement aucun sens, ni plus d’impact ... La question de fond, de mon point de vue, serait : Est-il judicieux d’en faire des tonnes pour dire « il les a insulté » si les insultés potentiels ne l’ont pas relevé, submergés de soucis plus graves et plus urgents ? Ne serait-il pas plus utile de dire à ceux-ci avec force et conviction : « T’en a pas marre, mec, qu’on te prenne pour rien ! » mais on aperçoit immédiatement les embuches d’une folle ascension, col hors-catégorie sous le cagnard dans la roue d’un Jupiter chargé à bloc, évidemment. On pourrait alors se dédouaner en ajoutant : « T’as pas envie, frangin, de renverser cette p. de table ? » et alors redevenir immédiatement et totalement inaudible pour les siècles des siècles ...
Bonjour et
merci pour cette lecture. Il faut néanmoins te méfier des messages du matin, produits
pour prendre en pleine
figure tous les vents contraires renforcés pendant la nuit, dopant les effets
de la caféine ... Quant à Œdipe
rentré à point d’heure rond comme une barrique, j’avoue ne pas avoir pensé une seconde
à lui ! Je rebondirais
plus volontiers sur le transgénérationnel. « Montrez-moi les Parents »,
reste mon expression favorite. La
triangulation que tu évoques au sujet du Père a fait long feu, avec ou sans
leur consentement beaucoup brillent par leur absence et les utérus artificiels
qui s’en viennent ne vont pas nous rassurer sur le rôle éminent du Daron. Quel rôle ? Quel
moment de vie sans la moindre possibilité de l’once d’un début de parité est
dévolue à jamais au géniteur ? Un instant. Cinq secondes. Cinq secondes dans toute une vie, indispensables entre un Père et son Fils. Le vieux va rassembler son courage et ses forces, se racler la gorge en essuyant
maladroitement quelques larmes invasives propices aux grands moments, il va faire face à ce beau miroir tout neuf et lui dire dans
la plus belle langue du monde : "Pars
vite mon Fils, et reviens tard" ...
Quel carnage verbal ! Depuis le Grand, c’est la première fois qu’un monarque appelle un chat, un chat. J’y vois les sans dent lovés dans un foulard Hermès, les damnés de la terre trempés nus dans la poésie surréaliste du capital. A titre personnel, entendre le haut de pyramide relancer le grand débat universel sur les classes sociales me réjouirait plutôt. Il est dommage de constater que la base de l’édifice ne saura se saisir de l’offrande, la partie médiane (celle qui est presque rien) ne lui proposant d’y voir qu’une insulte, non un puissant éclairage, un chemin sans détour, une quête à atteindre sans faillir. Le reproche à faire à Jupy, c’est d’avoir omis d’ajouter qu’ils sont ici au moins dix millions. Sa raison ? Qui permet au sommet de faire sous lui (de rire) et de se rouler dedans, ces ânes bâtés sont juste infoutus de seulement se compter. Rien, de rien, et sûrement pour encore longtemps ...
@titi ... Vous avez raison, ils vivent « de mieux en mieux », c’est aussi mon constat flagrant, j’ai du mal rédiger ma pensée. Côté aspiration, le capitalisme en a les valseuses totalement à sec !