Après avoir trompé le peuple, après avoir sacrifié les fonctionnaires de l’Etat, ceux qui, enfin, et il était temps, ne se prétendent ouvertement même plus de gauche, scient la dernière branche qui formait leur base de soutien au siècle dernier, les intellectuels. A six mois des élections présidentielles, se rendent-ils compte qu’il n’y a maintenant plus personne pour voter pour eux ? A moins que, trop « sûrs d’eux-mêmes et dominateurs », ils envisageraient de se passer des élections pour se maintenir au pouvoir ? En nous préparant un nouveau Bataclan puissance 10 pour cela peut-être ?
A Igsa. Bonsoir, Non, j’ai bien dis la primaire de droite, même si le subterfuge gauche-droite est une figure de tromperie employée à cet effet. J’utilise ici droite d’un point de vue économique tel qu’il est communément accepté désormais (défini par les options économiques des partis ou des candidats), à cet égard nous sommes bien dans une primaire de « droite », même s’il est plus juste d’employer le terme libéral désormais établi, primaire à laquelle, je suis d’accord LRPS ne fait qu’un. Peut-être pensiez vous à l’acception historique, où la gauche -dans l’Assemblée- était constituée des tenants du régime de la IIIème République (la droite -dans l’hémicycle- était alors royaliste). Même alors cependant, et ce dès la première république d’ailleurs, les Républicains étaient bien de « droite » économiquement (libéraux) au sens actuel du terme. La drôlerie de l’élection à venir tient au fait que c’est bien le FN qui, au regard de son programme économique (et les votes récents exprimés par les classes populaires le soulignent bien) sera positionné comme le plus à gauche des principaux partis en lices. Remarquez, ce n’est pas difficile d’être plus à gauche qu’eux depuis 1983.
une primaire de gauche avec ces barons du PS là ? une seconde primaire libérale vous voulez dire ! Bartolone, l’ami du peuple qui s’est battu comme un diable pour ne pas divulguer le patrimoine qu’il a escroqué au pays sur le dos du populo en se faisant passer pour un bon représentant de gauche S’ils avaient participé à la primaire de LR en qualité de protecteurs du système libéral dominant auquel ils appartiennent tous, chacun aurait gagné un temps précieux, mais que voulez-vous, moins ils sont différents, plus ils prennent de temps pour le dire. A la différence de Fillon qui est libéral et qui le dit clairement, vous voyez bien qu’aucun membre du PS ne veut se prévaloir d’être anti-libéral. ils disent, il est trop libéral. Trop par rapport à leur propre libéralisme sans doute.
les partisans du PS tel qu’il existe aujourd’hui n’ont pas renié leur honneur en confirmant par cet engagement signé leur pleine adhésion aux valeurs du libéralisme. Au contraire, ils ont fait preuve de cohérence entre leurs idées et leurs actes. Ce sont les mêmes qui voteront demain Macron ou Valls ou Hollande sans hésitation, car eux ou Fillon ou Juppé, c’est du pareil au même.
Si je m’en tiens strictement aux programmes tels qu’ils sont rapportés par l’auteur, il y aura donc bien un duel gauche (la gauche définie sur la base des propositions économiques avancées), droite (idem). Une bonne partie de la classe populaire semble avoir déjà fait son choix (au regard des élections de ces dernières années), il sera intéressant de vérifier si la partie de la classe moyenne et les classes supérieures intellectuelles qui se prétendent de gauche, mais soutiennent la deuxième droite (le PS) depuis les années Mitterrand, mettront un terme à leur comportement schizophrénique en votant en conformité avec leurs idées : pour Juppé. Autrement, passeront-ils outre leur détestation ou leur méconnaissance du peuple et voteront-ils à gauche ? Lointainement, mais sans doute avec une certaine influence, le choix très prochain du peuple américain, dans un autre type de confrontation, nous fournira peut-être un avant-goût de ce qui se passera chez nous en mai prochain. A suivre.